Les bonjours et contacts journaliers du Mois de Mai 2016
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Les bonjours et contacts journaliers du Mois de Mai 2016
Rappel du premier message :
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Le 1er mai est le 121e jour de l'année du calendrier grégorien, le 122e en cas d'année bissextile. Il reste 244 jours avant la fin de l'année.
C'est le jour de la fête internationale des travailleurs dans de nombreux pays, qui commémore les luttes pour la journée de 8 heures.
C'était généralement le 12e jour du mois de floréal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du sainfoin.
Dans la tradition celtique, le 1er mai est le jour de la fête de Beltaine, date à laquelle les Celtes passaient de la saison sombre à la saison claire. Elle est en opposition à Samain, ou Halloween.
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Le 1er mai est le 121e jour de l'année du calendrier grégorien, le 122e en cas d'année bissextile. Il reste 244 jours avant la fin de l'année.
C'est le jour de la fête internationale des travailleurs dans de nombreux pays, qui commémore les luttes pour la journée de 8 heures.
C'était généralement le 12e jour du mois de floréal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du sainfoin.
Dans la tradition celtique, le 1er mai est le jour de la fête de Beltaine, date à laquelle les Celtes passaient de la saison sombre à la saison claire. Elle est en opposition à Samain, ou Halloween.
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Re: Les bonjours et contacts journaliers du Mois de Mai 2016
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Achille ainsi que les Nérée et Pancrace (saint de glace).
Demain, nous fêterons les Rolande ainsi que les Servais (saint de glace).
Le 12 mai est le 132e jour de l'année du calendrier grégorien, le 133e en cas d'année bissextile. Il reste 233 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 23e jour du mois de floréal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la bourrache.
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à Marseille :
le soleil se lève à 6h 17
le soleil se couche à 20h 52
durée d'ensoleillement : 14h 35 (+2mn)
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Citation du jour :
« Ce n'est pas l'injustice en soi qui nous blesse, c'est d'en être l'objet. »
Pierre Nicole
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Dicton du jour :
« Les trois Saints au sang de navet, Pancrace, Mamert et Servais, sont bien nommés les Saints de glace, Mamert, Servais et Pancrace. »
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Proverbe du jour :
« Souviens-toi de méfier. »
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Événement du jour :
1937 : Couronnement du roi d'Angleterre George VI.
1794: un bonnet phrygien en tôle badigeonné de rouge vif est hissé sur la flèche de la Cathédrale de Strasbourg.
Le 2 septembre 1793, la Convention ordonne de détruire partout les portraits et effigies des Rois de France. La cathédrale, dont la façade porte alors les statues de plusieurs monarques, est menacée. Le 15 octobre, la municipalité fait fermer plusieurs églises de la ville pour les transformer en magasins de fourrages. Le 27 brumaire de l'an 11 (17 novembre) le maire Monet annonce que l'édifice de l'église cathédrale servira à la célébration du culte national et porterait désormais le nom de « Temple de la Raison ».
Le récit officiel dit ceci : « Ce temple avait été pendant quinze siècles le théâtre de l'imposture. À la voix de la Philosophie, il fut purifié en trois jours de tous les ornements ridicules du fanatisme ».
Pour éviter la destruction de la flèche, l'édifice le plus haut du monde jusqu'en 1874, exigée par la stupidité égalitaire des révolutionnaires, la municipalité a l'idée de la couvrir d'un Bonnet phrygien. Les travaux commencent le 12 mai. Ce bonnet reste en place jusqu'au 17 avril 1802.
1774 : Mort de la petite vérole, Louis XV est inhumé à la sauvette dans la basilique Saint-Denis.
Par crainte de la contagion, la cour déserte le cortège funèbre qui n'est suivi que par le prince de Soubise.
Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos (le point)
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L'historiette :
Ruby de Laë Raoult
Panique ! Je ne vois pas trop comment décrire autrement la ville. Depuis trois mois c’est tout simplement la panique. Trois mois : trois morts !
Une véritable psychose s'est installée, c’est palpable, glauque, chacun épiant l’autre. Je me demande parfois si les gens réfléchissent... Soit, il y a eu trois morts violentes, trois types saignés à blanc, ce n’est pas tendre, même si ces trois types en question étaient loin d’être des tendres eux-mêmes, un dealer, un pédophile, un tueur de grand-mère. Ils ont peut-être mérité ce qui leur est arrivé après tout, et les gens pourraient considérer leur meurtrier comme un héros, à moins qu’ils aient tous plus ou moins quelque chose à se reprocher et que la peur d’être la prochaine victime ne l’emporte sur la sagesse. Et puis il y a les journaux qui ont le chic pour en rajouter avec leur « vampire » et dans une petite ville comme celle-ci, on n’a pas l’habitude, alors...
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Bonne journée à toutes et tous
Que ce soit sous la pluie ou le soleil
quelle importance pourvu qu'elle soit bonne
et qu'on la vive pleinement et mai s'avance
les saints de glace sont là mais pas méchants
pas de gelée, juste un temps pluvieux et gris
Sur ce bon jeudi ici ou là...
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Achille ainsi que les Nérée et Pancrace (saint de glace).
Demain, nous fêterons les Rolande ainsi que les Servais (saint de glace).
Le 12 mai est le 132e jour de l'année du calendrier grégorien, le 133e en cas d'année bissextile. Il reste 233 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 23e jour du mois de floréal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la bourrache.
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le soleil se couche à 20h 52
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« Ce n'est pas l'injustice en soi qui nous blesse, c'est d'en être l'objet. »
Pierre Nicole
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Dicton du jour :
« Les trois Saints au sang de navet, Pancrace, Mamert et Servais, sont bien nommés les Saints de glace, Mamert, Servais et Pancrace. »
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Proverbe du jour :
« Souviens-toi de méfier. »
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Événement du jour :
1937 : Couronnement du roi d'Angleterre George VI.
1794: un bonnet phrygien en tôle badigeonné de rouge vif est hissé sur la flèche de la Cathédrale de Strasbourg.
Le 2 septembre 1793, la Convention ordonne de détruire partout les portraits et effigies des Rois de France. La cathédrale, dont la façade porte alors les statues de plusieurs monarques, est menacée. Le 15 octobre, la municipalité fait fermer plusieurs églises de la ville pour les transformer en magasins de fourrages. Le 27 brumaire de l'an 11 (17 novembre) le maire Monet annonce que l'édifice de l'église cathédrale servira à la célébration du culte national et porterait désormais le nom de « Temple de la Raison ».
Le récit officiel dit ceci : « Ce temple avait été pendant quinze siècles le théâtre de l'imposture. À la voix de la Philosophie, il fut purifié en trois jours de tous les ornements ridicules du fanatisme ».
Pour éviter la destruction de la flèche, l'édifice le plus haut du monde jusqu'en 1874, exigée par la stupidité égalitaire des révolutionnaires, la municipalité a l'idée de la couvrir d'un Bonnet phrygien. Les travaux commencent le 12 mai. Ce bonnet reste en place jusqu'au 17 avril 1802.
1774 : Mort de la petite vérole, Louis XV est inhumé à la sauvette dans la basilique Saint-Denis.
Par crainte de la contagion, la cour déserte le cortège funèbre qui n'est suivi que par le prince de Soubise.
Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos (le point)
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L'historiette :
Ruby de Laë Raoult
Panique ! Je ne vois pas trop comment décrire autrement la ville. Depuis trois mois c’est tout simplement la panique. Trois mois : trois morts !
Une véritable psychose s'est installée, c’est palpable, glauque, chacun épiant l’autre. Je me demande parfois si les gens réfléchissent... Soit, il y a eu trois morts violentes, trois types saignés à blanc, ce n’est pas tendre, même si ces trois types en question étaient loin d’être des tendres eux-mêmes, un dealer, un pédophile, un tueur de grand-mère. Ils ont peut-être mérité ce qui leur est arrivé après tout, et les gens pourraient considérer leur meurtrier comme un héros, à moins qu’ils aient tous plus ou moins quelque chose à se reprocher et que la peur d’être la prochaine victime ne l’emporte sur la sagesse. Et puis il y a les journaux qui ont le chic pour en rajouter avec leur « vampire » et dans une petite ville comme celle-ci, on n’a pas l’habitude, alors...
- Lire la suite de l'historiette :
- Mais moi je m’en fous de tout ça, ce soir je danse, et ce n’est pas cette ambiance malsaine qui va gâcher mon plaisir ! Si on laisse la panique ambiante nous contaminer, on ne vit plus. Donc je suis en boîte, je danse.
Un gars m’offre un verre, je refuse, je ne suis pas là pour boire, pas besoin d’alcool pour m’amuser. Je ne rentrerai peut-être pas seule, mais c’est moi qui choisis. Tiens d’ailleurs le jeune homme blond, là-bas, il a l’air pas mal. Grand, musclé, la peau halée, de grands yeux brillants, il me fixe depuis cinq bonnes minutes. Allez, je lui laisse entrevoir une possibilité et lui lance une œillade, il s’approche, une bière à la main.
— Bonsoir, je t’offre un verre ?
Je hausse mes épaules dénudées et avec une petite moue, j’acquiesce. Il commande une vodka orange, je n’aime pas ça mais bon, ne lui gâchons pas son plaisir.
— Mathieu, mes amis m’appellent Matt.
— Ruby.
C’est un surnom, mais pas la peine de lui préciser. Mon vrai nom il n’y a vraiment que mes intimes qui le connaissent. Il me sourit en répétant mon prénom, charmeur. Et bien je crois que je ne rentrerai pas seule ce soir.
Deux heures en boîte à danser comme une folle, que j’aime ça. La musique tape, les lumières font des ballets de mille couleurs. Pourquoi en rajouter avec des produits pas toujours très licites pour apprécier tout ça ? Matt semble d’accord avec moi sur ce point. J’ai remarqué qu’il n’avait pas bu la bière qu’il tenait, et qu’il faisait semblant de la siroter en dansant, histoire de se fondre dans le décor sûrement, comme moi. Très bien, pas d’alcool, pas de drogue et il n’est pas sorti une seule fois sur la terrasse fumeur, d’ailleurs il ne sent pas la cigarette, j’apprécie. Une perle rare ce Matt.
— Tu ne bois pas ?
Matt vient de se rendre compte que mon verre est toujours intact sur le guéridon. Nous nous sommes installés un peu à l’écart de la piste de danse, où mon verre traîne depuis qu’il me l’a offert. Face à face, chacun dans un fauteuil, on a parlé un peu, il est pompier, sympa comme métier, ça fait fantasmer et ça explique sa carrure d’athlète. Les choses vont dans le bon sens, alors je le regarde droit dans les yeux, c’est le moment de me lancer.
— J’ai envie de rentrer, tu m'accompagnes ?
Magnifique son sourire digne d’une star de ciné, les fossettes qui plissent ses joues sont irrésistibles. En tout cas, c’est gagné pour moi !
On va chercher nos affaires à la consigne tout en papotant.
— Tu es venue comment ? demande-t-il
— En transports, j’espérais bien trouver une âme charitable pour me raccompagner.
Toujours tout sourire il me tend son bras.
— Eh bien, mademoiselle, vous l’avez trouvée !
On roule depuis dix minutes, en silence, seul l’autoradio diffuse une petite mélodie que je n’arrive pas à identifier. Je ferme les yeux et me laisse bercer, je lui ai indiqué le chemin, il m’a dit qu’il connaissait, il va trouver, la ville n’est pas grande.
La voiture s’arrête, j’ouvre les yeux. Matt est penché sur moi, son sourire me semble moins beau que tout à l’heure. Mon regard se pose dehors, l’obscurité totale.
— On est où ?
J’ai pris un ton légèrement effrayé, il l’a remarqué. Son sourire est toujours là, mais maintenant il ressemble plus à un carnassier qu’à un charmant pompier, j’espère qu’il ne sourit pas comme ça aux personnes qu’il sauve.
Il se penche un peu plus, son haleine sent la menthe du chewing-gum qu’il mâche depuis tout à l’heure.
— Peu importe, ici ou ailleurs, l’important est de s’amuser, c’est bien ça non ?
Et merde, ça va trop vite pour moi, je le repousse aussi fort que mes maigres bras le permettent, suffisamment toutefois pour me laisser la possibilité d’ouvrir la portière à la volée. Mes talons hauts s’enfoncent dans la boue, ce qui me stoppe dans mon élan. Il a vite fait de faire le tour de la voiture et de me couper le passage. J’espère qu’il n’a pas envie de jouer à chat, il va être déçu, je suis bloquée dans cette satanée boue, et puis il fait froid, on est en septembre, les nuits sont fraîches, j’avais pourtant bien dit que je voulais rentrer, non ? Pourquoi n’a-t-il pas écouté ? Maintenant on est coincés sur ce petit chemin de terre en plein bois. Il m’a attrapé le bras et il m’aide à me dégager. Ma situation semble l’amuser. Salaud ! Cette fois je suis serrée contre lui et il n’a pas l’air de vouloir desserrer son étreinte.
— Tu aurais du boire ton verre, me murmure-t-il à l’oreille.
— Je ne bois pas d’alcool, rétorqué-je. Et puis tu y avais mis quelque chose.
Il me lance un regard incrédule, comment je sais ça moi ?
— Assez parlé, rentre dans la voiture !
Il me pousse, je me débats. Aïe il me fait mal ! Ça suffit un coup de genou bien placé et me voilà libre, non mais !
Là il ne sourit plus, il me lance un regard plein de haine, du genre, « ta dernière heure est arrivée pouffiasse ». Alors, moi, je lui lance mon plus beau sourire, celui qui dit « Le vampire, c’est moi, connard ! ».
PRIX PRINTEMPS 2014
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Bonne journée à toutes et tous
Que ce soit sous la pluie ou le soleil
quelle importance pourvu qu'elle soit bonne
et qu'on la vive pleinement et mai s'avance
les saints de glace sont là mais pas méchants
pas de gelée, juste un temps pluvieux et gris
Sur ce bon jeudi ici ou là...
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Invité- Invité
Re: Les bonjours et contacts journaliers du Mois de Mai 2016
Bonjour tout le monde
Il va falloir que je ramène Sophie chez le véto, la plaie de l'opération est cicatrisée mais elle a de petites plaies plus ou moins purulentes sur le ventre. Avec l'ours nous passons Bétadine et pommade cicatrisante mais il en sort d'autres à côté.
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Il va falloir que je ramène Sophie chez le véto, la plaie de l'opération est cicatrisée mais elle a de petites plaies plus ou moins purulentes sur le ventre. Avec l'ours nous passons Bétadine et pommade cicatrisante mais il en sort d'autres à côté.
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Re: Les bonjours et contacts journaliers du Mois de Mai 2016
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Rolande ainsi que les Servais (saint de glace).
Demain, nous fêterons les Matthias l'Apôtre ainsi que les Aglaë et Aglaïs.
Le 13 mai est le 133e jour de l'année du calendrier grégorien, le 134e en cas d'année bissextile. Il reste 232 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 24e jour du mois de floréal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la valériane.
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à Marseille :
le soleil se lève à 6h 16
le soleil se couche à 20h 54
durée d'ensoleillement : 14h 37 (+2mn)
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Citation du jour :
« Dans les révolutions, il y a deux sortes de gens : ceux qui les font et ceux qui en profitent. »
Napoléon 1er
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Dicton du jour :
« Avant Saint-Servais point d'été, après plus de gelée. »
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Proverbe du jour :
« Qui partage le miel avec l'ours a la plus mauvaise part. »
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Événement du jour :
1710 : Richelieu invente le couteau de table
Le cardinal de Richelieu, agacé par les gens qui se curent les dents avec la pointe du couteau à table, fait arrondir les lames. Il invente ainsi le couteau de table, car jusque là, on se servait de son poignard pour couper la viande. Au siècle précédent, François Ier a lancé la mode de l'assiette et Henri III celle de la fourchette. Peu à peu apparaît sur les tables raffinées le couvert individuel. Ce n'est qu'au XIXème siècle que sera ajouté le verre.
1840 : Naissance d'Alphonse Daudet
Alphonse Daudet naît à Nîmes le 13 mai 1840.'N'ayant pu passer son baccalauréat, il devient maître d'études au collège d'Alès et écrit "Le Petit Chose" (1868). Il publie "Les Amoureuses" en 1859 et rencontre son ami Frédéric Mistral en 1860. L'année suivante, il entre au service du duc de Morny en tant que secrétaire. Le duc meurt en 1865 et Daudet se consacre à l'écriture de contes et de romans tout en collaborant à des journaux comme Le Figaro. Atteint de la syphilis, il meurt le 16 décembre 1897 à Paris. Ses œuvres les plus célèbres sont "Lettres de mon moulin" (1869), " l'Immortel" (1883) ou encore "Tartarin de Tarascon" (1872).
1981 : Sur la place Saint-Pierre, à Rome, où l'attendent 20.000 fidèles, le pape Jean-Paul II est victime d'un attentat. Atteint de 3 coups de feu, le souverain pontife est opéré d'urgence. L'agresseur est un turc de 23 ans nommé Ali Agça, qui appartient aux milieux extrémistes de droite turcs.
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L'historiette :
Maintenant j'ai son adresse de Chatsometimes
Elle a fait un chèque.
Elle a payé ses photos par chèque et maintenant, j’ai son adresse. Je sais que c’est la bonne adresse parce que je la vois passer devant la boutique tous les jours et que sa rue est à deux pas... Tout à l’heure en sortant du boulot, j’irai repérer les lieux, le numéro, tout ça... J’essaierai de deviner sa porte, la fenêtre qu'elle ouvre le matin, sans doute à peine éveillée, ses longs cheveux rouges décoiffés par sa nuit.
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Bonne journée à toutes et tous
C'est vendredi, dernier jour de boulot
et c'est aussi vendredi 13 porte bonheur
n'oubliez pas on joue à la loterie
et surtout on gagne le gros lot...
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Rolande ainsi que les Servais (saint de glace).
Demain, nous fêterons les Matthias l'Apôtre ainsi que les Aglaë et Aglaïs.
Le 13 mai est le 133e jour de l'année du calendrier grégorien, le 134e en cas d'année bissextile. Il reste 232 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 24e jour du mois de floréal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la valériane.
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à Marseille :
le soleil se lève à 6h 16
le soleil se couche à 20h 54
durée d'ensoleillement : 14h 37 (+2mn)
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Citation du jour :
« Dans les révolutions, il y a deux sortes de gens : ceux qui les font et ceux qui en profitent. »
Napoléon 1er
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Dicton du jour :
« Avant Saint-Servais point d'été, après plus de gelée. »
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Proverbe du jour :
« Qui partage le miel avec l'ours a la plus mauvaise part. »
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Événement du jour :
1710 : Richelieu invente le couteau de table
Le cardinal de Richelieu, agacé par les gens qui se curent les dents avec la pointe du couteau à table, fait arrondir les lames. Il invente ainsi le couteau de table, car jusque là, on se servait de son poignard pour couper la viande. Au siècle précédent, François Ier a lancé la mode de l'assiette et Henri III celle de la fourchette. Peu à peu apparaît sur les tables raffinées le couvert individuel. Ce n'est qu'au XIXème siècle que sera ajouté le verre.
1840 : Naissance d'Alphonse Daudet
Alphonse Daudet naît à Nîmes le 13 mai 1840.'N'ayant pu passer son baccalauréat, il devient maître d'études au collège d'Alès et écrit "Le Petit Chose" (1868). Il publie "Les Amoureuses" en 1859 et rencontre son ami Frédéric Mistral en 1860. L'année suivante, il entre au service du duc de Morny en tant que secrétaire. Le duc meurt en 1865 et Daudet se consacre à l'écriture de contes et de romans tout en collaborant à des journaux comme Le Figaro. Atteint de la syphilis, il meurt le 16 décembre 1897 à Paris. Ses œuvres les plus célèbres sont "Lettres de mon moulin" (1869), " l'Immortel" (1883) ou encore "Tartarin de Tarascon" (1872).
1981 : Sur la place Saint-Pierre, à Rome, où l'attendent 20.000 fidèles, le pape Jean-Paul II est victime d'un attentat. Atteint de 3 coups de feu, le souverain pontife est opéré d'urgence. L'agresseur est un turc de 23 ans nommé Ali Agça, qui appartient aux milieux extrémistes de droite turcs.
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L'historiette :
Maintenant j'ai son adresse de Chatsometimes
Elle a fait un chèque.
Elle a payé ses photos par chèque et maintenant, j’ai son adresse. Je sais que c’est la bonne adresse parce que je la vois passer devant la boutique tous les jours et que sa rue est à deux pas... Tout à l’heure en sortant du boulot, j’irai repérer les lieux, le numéro, tout ça... J’essaierai de deviner sa porte, la fenêtre qu'elle ouvre le matin, sans doute à peine éveillée, ses longs cheveux rouges décoiffés par sa nuit.
- Lire la suite de l'historiette :
- Je sais qu’elle sait que j’existe. Elle m’a vraiment regardé quand elle m’a parlé. Mais elle regarde tout le monde comme ça. Son regard est un aimant. Et puis c’est vrai, ma petite blague sur ses photos, forcément, elle m’a regardé. Mais aussi qu’est-ce qui lui a pris de faire des photos pareilles ? J’avais pas besoin de ça moi... Ma vie pépère derrière mon comptoir... Les négatifs que je développe au kilomètre et qui m’empêchent de voir le temps passer. Toutes ces photos que je regarde à peine, jusqu’à la sienne, la première. Son visage levé vers le ciel, pris par surprise, en gros plan, ses grands yeux verts étonnés et pleins de rire, sa bouche cerise souriante et découvrant ses dents superbes. Un blanc pareil, c’est pas possible, c’est pas naturel, comme le rouge de ses cheveux... cerises ils sont ses cheveux, ça n’existe pas dans la nature des cheveux pareils.
Elle vient de passer, oui c’est elle, pas d’erreur, sa longue silhouette est unique. Avant, je la devinais. Maintenant je sais ce que cachent son pantalon de cuir, son top en cuir sous lequel elle ne porte visiblement rien. Ah ! Il faut que j’arrête de la regarder. De toute façon, c’est bon, ça y est elle a disparu dans l’escalier du métro. Oui c’est bien ça, il est presque 20h, elle sort de nouveau comme presque tous les soirs. Où va-t-elle ? Avec qui ? Que fait-elle ? J’en peux plus de toutes ces questions qui me traversent l’esprit.
La deuxième photo, une copine à elle, jolie... Mais pas une photo d’elle. Aucun intérêt. La troisième encore elle, avec sa copine, qui a l’air carrément éteinte à côté. Et pourtant c’est pas un cageot...
Et puis après tout bascule. Il y avait forcément une troisième personne qui prenait les photos... elle est là, presque nue, en train de mettre ses Dim’up et elle rit aux éclats en regardant l’appareil... en ME regardant, je le jure c’est moi qu’elle regarde... Elle savait ce qu’elle faisait en m’apportant les photos à développer, elle l’a fait exprès, j’en suis sûr maintenant, c’est une invitation. Tout son corps est une invitation.
Et maintenant j’ai son adresse.
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Bonne journée à toutes et tous
C'est vendredi, dernier jour de boulot
et c'est aussi vendredi 13 porte bonheur
n'oubliez pas on joue à la loterie
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Invité- Invité
Re: Les bonjours et contacts journaliers du Mois de Mai 2016
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Matthias l'Apôtre ainsi que les Aglaë et Aglaïs.
Demain, nous fêterons les Denise ainsi que les Primaël et Victorin.
Le 14 mai est le 134e jour de l'année du calendrier grégorien, le 135e en cas d'année bissextile. Il reste 231 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 25e jour du mois de floréal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la carpe.
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à Marseille :
le soleil se lève à 6h 15
le soleil se couche à 20h 55
durée d'ensoleillement : 14h 39 (+2mn)
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Célébrations de demain :
• La Pentecôte
• Journée internationale des familles
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Citation du jour :
« Comment se fait-il que les enfants étant si intelligents, la plupart des hommes soient bêtes ? Cela doit tenir à l'éducation. »
Alexandre Dumas père
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Dicton du jour :
« Chaleur de mai verdit la haie. »
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Proverbe du jour :
« Quand on regarde quelqu'un on n'en voit que la moitié. »
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Événement du jour :
1955 : À Varsovie, l'Albanie, la Bulgarie, la Hongrie, la République démocratique allemande, la Pologne, la Roumanie, l'URSS et la Tchécoslovaquie signent un traité d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle dont les termes semblent calqués sur ceux du pacte Atlantique. L'entente sera désormais désignée sous le nom de Pacte de Varsovie.
1939 : Lina, seulement 5 ans, accouche d'un beau bébé de 2,7 kg, à Lima
Lina Medina reste à ce jour la plus jeune mère de l'humanité. Elle ne dénoncera jamais celui qui a abusé d'elle.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dossantos (le point)
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L'historiette :
Comptine de Onesiphore
Les paroles de la comptine lui revenaient sans cesse à l'esprit, mais il ne parvenait pas à se souvenir de la dernière strophe.
Un, deux, trois, nous irons au bois.
Ce n'était pas le moment de se laisser déconcentrer. Elle lui avait dit : « J'en ai pour dix minutes. » Il avait caché le téléphone mobile sous un coussin du canapé. Elle était sortie pour une emplette de dernière minute. Dès qu'elle reviendrait, il l'accompagnerait à l'aéroport. Mais avant, il fallait insérer la micro-puce et bien refermer le boîtier.
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Bonne journée à toutes et tous
Pentecôte déjà un long weekend qui commence
cette année mai n'a pas été généreux en jours de congés
il le sera plus l'an prochain, un peu chacun
Le soleil est là, il va peut être faire beau et chaud
Profitons de vivre pleinement cette belle journée
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Matthias l'Apôtre ainsi que les Aglaë et Aglaïs.
Demain, nous fêterons les Denise ainsi que les Primaël et Victorin.
Le 14 mai est le 134e jour de l'année du calendrier grégorien, le 135e en cas d'année bissextile. Il reste 231 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 25e jour du mois de floréal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la carpe.
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à Marseille :
le soleil se lève à 6h 15
le soleil se couche à 20h 55
durée d'ensoleillement : 14h 39 (+2mn)
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Célébrations de demain :
• La Pentecôte
• Journée internationale des familles
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Citation du jour :
« Comment se fait-il que les enfants étant si intelligents, la plupart des hommes soient bêtes ? Cela doit tenir à l'éducation. »
Alexandre Dumas père
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Dicton du jour :
« Chaleur de mai verdit la haie. »
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Proverbe du jour :
« Quand on regarde quelqu'un on n'en voit que la moitié. »
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Événement du jour :
1955 : À Varsovie, l'Albanie, la Bulgarie, la Hongrie, la République démocratique allemande, la Pologne, la Roumanie, l'URSS et la Tchécoslovaquie signent un traité d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle dont les termes semblent calqués sur ceux du pacte Atlantique. L'entente sera désormais désignée sous le nom de Pacte de Varsovie.
1939 : Lina, seulement 5 ans, accouche d'un beau bébé de 2,7 kg, à Lima
Lina Medina reste à ce jour la plus jeune mère de l'humanité. Elle ne dénoncera jamais celui qui a abusé d'elle.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dossantos (le point)
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L'historiette :
Comptine de Onesiphore
Les paroles de la comptine lui revenaient sans cesse à l'esprit, mais il ne parvenait pas à se souvenir de la dernière strophe.
Un, deux, trois, nous irons au bois.
Ce n'était pas le moment de se laisser déconcentrer. Elle lui avait dit : « J'en ai pour dix minutes. » Il avait caché le téléphone mobile sous un coussin du canapé. Elle était sortie pour une emplette de dernière minute. Dès qu'elle reviendrait, il l'accompagnerait à l'aéroport. Mais avant, il fallait insérer la micro-puce et bien refermer le boîtier.
- Lire la suite de l'historiette :
- Clara avait ouvert la porte, les joues légèrement rosies par la marche, quelques gouttes discrètes de sueur sur son front et ce mélange de fragrances – parfum et odeur corporelle – l'avait assailli comme après un orage d'été, quand la moiteur de l'air qui se réchauffe exacerbe les senteurs. Brutalement, le désir l'avait saisi. Mais déjà, depuis le seuil, elle lui lançait : « Passe-moi mon téléphone, là, sur la table. Tu viens. Mon avion part dans une heure. »
Quatre, cinq, six, cueillir des cerises.
Il conduisait machinalement et l'entendait, en arrière-fond, expliquer les raisons de son voyage. Une obscure histoire de droits avec un éditeur : « Il ne sait pas ce qui l'attend. Après un coup pareil, ce n'est plus possible. Dis-moi, si j'ai tort. » Elle n'attendait pas vraiment de réponse à cette question. Concentré sur la conduite, ses pensées s'envolaient et toujours la comptine qui trottinait.
Sept, huit, neuf, dans mon panier neuf.
« Une bière », avait-il annoncé au serveur qui avait fini par l'apercevoir, perdu au milieu des poussettes et des familles qui fourmillaient sur la terrasse de l'hôtel de ville. La naïve et tentante proximité de cette humanité grouillante ne parvenait pas à le distraire des abysses où le plongeait un spleen sans partage. Une amie oubliée prétendait que se sentir un peu malheureux favorisait le contact ; qu'une blessure amoureuse, même infime, suffisait à laisser passer le fil du sensible. Il trouvait l'idée absurde. À la longue, le malheur rend hermétique.
Elle avait trébuché sur un sac qui traînait entre les tables et, pour conjurer le sort de la gravitation, avait posé la main sur son épaule. Il sut plus tard qu'elle avait découché cette nuit-là, mais cela n'avait déjà plus d'importance. La simple vision de cette main l'avait immédiatement attiré, presque plus que le mélange fauve d'alcool et de fumée qu'exhalait l'inconnue.
Au nombre des éclats instantanés de cet après-midi ne subsistaient plus ensuite dans ses souvenirs que des moments effilochés où le visage de cette femme, comme rêvé, s'obstinait au flou. Ce n'est qu'après qu'ils eurent fait l'amour qu'il avait surpris pour la première fois dans la glace de la salle de bains un profil qui s'inscrivait maintenant en filigrane des coups d’œil machinaux qu'il donnait au rétroviseur. Les paroles de Clara se confondaient avec le bruit du moteur qui ronronnait au diapason de la comptine.
Un, deux, trois.
On devinait, au loin, une sorte de monolithe brillant, à l’infini stroboscopique des marques blanches qui cadençaient la course de l'automobile. Alternativement, du complexe de l’aérogare qui approchait, de minuscules esquilles d’argent fusaient alors que d'autres, plus lascives, y retombaient lentement. En se densifiant, la file de droite annonçait la prochaine sortie. Clara avait cessé de parler. Il n'y avait pas pris garde. Avançant au pas, inexorablement ; la bouche grise du parking engloutissait la file de véhicules.
Nous irons au bois.
Elle avait rompu le silence alors qu'elle le rejoignait près du coffre de la voiture : « Avec cette barbe, tu as l'air d'un tueur. » Elle avait poursuivi abruptement, ou était-ce lui qui avait sauté une phrase : « Le contrat est pourtant clair. » Il n'avait pas entendu le reste, couvert par le bruit d'un véhicule. La remarque de Carla l'avait laissé songeur.
Quatre, cinq, six.
Un matin, il avait fugacement constaté la réapparition de son anxiété existentielle. Quelques semaines de plus furent nécessaires pour qu'une subtile mélodie subliminale finisse par faire éclore un sentiment de jalousie irrépressible qui le surprit en pleine consultation de la liste des appels du téléphone mobile de Clara.
Cueillir des cerises.
Il avait facilement découvert qui se cachait derrière le prénom récurrent de la liste ; un physiothérapeute qu'ils avaient croisé quelques fois dans des soirées. Tôt ce matin, il avait sonné à la porte du cabinet. Le praticien avait ouvert et lui avait souri en le priant d'entrer. Il l'avait tué d'une balle dans le cœur. Un acte chirurgical, propre et net. Il se fit la réflexion que c'était une belle mort. Le temps des sentiments était révolu. Ce sont les sots qui se vengent en tuant leur rival. Par souci de cohérence, il avait arrêté de les éliminer tous les deux.
Sept, huit, neuf, dans mon panier neuf.
Clara l'embrasse rapidement sur la joue puis se glisse dans la file des voyageurs qui avancent en direction de la douane. Elle présente vaguement son passeport à un fonctionnaire et, sans un regard en arrière, disparaît au travers du portique vitré. Depuis la terrasse du bar, il la voit avancer sur le tarmac. Dans sa main, il tient le téléphone qu'il a pris chez son amant. Il arme l'appareil en ouvrant le clapet qui en recouvre l’écran. Il compose le numéro, mais n’appuie pas sur la touche d’envoi. Répondra-t-elle ? Il ne sait plus s’il le souhaite vraiment, mais déjà son doigt a effleuré la touche. Elle répond. À sa voix inhabituellement enjouée, il devine un sourire qui ne lui est pas destiné. Il ferme les yeux. Un petit geyser surgit de l’oreille de Clara. Dans un bruit d'orage, un avion s'envole vers une destination inconnue.
Dix, onze, douze, elles seront toutes rouges.
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Bonne journée à toutes et tous
Pentecôte déjà un long weekend qui commence
cette année mai n'a pas été généreux en jours de congés
il le sera plus l'an prochain, un peu chacun
Le soleil est là, il va peut être faire beau et chaud
Profitons de vivre pleinement cette belle journée
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Invité- Invité
Re: Les bonjours et contacts journaliers du Mois de Mai 2016
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Génial !...Voilà l'arme fatale que tous les commerçants devraient avoir sous leur comptoir et à portée de mains
Pas en vente en France. C'est bien dommage.ça ferait des heureux et c'est beaucoup moins dangereux qu'une arme à feu
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Re: Les bonjours et contacts journaliers du Mois de Mai 2016
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Pygargue Vocifère africain
C'est un aigle appelé aussi "orfraie" ou "grand aigle de mer"
Bravo à la personne qui a filmé ce pygargue ou aigle de mer.
Il ne s'agit pas d'une buse, mais d'un aigle
Accrochez-vous ! Merveilleux
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Re: Les bonjours et contacts journaliers du Mois de Mai 2016
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Didier.
Demain, nous fêterons les Donatien ainsi que les Amaël, Maël, Maëlle et Rogatien.
Le 23 mai est le 143e jour de l’année du calendrier grégorien, le 144e en cas d’année bissextile. Il reste 222 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 4e jour du mois de prairial dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de l'angélique.
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à Marseille :
le soleil se lève à 5h 59
le soleil se couche à 21h 36
durée d'ensoleillement : 15h 37 (+2mn)
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Célébrations de demain :
• Immeubles en fête
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Citation du jour :
« Il ne faut pas se laisser éblouir par l'éclat de quelques bonnes œuvres que l'on a faites ; les méchants en produisent quelquefois. »
Anonyme
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Dicton du jour :
« Haricot semé à la Saint-Didier, en rapporte un demi-setier. »
« Sème tes haricots à la Saint-Didier, Pour un, tu en auras un millier. »
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Proverbe du jour :
« Il y a des occasions où il vaut mieux perdre que gagner. »
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Événement du jour :
1992 : Le juge italien Giovanni Falcone, symbole de la lutte anti-mafia, est tué avec trois de ses gardes du corps dans un attentat à l'explosif commis près de Palerme, en Sicile.
1934 : Les deux petites ordures de Bonnie et Clyde sont abattus par les flics.
Dans la vraie vie, le couple de gangsters n'a rien de glamour. Ces deux là assassinent par pure plaisir.
Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos (lepoint..fr)
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L'historiette :
Le grand jeu de 77ELEA77
Aujourd’hui, une âme en perdition avait une chance de retrouver le droit chemin. Le moment se rapprochait. Cette âme s’appelait Karl. Alors toujours curieux de voir dans quelle direction son libre-arbitre allait diriger Karl – l’âme ténébreuse du jour – moi Dieu, j’attendais sa sortie de prison après 4340 jours d’enfer terrestre.
Et l’Autre aussi l’attendait, mon frère ennemi, le Tentateur, celui qui ne devait pas être étranger à la folie meurtrière de ce pauvre Karl. Quatre viols, trois meurtres.
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Bonne journée à toutes et tous
C'est avec un peu de nostalgie des vacances
qu'on reprend ses petites et pourquoi pas grandes habitudes
tous les matins en buvant tranquillement son café
Mais je suis contente de vous retrouver et de vous lire
Une journée de rangement et de ménage est prévue
moins, beaucoup moins agréable que les vacances !!!
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finies les vacances !!!
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Didier.
Demain, nous fêterons les Donatien ainsi que les Amaël, Maël, Maëlle et Rogatien.
Le 23 mai est le 143e jour de l’année du calendrier grégorien, le 144e en cas d’année bissextile. Il reste 222 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 4e jour du mois de prairial dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de l'angélique.
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le soleil se couche à 21h 36
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Célébrations de demain :
• Immeubles en fête
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Citation du jour :
« Il ne faut pas se laisser éblouir par l'éclat de quelques bonnes œuvres que l'on a faites ; les méchants en produisent quelquefois. »
Anonyme
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Dicton du jour :
« Haricot semé à la Saint-Didier, en rapporte un demi-setier. »
« Sème tes haricots à la Saint-Didier, Pour un, tu en auras un millier. »
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Proverbe du jour :
« Il y a des occasions où il vaut mieux perdre que gagner. »
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Événement du jour :
1992 : Le juge italien Giovanni Falcone, symbole de la lutte anti-mafia, est tué avec trois de ses gardes du corps dans un attentat à l'explosif commis près de Palerme, en Sicile.
1934 : Les deux petites ordures de Bonnie et Clyde sont abattus par les flics.
Dans la vraie vie, le couple de gangsters n'a rien de glamour. Ces deux là assassinent par pure plaisir.
Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos (lepoint..fr)
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L'historiette :
Le grand jeu de 77ELEA77
Aujourd’hui, une âme en perdition avait une chance de retrouver le droit chemin. Le moment se rapprochait. Cette âme s’appelait Karl. Alors toujours curieux de voir dans quelle direction son libre-arbitre allait diriger Karl – l’âme ténébreuse du jour – moi Dieu, j’attendais sa sortie de prison après 4340 jours d’enfer terrestre.
Et l’Autre aussi l’attendait, mon frère ennemi, le Tentateur, celui qui ne devait pas être étranger à la folie meurtrière de ce pauvre Karl. Quatre viols, trois meurtres.
- La suite de l'historiette :
- Comme à chaque fois, nous nous disputions gentiment. Lui, pensait plus que jamais que ce pêcheur lui était « acquis ». Et moi, je pensais qu’il y avait toujours une chance, même la plus mince soit-elle, qu’une âme perdue retrouve le droit chemin et fasse vœu de rédemption. Bon j’admettais volontiers, au regard de la liste de ses méfaits, que Karl n’avait rien d’un enfant de cœur. Pourtant comme j’aimais à le croire, il y avait toujours une possibilité. Enfin une « faille » en l’occurrence. L’Autre, l’arrogant, aimait me répéter sans cesse que peu de mortels regrettaient. Sincèrement. En tous les cas, ceux de ce genre-là précisément.
Pourtant je voulais quand même tester la « faille » de Karl. Il y en avait toujours une. Après, entrait malheureusement en jeu ce fichu « libre-arbitre ». Ah celui-là j’en entendais encore parler ! L’Autre s’en délectait jour après jour, nuit après nuit, inlassablement. Des millénaires n’y suffiront pas.
Alors me direz-vous, ce « libre-arbitre » : mon plus bel espoir ? Ma plus belle déception ? Je tergiverse toujours à ce sujet.
Mais le moment crucial se rapprochait, alors d’un souffle, je fis taire le Tentateur pour que nous puissions en jouir ensemble.
Une gamine attendait Karl, une boule d’angoisse dans la gorge. Elle voulait le voir absolument. Elle sentait depuis toujours que c’était vital. L’autre et moi savions que toutes les conditions étaient pleinement réunies : une croisée des destins... comme on aimait les appeler, lui et moi.
L’adolescente s’approcha de Karl lentement, de manière quasi-mécanique. Il n’attendait personne et ne comprit pas tout de suite qui pouvait bien être ce brin de fille tout sec et tout frêle. Pas son genre, au Karl. Il les aimait plus rondouillettes, plus âgées, au moins la trentaine, avec des vêtements moulants, une poitrine généreuse, des lèvres chaudes.. .et voilà... Notre Karl repartait dans la mauvaise direction.
Pendant qu’il laissait errer ses pensées érotiques, la femme-enfant prit son courage à deux mains et d’un coup lui cracha sa vérité : Karl était son père ! Pas possible. Les pensées de Karl s’embrouillaient à présent. Que pouvait-il dire ? Pouvait-il même y croire ? Une « bonne » chose pouvait-elle sortir de toute cette violence ? Sa « mauvaise » vie défila sous ses yeux : son abandon à la naissance, les familles d’accueil mal aimantes, les coups de ceinture avant même ses neuf ans, cette rage qui le consumait depuis du soir au matin, la drogue, le manque, la descente aux enfers et puis les viols pour reprendre un semblant de contrôle, un simulacre de pouvoir, tout ça pour finir en meurtres afin de tout camoufler, effacer, essayer d’oublier... et puis il y a eu ce dernier viol. Celui où il n’avait pas pu tuer sa victime, celui qui l’avait fait condamner.
Voilà ma « faille » ou plutôt « la faille » de Karl... ce simple et ténu espoir qu’il peut y avoir quelque chose de Bon en ce monde. Je jubilais, pensant que l’Autre, fulminerait. Hé bien non ! Il souriait. Dangereusement. Qu’avait-il bien pu manigancer, ce faux-jeton ? Je revenais à la scène et voyais la gamine prendre en un éclair sa décision – satané nom de moi de libre-arbitre ! – et sortir l’arme.
Au moment où le coup partait, l’Autre me lança, ravi : « 2-0, fin de la partie ! »
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Bonne journée à toutes et tous
C'est avec un peu de nostalgie des vacances
qu'on reprend ses petites et pourquoi pas grandes habitudes
tous les matins en buvant tranquillement son café
Mais je suis contente de vous retrouver et de vous lire
Une journée de rangement et de ménage est prévue
moins, beaucoup moins agréable que les vacances !!!
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finies les vacances !!!
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Invité- Invité
Re: Les bonjours et contacts journaliers du Mois de Mai 2016
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Donatien ainsi que les Amaël, Maël, Maëlle et Rogatien.
Prénoms fêtés autrefois :Angèle.
Demain, nous fêterons les Madeleine-Sophie Barat ainsi que les Sophie et Urbain.
Le 24 mai est le 144e jour de l'année du calendrier grégorien, le 145e en cas d'année bissextile. Il reste 221 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 5e jour du mois de prairial dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du canard.
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à Marseille :
le soleil se lève à 6h 06
le soleil se couche à 21h 05
durée d'ensoleillement : 14h 59 (+2mn)
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Célébrations :
• Immeubles en fête
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Célébrations de demain :
• Journée internationale des enfants disparus
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Citation du jour :
« Une grande misère parmi les hommes, c'est qu'ils savent si bien ce qui leur est dû et qu'ils sentent si peu ce qu'ils doivent aux autres. »
Saint François de Sales
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Dicton du jour :
« Frais mai, épaisse tourte, mais peu de vin dans la coupe. »
« Après Sainte-Angèle, le jardinier ne craint plus le gel. »
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Proverbe du jour :
« Grande cité, grande solitude. »
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Événement du jour :
1844 : L'inventeur F. B. Morse envoie le premier message sur la première ligne de télégraphe.
Samuel Morse n'a pas inventé le télégraphe : 50 ans auparavant (1793), le télégraphe optique de Chappe permettait la transmission de dépêches à des centaines de lieues. Il n'a pas non plus inventé le télégraphe électrique : Soemmerring, Steinheil, Gauss et Weber en Allemagne, Ampère en France, Schilling à Saint-Pétersbourg, Richtie et Alexander en Écosse, Wheatstone en Angleterre, avaient déjà trouvé des solutions pour transmettre des messages à l'aide de l'électricité. Le génie de Morse a été de concevoir une machine simple, pratique, efficace, bon marché, robuste et surtout de réussir à convaincre (non sans mal) ses contemporains de réaliser une expérience suffisamment spectaculaire pour frapper les imaginations (la liaison Washington-Baltimore, 40 miles soit 60 km).
[hide="Lire la suite "]On peut noter que le code dit Morse était à l'origine différent de celui qui est utilisé maintenant. C'est l'Allemand Friedrich Gerke qui simplifia ce code, dont une version modifiée sera adopté par l'UIT en 1865. Malgré l'adoption de ce standard international, deux codes restèrent en usage : le code américain (code originel qui a continué à être utilisé aux États-Unis) et le code international (aussi appelé continental parce qu'utilisé principalement en Europe).
Si la machine fut détrônée par la suite par les télégraphes automatiques, téléscripteurs, etc. le code est toujours d'actualité chez les militaires (quoique les transmissions numériques aient tendance à le supplanter) et les radioamateurs qui profitent de sa très grande résistance aux bruits parasites dans leur trafic radio en télégraphie. Cette résistance aux bruits parasites est due à la faible bande passante des signaux morse et donc au meilleur rapport signal/bruit qui permet de passer des messages dans les pires conditions.
Morse était issu d'un milieu calviniste et avait écrit un tract en 1835 intitulé Foreign Conspiracy Against the Liberties of the United States sur un prétendu complot papal pour catholiciser les États-Unis.
[/hide]
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L'historiette :
Une vie qui bascule de Vera Lipska
Ils s’étaient retrouvés avec leurs maigres bagages dans un hangar, faiblement éclairé. Sur le visage de leurs compagnons d’infortune, ils pouvaient lire leur propre désarroi et angoisse. On leur avait assuré que partir était la seule solution. Que n’auraient-ils pourtant pas donné pour rester ? Ils n’arrivaient pas à se convaincre qu’ils allaient retrouver la liberté ; quelle liberté sans terre, sans toit, ni travail ? Serrés les uns contre les autres, ils tentaient de dégager un peu de force face aux événements fous qui se déchaînaient.
[hide="Lire la suite de l'historiette "]On entendit au loin un bateau. Les murmures s’amplifièrent. Tassia pressa Boris de questions :
— Que se passe-t-il ? Que disent-ils ? C’est l’heure du départ ?
Jolie jeune femme blonde, petite et menue, elle triturait nerveusement la manche de son mari, se dressant sur la pointe des pieds pour apercevoir quelque chose. Son mari, à la barbe fournie et à la stature rassurante, l’entoura tendrement et tenta de prendre la mesure des événements. En vain. On ne distinguait rien dans la pénombre et le brouhaha. Des minutes, peut-être des heures, s’étirèrent. Les enfants accrochés à leurs jambes, étourdis de fatigue, s’assirent par terre et finirent par s’endormir ; leurs parents s’assoupirent à leur tour, fuyant la réalité dans un sommeil agité. Tout à coup, on les fit se lever et se mettre en file pour embarquer. Boris rassembla les enfants et s’aperçut que la petite Xénia manquait à l’appel.
— Tassia, Xénia est avec toi ? interrogea le père.
— Non. Mon Dieu, où a-t-elle bien pu passer ?
— Igor et Sacha, avez-vous vu votre sœur ?, s’inquiéta la mère.
— Non, Maman, elle s’est levée tout à l’heure et j’ai cru qu’elle allait s’installer près de toi, répondit l’aîné, maigre adolescent aux cheveux châtain clair.
— Seigneur, nous ne pouvons partir sans elle ! s’écria Tassia, alarmée.
— Ne dramatise pas ; elle ne doit pas être bien loin.
— Xénia ma chérie, viens vite, c’est l’heure du départ, insistait Boris.
— Oui, mon trésor, dépêche-toi, tout le monde t’attend, suppliait Tassia.
— Xénia, Xénia, Xén..., renchérissaient ses frères.
— Elle doit jouer avec une autre enfant, on la retrouvera à bord, tentait de se convaincre le père.
— Tu n’y penses pas ! Pars si tu veux, moi, je reste. Je ne peux abandonner mon enfant ! s’exclama Tassia scandalisée par de tels propos.
Un soldat, alerté par les cris, intima le silence à la mère hystérique.
— Madame, calmez-vous, vous risquez de nous faire repérer et de ruiner ainsi toute notre entreprise.
Mais Tassia continuait de hurler comme une bête fauve et ses cris commençaient à entamer l’optimisme de son mari. Perdant de l’assurance, il tentait cependant de ne pas céder à la panique. Il demanda aux familles proches de faire passer le message et de l’aider à rechercher l’enfant. Alors que le hangar était désormais désert, Xénia restait toujours introuvable. Le chef de la mission militaire française demanda aux parents ce qu’ils comptaient faire. Rester, fut leur seule réponse. Anéantis, incrédules, ils regardèrent le bateau et leur espoir de liberté s’éloigner.
Effrayée par le noir, Xénia cria puis se calma. Elle se rappelait maintenant qu’elle avait joué à cache-cache avec une autre petite fille et s’était cachée au fond d’une malle en osier où elle devait s’être endormie. Elle entendit des gens s’agiter autour d’elle, sûrement ses parents et ses frères qui allaient la délivrer, pensa-t-elle. Pourtant, ce ne fut pas un visage familier qui lui apparut mais celui d’un homme en uniforme avec une moustache.
— Que fais-tu là, ma petite ? lui demanda-t-il intrigué en découvrant l’enfant aux boucles blondes.
— Je me cachais et je me suis endormie.
— Où sont tes parents ?
— Là-bas, fit-elle, en désignant du doigt le fond.
— Où ça, là-bas ? Viens me montrer. Attention, n’oublie pas ton nounours !
L’homme la souleva et la prit par la main ; surprise et effrayée à la fois, Xénia ne reconnaissait aucun visage. Les gens s’écartaient sur son passage en murmurant. Elle saisissait des bribes de phrases, qu’elle ne comprit pas sur le moment :
— ... femme qui criait... départ.
— ... finalement restés...
— Quelle horreur !
— ... doit être seule.
Elle s’accrochait à l’officier pour marcher. Tout tournait autour d’eux, une chaise glissait sur le sol. Arrivée au bout de la salle, elle regarda plus attentivement autour d’elle et commença à paniquer. Elle n’était plus au même endroit ; avant, elle se trouvait dans un local très sombre, mais ici, l’espace très éclairé ressemblait à un salon. Où était-elle donc ? Elle se mit à courir dans tous les sens en appelant ses parents. A ce moment là, elle ressentit un violent mal de cœur. Elle comprit alors que le bateau avançait. Ils avaient donc embarqué.
Vous avez aimé cette œuvre, partagez-la ! [/hide]
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Bonne journée à toutes et tous
D'après les échos le déblocage de la raffinerie
de Fos sur Mer a eu lieu cette nuit par les forces de l'ordre
Dépêchez-vous d'aller faire votre plein de carburant
ils vont surement remettre le couvert...
la CGT se refait une santé... chut on arrête de critiquer
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Aujourd'hui, nous fêtons les Donatien ainsi que les Amaël, Maël, Maëlle et Rogatien.
Prénoms fêtés autrefois :Angèle.
Demain, nous fêterons les Madeleine-Sophie Barat ainsi que les Sophie et Urbain.
Le 24 mai est le 144e jour de l'année du calendrier grégorien, le 145e en cas d'année bissextile. Il reste 221 jours avant la fin de l'année.
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« Une grande misère parmi les hommes, c'est qu'ils savent si bien ce qui leur est dû et qu'ils sentent si peu ce qu'ils doivent aux autres. »
Saint François de Sales
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« Frais mai, épaisse tourte, mais peu de vin dans la coupe. »
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« Grande cité, grande solitude. »
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Événement du jour :
1844 : L'inventeur F. B. Morse envoie le premier message sur la première ligne de télégraphe.
Samuel Morse n'a pas inventé le télégraphe : 50 ans auparavant (1793), le télégraphe optique de Chappe permettait la transmission de dépêches à des centaines de lieues. Il n'a pas non plus inventé le télégraphe électrique : Soemmerring, Steinheil, Gauss et Weber en Allemagne, Ampère en France, Schilling à Saint-Pétersbourg, Richtie et Alexander en Écosse, Wheatstone en Angleterre, avaient déjà trouvé des solutions pour transmettre des messages à l'aide de l'électricité. Le génie de Morse a été de concevoir une machine simple, pratique, efficace, bon marché, robuste et surtout de réussir à convaincre (non sans mal) ses contemporains de réaliser une expérience suffisamment spectaculaire pour frapper les imaginations (la liaison Washington-Baltimore, 40 miles soit 60 km).
[hide="Lire la suite "]On peut noter que le code dit Morse était à l'origine différent de celui qui est utilisé maintenant. C'est l'Allemand Friedrich Gerke qui simplifia ce code, dont une version modifiée sera adopté par l'UIT en 1865. Malgré l'adoption de ce standard international, deux codes restèrent en usage : le code américain (code originel qui a continué à être utilisé aux États-Unis) et le code international (aussi appelé continental parce qu'utilisé principalement en Europe).
Si la machine fut détrônée par la suite par les télégraphes automatiques, téléscripteurs, etc. le code est toujours d'actualité chez les militaires (quoique les transmissions numériques aient tendance à le supplanter) et les radioamateurs qui profitent de sa très grande résistance aux bruits parasites dans leur trafic radio en télégraphie. Cette résistance aux bruits parasites est due à la faible bande passante des signaux morse et donc au meilleur rapport signal/bruit qui permet de passer des messages dans les pires conditions.
Morse était issu d'un milieu calviniste et avait écrit un tract en 1835 intitulé Foreign Conspiracy Against the Liberties of the United States sur un prétendu complot papal pour catholiciser les États-Unis.
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L'historiette :
Une vie qui bascule de Vera Lipska
Ils s’étaient retrouvés avec leurs maigres bagages dans un hangar, faiblement éclairé. Sur le visage de leurs compagnons d’infortune, ils pouvaient lire leur propre désarroi et angoisse. On leur avait assuré que partir était la seule solution. Que n’auraient-ils pourtant pas donné pour rester ? Ils n’arrivaient pas à se convaincre qu’ils allaient retrouver la liberté ; quelle liberté sans terre, sans toit, ni travail ? Serrés les uns contre les autres, ils tentaient de dégager un peu de force face aux événements fous qui se déchaînaient.
[hide="Lire la suite de l'historiette "]On entendit au loin un bateau. Les murmures s’amplifièrent. Tassia pressa Boris de questions :
— Que se passe-t-il ? Que disent-ils ? C’est l’heure du départ ?
Jolie jeune femme blonde, petite et menue, elle triturait nerveusement la manche de son mari, se dressant sur la pointe des pieds pour apercevoir quelque chose. Son mari, à la barbe fournie et à la stature rassurante, l’entoura tendrement et tenta de prendre la mesure des événements. En vain. On ne distinguait rien dans la pénombre et le brouhaha. Des minutes, peut-être des heures, s’étirèrent. Les enfants accrochés à leurs jambes, étourdis de fatigue, s’assirent par terre et finirent par s’endormir ; leurs parents s’assoupirent à leur tour, fuyant la réalité dans un sommeil agité. Tout à coup, on les fit se lever et se mettre en file pour embarquer. Boris rassembla les enfants et s’aperçut que la petite Xénia manquait à l’appel.
— Tassia, Xénia est avec toi ? interrogea le père.
— Non. Mon Dieu, où a-t-elle bien pu passer ?
— Igor et Sacha, avez-vous vu votre sœur ?, s’inquiéta la mère.
— Non, Maman, elle s’est levée tout à l’heure et j’ai cru qu’elle allait s’installer près de toi, répondit l’aîné, maigre adolescent aux cheveux châtain clair.
— Seigneur, nous ne pouvons partir sans elle ! s’écria Tassia, alarmée.
— Ne dramatise pas ; elle ne doit pas être bien loin.
— Xénia ma chérie, viens vite, c’est l’heure du départ, insistait Boris.
— Oui, mon trésor, dépêche-toi, tout le monde t’attend, suppliait Tassia.
— Xénia, Xénia, Xén..., renchérissaient ses frères.
— Elle doit jouer avec une autre enfant, on la retrouvera à bord, tentait de se convaincre le père.
— Tu n’y penses pas ! Pars si tu veux, moi, je reste. Je ne peux abandonner mon enfant ! s’exclama Tassia scandalisée par de tels propos.
Un soldat, alerté par les cris, intima le silence à la mère hystérique.
— Madame, calmez-vous, vous risquez de nous faire repérer et de ruiner ainsi toute notre entreprise.
Mais Tassia continuait de hurler comme une bête fauve et ses cris commençaient à entamer l’optimisme de son mari. Perdant de l’assurance, il tentait cependant de ne pas céder à la panique. Il demanda aux familles proches de faire passer le message et de l’aider à rechercher l’enfant. Alors que le hangar était désormais désert, Xénia restait toujours introuvable. Le chef de la mission militaire française demanda aux parents ce qu’ils comptaient faire. Rester, fut leur seule réponse. Anéantis, incrédules, ils regardèrent le bateau et leur espoir de liberté s’éloigner.
Effrayée par le noir, Xénia cria puis se calma. Elle se rappelait maintenant qu’elle avait joué à cache-cache avec une autre petite fille et s’était cachée au fond d’une malle en osier où elle devait s’être endormie. Elle entendit des gens s’agiter autour d’elle, sûrement ses parents et ses frères qui allaient la délivrer, pensa-t-elle. Pourtant, ce ne fut pas un visage familier qui lui apparut mais celui d’un homme en uniforme avec une moustache.
— Que fais-tu là, ma petite ? lui demanda-t-il intrigué en découvrant l’enfant aux boucles blondes.
— Je me cachais et je me suis endormie.
— Où sont tes parents ?
— Là-bas, fit-elle, en désignant du doigt le fond.
— Où ça, là-bas ? Viens me montrer. Attention, n’oublie pas ton nounours !
L’homme la souleva et la prit par la main ; surprise et effrayée à la fois, Xénia ne reconnaissait aucun visage. Les gens s’écartaient sur son passage en murmurant. Elle saisissait des bribes de phrases, qu’elle ne comprit pas sur le moment :
— ... femme qui criait... départ.
— ... finalement restés...
— Quelle horreur !
— ... doit être seule.
Elle s’accrochait à l’officier pour marcher. Tout tournait autour d’eux, une chaise glissait sur le sol. Arrivée au bout de la salle, elle regarda plus attentivement autour d’elle et commença à paniquer. Elle n’était plus au même endroit ; avant, elle se trouvait dans un local très sombre, mais ici, l’espace très éclairé ressemblait à un salon. Où était-elle donc ? Elle se mit à courir dans tous les sens en appelant ses parents. A ce moment là, elle ressentit un violent mal de cœur. Elle comprit alors que le bateau avançait. Ils avaient donc embarqué.
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Bonne journée à toutes et tous
D'après les échos le déblocage de la raffinerie
de Fos sur Mer a eu lieu cette nuit par les forces de l'ordre
Dépêchez-vous d'aller faire votre plein de carburant
ils vont surement remettre le couvert...
la CGT se refait une santé... chut on arrête de critiquer
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Invité- Invité
Re: Les bonjours et contacts journaliers du Mois de Mai 2016
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Madeleine-Sophie Barat ainsi que les Sophie et Urbain.
Demain, nous fêterons les Bérenger ainsi que les Bérengère.
Le 25 mai est le 145e jour de l'année du calendrier grégorien, le 146e en cas d'année bissextile. Il reste 220 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 6e jour du mois de prairial dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la mélisse.
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à Marseille :
le soleil se lève à 6h 05
le soleil se couche à 21h 06
durée d'ensoleillement : 15h (+2mn)
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Célébrations :
• Journée internationale des enfants disparus
Célébrations de demain :
• La Fête-Dieu
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Citation du jour :
« Nous sommes plus jaloux de la considération des autres que de leur estime. »
Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux
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Dicton du jour :
« Soleil à la Saint-Urbain, présage une année de vin. »
« Gelée le soir de Saint-Urbain, Anéantit fruits, pain, vin. »
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Proverbe du jour :
« Demande au ciel une bonne récolte et continue à labourer. »
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Événement du jour :
1977 : Première à Hollywood de Starwars (La Guerre des Étoiles), du metteur en scène George Lucas. Réalisé avec un budget plus que modeste de 10 millions de dollars, le film sera un succès instantané et sera le précurseur de deux autres longs-métrages dans le même style, The Empire Strikes Back et The Return Of The Jedi (L'Empire contre-attaque et Le Retour de Jedi).
1720 : Un navire marchand apporte à Marseille la peste qui tuera 100 000 Provençaux
Pour éviter de perdre une cargaison précieuse, les armateurs du Grand Saint Antoine bafouent le règlement sanitaire.
Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos. (source le point).Parce qu'une poignée d'armateurs refusent de perdre une cargaison d'étoffes précieuses, 100 000 Marseillais et Provençaux sont emportés par la peste bubonique. Plus de 40 000 morts rien que dans la cité phocéenne. Autant que lors d'un règlement de compte entre trafiquants de drogue... Le tiers des habitants de l'époque. La tragédie débute le 25 mai 1720 avec l'arrivée dans le Vieux Port du Grand Saint Antoine, affrété l'année précédente par des armateurs marseillais. Le navire revient du Levant (la Syrie actuelle) les flancs bourrés de djihadistes français, d'étoffes précieuses et de balles...
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L'historiette :
Le Tilleul d'Amour, une belle histoire d'Auvergne.
Cinq années avait suffi à Pierre Gravières pour faire fortune et oublier Maria Chardel.
Sur le pas des portes, dans les chemins, à la fontaine, chacun se communiquait l'invraisemblable nouvelle :
- Il est arrivé hier soir, dans une auto comme un Président !
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Bonne journée à toutes et tous
Mercredi et j'ai ma Miss ce midi
un moment de bonheur, de joie, de plaisir partagé
Finalement je crois que le soleil va l'emporter
Les grévistes sont toujours à leur poste
il semblerait, sur les barrages,
à croire que la CGT se languit que la droite
revienne aux affaires... allez savoir...
On ne va pas épiloguer la dessus toute la journée
il y a déjà assez des médias qui rabâchent sans cesse
la même litanie et sans se lasser, en boucle.
Sur ce bon mercredi à vous.
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Madeleine-Sophie Barat ainsi que les Sophie et Urbain.
Demain, nous fêterons les Bérenger ainsi que les Bérengère.
Le 25 mai est le 145e jour de l'année du calendrier grégorien, le 146e en cas d'année bissextile. Il reste 220 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 6e jour du mois de prairial dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la mélisse.
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à Marseille :
le soleil se lève à 6h 05
le soleil se couche à 21h 06
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• Journée internationale des enfants disparus
Célébrations de demain :
• La Fête-Dieu
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Citation du jour :
« Nous sommes plus jaloux de la considération des autres que de leur estime. »
Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux
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Dicton du jour :
« Soleil à la Saint-Urbain, présage une année de vin. »
« Gelée le soir de Saint-Urbain, Anéantit fruits, pain, vin. »
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Proverbe du jour :
« Demande au ciel une bonne récolte et continue à labourer. »
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Événement du jour :
1977 : Première à Hollywood de Starwars (La Guerre des Étoiles), du metteur en scène George Lucas. Réalisé avec un budget plus que modeste de 10 millions de dollars, le film sera un succès instantané et sera le précurseur de deux autres longs-métrages dans le même style, The Empire Strikes Back et The Return Of The Jedi (L'Empire contre-attaque et Le Retour de Jedi).
1720 : Un navire marchand apporte à Marseille la peste qui tuera 100 000 Provençaux
Pour éviter de perdre une cargaison précieuse, les armateurs du Grand Saint Antoine bafouent le règlement sanitaire.
Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos. (source le point).Parce qu'une poignée d'armateurs refusent de perdre une cargaison d'étoffes précieuses, 100 000 Marseillais et Provençaux sont emportés par la peste bubonique. Plus de 40 000 morts rien que dans la cité phocéenne. Autant que lors d'un règlement de compte entre trafiquants de drogue... Le tiers des habitants de l'époque. La tragédie débute le 25 mai 1720 avec l'arrivée dans le Vieux Port du Grand Saint Antoine, affrété l'année précédente par des armateurs marseillais. Le navire revient du Levant (la Syrie actuelle) les flancs bourrés de djihadistes français, d'étoffes précieuses et de balles...
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L'historiette :
Le Tilleul d'Amour, une belle histoire d'Auvergne.
Cinq années avait suffi à Pierre Gravières pour faire fortune et oublier Maria Chardel.
Sur le pas des portes, dans les chemins, à la fontaine, chacun se communiquait l'invraisemblable nouvelle :
- Il est arrivé hier soir, dans une auto comme un Président !
- Lire la suite de l'historiette :
- - Croyez-vous ! Il doit se marier en Normandie avec la fille d'un millionnaire...
- Pauvre Maria Chardel ! Elle va le regretter son Pierre... Ah ! Si le père Chardel avait su !
Mais allez deviner que cette tête brûlée de Pierre Gravières, ce "marailleur" des bois, ce
valet qui ne restait pas un mois dans la même "borde", pouvait devenir riche un jour !
Et les rideaux des fenêtres se soulevaient au passage de Pierre, mais lui ne voyait rien, après cinq ans d’absence, il reprenait le contact avec le pays natal.
Il était parti un soir que le père Chardel lui avait refusé brutalement la main de sa fille Maria. Que voulez-vous ! Ils possédaient un "bien" de huit vaches... les Chardel...
Les premières années, il connu la misère, les dures journées de "chine", la pluie, la boue, le froid, la faim. Et la souffrance de son amour humilié était au fond de toutes ses rancœurs.
Mais ce grand garçon, large d'épaules, au visage mâle, au front volontaire sous les cheveux noirs et drus avait tout vaincu, il allait bientôt épouser la fille unique de Grorimond, le riche quincaillier de Challes, près du Mans, où lui même était établi ferrailleur en gros.
Lorsqu'il interrogeait ses vieux parents sur ce mariage ceux-ci lui répondait :
- Pierre, tu devrais te marier à une fille de chez nous, si elles ne sont pas très riches, elles sont travailleuses, économes, bonnes ménagères et au moins... vous vous comprendriez, tandis qu'avec ces "étrangères"...
Pierre se mettait à rire et raillait :
- Ah ! Oui... Les filles de chez nous, merci, je ne veux plus en entendre parler !
Il songeait à Maria et se sentait fort.
Depuis son arrivée, il n'avait pas éprouvé la curiosité de savoir ce qu'elle était devenue, il ne désirait pas la revoir.
Mais le hasard veillait...
Un après-midi que Pierre longeait la rivière, il surprit un groupe de baigneuses et reconnut parmi elles... Maria Chardel.
Cette rencontre fortuite lui rappela tout un passé qu'il croyait mort.
En s'en revenant par les entiers blancs de soleil, croulants de pierrailles, parfumés de genêts et de thym, une grande lassitude l'accabla.
Il s'assit sur une pierre, en proie à des rêveries tristes. Des lézards chauffaient leurs dos mordorés autour de lui, la rivière moirée coulait au fond du val et dans le ciel de juin, d'un bleu dur, un milan décrivait de larges cercles.
Une envie bête de pleurer le prit.
Le goût amer des baisers, mouillés de larmes, de Maria lui revint aux lèvres.
Malgré les ans et l'oubli menteur, il se ressouvenait avec vivacité du son brisé de sa voix, de l'odeur de ses cheveux, de l'âcre saveur de sa bouche et même de la couleur mauve du soir d'adieu sous le tilleul.
Dès lors, il mesura sa faiblesse, perdit sa joyeuse insouciance, devint taciturne.
Il avait beau lutter, il était trop faible contre le souvenir. Une passion violente flambait de nouveau dans son cœur.
Sa vieille mère, avec la sûre intuition des femmes, devinait son tourment, elle le surprit, un jour, à grimper sur le "Chastet", un suq tout rond, d'où la vue dominait le village voisin de Peyrechave et la maison des ...Chardel.
Chaque soir, maintenant, il montait sur la colline et là, couché dans les herbes, il regardait trembloter la lumière des Chardel et ne redescendait que lorsqu'elle s'était éteinte.
Dans la nuit calme de juin, les cigales chantaient, des parfums de fleurs flottaient dans l'air tiède... Pierre regagnait sa maison, le cœur lourd.
Il s'oubliait à rêvasser devant le feu, durant des heures. Les deux vieux l'observaient en hochant la tête :
- Le "drôle" a quelque chose.
Se confiaient-ils, lorsqu'il n'était pas là.
Un soir, Pierre Gravière ne monta pas au "Chastet" et avant de se coucher, il dit brusquement :
- L'air du pays ne me vaut rien. Maman ! Prépare ma valise, je pars demain, dans un mois je me marierai, vous viendrez à la noce.
- Eh ! Tu n'y penses pas, pauvre ! S'exclama sa mère, c'est la Saint-Estèphe dimanche, tu passeras bien la fête avec nous et je te ferai de ses "Fougnardes" dont tu es si gourmand...
Il ne répondit pas, mais le lendemain il ne parlait plus de partir, toute la nuit il avait ressassé ses souvenirs des bals d'antan, quand il dansait avec Maria.
Le jour de la fête arriva, il alla au bal et Maria aussi.
Elle était toujours jolie, petite et fine, avec ses cheveux noirs et frisés, ses yeux bleus et rieurs fendus en amande, son teint de pain bis, rose aux joues et le sourire éclatant de ses lèvres rouges sur les dents blanches.
Dès qu'ils s’aperçurent ils tournèrent la tête, mais la puissance du souvenir les poussa l'un vers l'autre.
L'accordéon de Pierretou exhalait cette valse qu'ils avaient tant aimée jadis :
J'ai fait l'amour cinq à six mois
Dans la ville de Rennes...
Sans mot dire, ils s'enlacèrent et se perdirent dans le tourbillon des valseurs.
Ils dansèrent tard dans la nuit et lorsqu'il l'accompagna par les prés piqués des feux des verts luisants, il senti frissonner contre lui le corps chaud de Maria retrouvée.
Avant de se séparer, il demanda :
- Maria, tu n'es pas fiancée ?
- Non, répondit-elle simplement. Et toi, Pierre, on dit que tu vas te marier en Normandie...
Il ébaucha un geste vague et murmura :
- Je ne sais pas, je crois que j'en ai plus envie...
Et de peur de troubler le silence qui suivit, ils se quittèrent mais se sourirent comme autrefois, des larmes brillaient dans les yeux bleus de Maria.
Les soirées d'été en Auvergne sont chargées d'Amour, capiteuses, gonflées de sève et veloutées comme des joues de bergères.
Pierre et Maria se rencontraient maintenant chaque soir, sous le tilleul qui étendait sa ramure odorante près d'une vieille grange, à mi-chemin entre les deux villages, on l'appelait le "Tilleul d'Amour" et il méritait bien son nom car depuis des générations, les couples qu'il avait unis ne se comptaient plus.
Et juillet arriva, Pierre gravières n'était pas encore reparti.
Il se sentait tout près de la terre, une vie forte bouillonnait dans sa chair.
Un après-midi que le soleil chauffait à blanc, il monta sur le "Chastet". Les villages alentour, dormaient dans un tremblotement de lumière. Et là-bas, au balcon gris des Chardel, la robe de Maria faisait un tache vivante.
Il dévala du suc, passa la rivière sur le pont en bois, traversa le village aux maisons closes, aux chats sommeillants et se trouva devant la demeure des Chardel.
Il poussa la porte, Maria était seule, elle l’accueillit en rougissant. Elle fleurait le linge blanc et la lavande.
Il la pressa dans ses bras, s'assit à côté d'elle, près de la table, sur le banc rugueux, chercha ses lèvres.
La pièce était obscure et fraîches, le grillon chantait dans la cendre, au loin, on entendait l'appel sonore d'un pâtre et le grincement d'un char, chargé de foin, qui descendait les côtes...
Dans le logis, le silence se prolongeait, Pierre le rompit :
- Je repars en Normandie... J'ai besoin d'une femme gente, bonne et vaillante à l'ouvrage comme toi... Veux-tu m'accompagner Maria ?
- Je veux bien, Pierre ! Répondit-elle.
Et le soir, Pierre gravières, devant la soupière fumante, sous la lampe, annonça simplement à ses parents :
- J'épouserai Maria Chardel.
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Bonne journée à toutes et tous
Mercredi et j'ai ma Miss ce midi
un moment de bonheur, de joie, de plaisir partagé
Finalement je crois que le soleil va l'emporter
Les grévistes sont toujours à leur poste
il semblerait, sur les barrages,
à croire que la CGT se languit que la droite
revienne aux affaires... allez savoir...
On ne va pas épiloguer la dessus toute la journée
il y a déjà assez des médias qui rabâchent sans cesse
la même litanie et sans se lasser, en boucle.
Sur ce bon mercredi à vous.
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Invité- Invité
Re: Les bonjours et contacts journaliers du Mois de Mai 2016
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Un éléphant rencontre un boa pour la première fois.
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Intrigué, il lui demande :
- "T'es bizarre comme bestiole..
- Tu fais comment pour te déplacer ? T’as même pas de jambes!
- Et bien, c'est simple, je me déplace en rampant...
- Ah ok....!
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L'éléphant commence à repartir mais encore intrigué il revient et demande au serpent :
- Excuse-moi, mais comment tu fais pour te reproduire ? T’as pas de testicules...
- T'es chiant à la fin ! De quoi tu te mêles, je ponds des œufs et je n'en ai pas besoin...
- Ah ok...!
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L'éléphant reprend son chemin mais il se retourne à nouveau vient s'asseoir devant le boa et lui dit:
- Je suis désolé de te déranger encore... Mais tu fais comment pour te nourrir ? T’as pas de mains ?
- T’es vraiment chiant toi ! Je m'enroule autour du casse-croute. J'ouvre grand ma gueule comme ça et j'engloutis ma proie direct !
- Ok ... si j'ai bien compris ..
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Tu rampes...
T’as pas de couilles...
T'as une grande gueule.
Tu ne ferais pas de la politique par hasard ?
Re: Les bonjours et contacts journaliers du Mois de Mai 2016
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Le Palais Longchamp Marseille (j'y ai traine mes guêtres jeunes
Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Bérenger ainsi que les Bérengère.
Demain, nous fêterons les Augustin de Cantorbéry.
Le 26 mai est le 146e jour de l'année du calendrier grégorien, le 147e en cas d'année bissextile. Il reste 219 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 7e jour du mois de prairial dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du fromental.
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à Marseille :
le soleil se lève à 6h 04
le soleil se couche à 21h 07
durée d'ensoleillement : 15h 02 (+2mn)
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Célébrations :
• La Fête-Dieu
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Citation du jour :
« Ce pour quoi tu acceptes de mourir, c'est cela seul dont tu peux vivre. »
Antoine de Saint-Exupéry
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Dicton du jour :
« Tant que mai n'est pas au vingt-huit, l'hiver n'est pas tout à fait cuit. »
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Proverbe du jour :
« Chaque vin a sa lie. »
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Événement du jour :
1946 : Dr Petiot est exécuté après avoir été reconnu coupable de 24 meurtres.
1791 : les débuts du musée du Louvre.
Par décret est crée le Muséum central des arts de la République dans l'ancienne résidence royale, abandonnée par Louis XIV au profit de château de Versailles. Le Louvre n'était plus occupé que pour des visites royales ou des réunions des conseils royaux. La IIIème République le déclare "propriété de l'État", et lui donne son statut actuel de musée national. Il est le 3ème plus grand musée du monde. On y trouve notamment la Joconde de Léonard de Vinci.
1755 : Le bandit Louis Mandrin est roué vif à Valence après sa capture en Savoie.
À la tête de 500 fusiliers déguisés en paysans, le capitaine La Morlière enlève le contrebandier dans son repaire savoyard.
Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos (source Le point)
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L'historiette :
La vengeance, ça fait du bien là où on a mal de Plotine
— Fais attention à celui-ci, insiste l'infirmière en désignant à sa collègue un homme avachi, semblant dormir, et qui se redresse brusquement sur leur passage, même sous traitement on ne sait jamais comment il va réagir. »
La jeune stagiaire essaie de mémoriser toutes les consignes de l'infirmière et prend des notes fébrilement. Le long couloir orange lui paraît interminable pendant qu'elles passent, de chambre en chambre, distribuer les pilules bleues, roses ou violettes, certaines assorties de quelques gouttes d'un breuvage apparemment inoffensif.
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Bonne journée à toutes et tous
un jour de chienlit à ce qu'ils disent
que chacun défendent ses intérêts
dans le respect des uns et des autres
C'est ce qui fait le fond de commerce de la démocratie
ces nos idées, nos opinions différentes qui font la richesse
de nos libertés de penser et chacun voit midi à sa porte
C'est paradoxal quand même on soutient les grévistes
mais on se bat pour un plein d'essence
Cherchez l'erreur...
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Le Palais du Pharo Marseille maintenant siège de la Métropole
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Le Palais Longchamp Marseille (j'y ai traine mes guêtres jeunes
Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Bérenger ainsi que les Bérengère.
Demain, nous fêterons les Augustin de Cantorbéry.
Le 26 mai est le 146e jour de l'année du calendrier grégorien, le 147e en cas d'année bissextile. Il reste 219 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 7e jour du mois de prairial dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du fromental.
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à Marseille :
le soleil se lève à 6h 04
le soleil se couche à 21h 07
durée d'ensoleillement : 15h 02 (+2mn)
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Célébrations :
• La Fête-Dieu
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« Ce pour quoi tu acceptes de mourir, c'est cela seul dont tu peux vivre. »
Antoine de Saint-Exupéry
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Dicton du jour :
« Tant que mai n'est pas au vingt-huit, l'hiver n'est pas tout à fait cuit. »
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Proverbe du jour :
« Chaque vin a sa lie. »
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Événement du jour :
1946 : Dr Petiot est exécuté après avoir été reconnu coupable de 24 meurtres.
1791 : les débuts du musée du Louvre.
Par décret est crée le Muséum central des arts de la République dans l'ancienne résidence royale, abandonnée par Louis XIV au profit de château de Versailles. Le Louvre n'était plus occupé que pour des visites royales ou des réunions des conseils royaux. La IIIème République le déclare "propriété de l'État", et lui donne son statut actuel de musée national. Il est le 3ème plus grand musée du monde. On y trouve notamment la Joconde de Léonard de Vinci.
1755 : Le bandit Louis Mandrin est roué vif à Valence après sa capture en Savoie.
À la tête de 500 fusiliers déguisés en paysans, le capitaine La Morlière enlève le contrebandier dans son repaire savoyard.
Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos (source Le point)
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L'historiette :
La vengeance, ça fait du bien là où on a mal de Plotine
— Fais attention à celui-ci, insiste l'infirmière en désignant à sa collègue un homme avachi, semblant dormir, et qui se redresse brusquement sur leur passage, même sous traitement on ne sait jamais comment il va réagir. »
La jeune stagiaire essaie de mémoriser toutes les consignes de l'infirmière et prend des notes fébrilement. Le long couloir orange lui paraît interminable pendant qu'elles passent, de chambre en chambre, distribuer les pilules bleues, roses ou violettes, certaines assorties de quelques gouttes d'un breuvage apparemment inoffensif.
- Lire la suite de l'historiette :
- — Il a l'air tellement gentil pourtant, dit-elle avec un sourire niais.
— Ne t'y fie pas, il a bouffé deux de ses marmots. C'est un ogre, répond l'ancienne tout en recomptant avec application ses cachets.
— Mon Dieu, je me demande si je n'aurais pas mieux fait d'aller en chirurgie esthétique, gémit la blondinette en suivant sa consœur dans la pharmacie, mais le Docteur House a tellement insisté pour que je vienne.
L'infirmière suspend un moment le cérémonial du comptage des cachets et jette un regard interrogateur vers la jeune stagiaire. Le Docteur House ? Comment cette mijaurée peut-elle connaître le plus célèbre médecin de la baie de San Francisco ?
Cependant, elle revient à ses médicaments et refait pour la quinzième fois le décompte de ses pilules. C'est ainsi, qu'au fil des ans, sans s'en rendre compte, elle a rajouté chaque année un contrôle supplémentaire, obsédée qu'elle est à l'idée qu'un psychotique puisse n'avoir pas eu sa dose.
— Il me manque une pilule violette, dit-elle, livide, et la voilà qui compte une seizième fois, allongeant ainsi le rituel. A partir du lendemain, c'est sûr, elle comptera seize fois.
La blondinette observe, l'air songeur. Quelque chose lui dit qu'elle aurait peut-être mieux fait de trouver un prétexte quelconque pour refuser ce stage et elle se met à regretter celui qu'elle avait projeté dans le service de chirurgie esthétique du professeur Le Hideux, mais son père avait été intraitable, le Docteur House était un ami.
Enfin, le compte y est et l'infirmière se décide à refermer le placard aux stupéfiants, comme à regret.
— Vous connaissez le Docteur House ? demande-t-elle d'un air détaché.
— Oui, répond la jeune fille en toute confiance, je l'ai rencontré au cours d'une chasse au chevreuil que Père avait organisée.
La main de la soignante se crispe sur la clé du placard à tel point que celle-ci se casse sous la pression. Comment ? Le Docteur House court les chasses au chevreuil alors qu'il n'a pas une seconde à lui consacrer, se disant débordé de travail ?
Elle se souvient avec émotion de leur folle nuit d'amour quand elle avait vingt-deux ans et voilà dix ans qu'elle attend qu'il se manifeste de nouveau, lui qui lui avait dit en partant : « A bientôt ! ».
Une bouffée de haine lui monte au cerveau. Cette bouffée, elle la connaît, c'est celle qu'elle avait éprouvée envers le chauffard qui avait écrasé son chien. Ce chauffard, elle s'était pourtant forcée à le revoir et à sympathiser avec lui jusqu'à ce qu'elle puisse verser, dans son whisky, quelques gouttes du breuvage apparemment inoffensif du placard aux stupéfiants. Il n'avait plus donné de nouvelles.
Oui, le lendemain, le compte n'y était pas, il manquait un flacon... Ahahahahah, il ne fallait plus y penser. Non, ne plus y penser, seulement recompter pour être certaine de ne pas avoir recommencé. Elle savait qu'elle était capable du pire quand cette haine la submergeait.
— Je ne chasse pas moi-même, continuait la nymphette, je n'en suis pas capable, dit-elle en minaudant, je me demande d'ailleurs pourquoi Père tient toujours à ce que je sois présente, je me sens si sotte au cours des conversations et je sais bien que tous les compliments sur ma personne ne sont que pure politesse, rajoute-t-elle en déplaçant une mèche de ses cheveux platine et en gonflant sa poitrine 90 E.
L'infirmière en chef ne dit rien. C'est l'heure du déjeuner et, à la suite, celle de la sieste pour les malades et de la pause pour le personnel.
Vers 16 heures, alors qu'elle reprend son service, l'infirmière dit en souriant à la jeune fille :
— Zut, j'ai oublié le traitement du malade de la chambre 12, je retourne à la pharmacie en vitesse, pouvez-vous entrer dans la chambre et lui tenir compagnie en m'attendant ? Il est inoffensif.
La blondinette acquiesce, tout heureuse de la confiance qu'on lui témoigne. Dans son bureau l'infirmière prend le dossier du patient de la chambre 12. Une note s'en échappe : « Attention, ce patient a étranglé son épouse qui l'avait dérangé pendant qu'il regardait « Des chiffres et des lettres », ne jamais intervenir pendant cette émission ».
Des hurlements et le signal d'alarme font se précipiter le personnel chambre 12 pour y trouver un patient en train de finir d'étrangler une stagiaire sans vie pendant qu'à l'écran Bertrand explique comment obtenir 612 avec 100 – 6 – 8 et 4.
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Bonne journée à toutes et tous
un jour de chienlit à ce qu'ils disent
que chacun défendent ses intérêts
dans le respect des uns et des autres
C'est ce qui fait le fond de commerce de la démocratie
ces nos idées, nos opinions différentes qui font la richesse
de nos libertés de penser et chacun voit midi à sa porte
C'est paradoxal quand même on soutient les grévistes
mais on se bat pour un plein d'essence
Cherchez l'erreur...
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Le Palais du Pharo Marseille maintenant siège de la Métropole
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Invité- Invité
Re: Les bonjours et contacts journaliers du Mois de Mai 2016
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Augustin de Cantorbéry.
Demain, nous fêterons les Germain.
Prénoms fêtés autrefois : Ildevert.
Le 27 mai est le 147e jour de l'année du calendrier grégorien, le 148e en cas d'année bissextile. Il reste 218 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 8e jour du mois de prairial dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du martagon.
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à Marseille :
le soleil se lève à 6h 03
le soleil se couche à 21h 07
durée d'ensoleillement : 15h 04 (+2mn)
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Citation du jour :
« Si l'esclavage n'est pas mauvais, rien n'est mauvais. »
Abraham Lincoln
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Dicton du jour :
« Celui qui s'allège avant le mois de mai, certainement ne sait pas ce qu'il fait. »
« À Saint-Ildevert, est mort tout arbre qui n'est point vert. »
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Proverbe du jour :
« Ce ne sont pas les richesses qui font le bonheur, c'est l'usage que l'on en fait. »
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Événement du jour :
1834 : Prosper Mérimée devient inspecteur général des Monuments historiques.
C'est à son patient travail de mise en garde que toute la société française prendra peu à peu conscience de la richesse patrimoniale que nos pères nous ont léguée. Grâce à lui un travail de protection, de préservation et de restauration des héritages architecturaux de notre passé est entrepris
1931 : Premier vol humain dans la stratosphère. Le professeur Auguste Piccard, un savant suisse, et son assistant, l'ingénieur Charles Kipfer, montent en ballon jusqu'à 15.500 mètres.
1941 : Le fabuleux destin de Sam le chat, qui survit à trois naufrages.
Réalité ou légende ? Réchappé du cuirassé "Bismarck" en train de couler, Sam survit à deux naufrages de navires anglais.
Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos (source le Point)
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L'historiette :
Sans issue de Seja
Il courait à s’en rompre le cou. Tout autour – l’obscurité. Et le sifflement des balles.
Quand l’une d’entre elles l’atteignit à l’épaule, il sentit le feu parcourir ses veines et la souffrance obscurcir sa vision. Mais il ne ralentit pas.
Il savait que s’arrêter signifiait mourir.
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Bonne journée à toutes et tous
Profitons du soleil, le mauvais temps est annoncé
pour tout le weekend, la pluie fera du bien à la nature
Faut positiver et pas négativer sur le temps qu'il fait
Une journée tranquille pour moi et vous ?
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Vallon des Auffes Marseille
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Augustin de Cantorbéry.
Demain, nous fêterons les Germain.
Prénoms fêtés autrefois : Ildevert.
Le 27 mai est le 147e jour de l'année du calendrier grégorien, le 148e en cas d'année bissextile. Il reste 218 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 8e jour du mois de prairial dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du martagon.
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le soleil se couche à 21h 07
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« Si l'esclavage n'est pas mauvais, rien n'est mauvais. »
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Dicton du jour :
« Celui qui s'allège avant le mois de mai, certainement ne sait pas ce qu'il fait. »
« À Saint-Ildevert, est mort tout arbre qui n'est point vert. »
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Proverbe du jour :
« Ce ne sont pas les richesses qui font le bonheur, c'est l'usage que l'on en fait. »
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Événement du jour :
1834 : Prosper Mérimée devient inspecteur général des Monuments historiques.
C'est à son patient travail de mise en garde que toute la société française prendra peu à peu conscience de la richesse patrimoniale que nos pères nous ont léguée. Grâce à lui un travail de protection, de préservation et de restauration des héritages architecturaux de notre passé est entrepris
1931 : Premier vol humain dans la stratosphère. Le professeur Auguste Piccard, un savant suisse, et son assistant, l'ingénieur Charles Kipfer, montent en ballon jusqu'à 15.500 mètres.
1941 : Le fabuleux destin de Sam le chat, qui survit à trois naufrages.
Réalité ou légende ? Réchappé du cuirassé "Bismarck" en train de couler, Sam survit à deux naufrages de navires anglais.
Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos (source le Point)
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L'historiette :
Sans issue de Seja
Il courait à s’en rompre le cou. Tout autour – l’obscurité. Et le sifflement des balles.
Quand l’une d’entre elles l’atteignit à l’épaule, il sentit le feu parcourir ses veines et la souffrance obscurcir sa vision. Mais il ne ralentit pas.
Il savait que s’arrêter signifiait mourir.
- Lire la suite de l'historiette :
- Chaque foulée supplémentaire lui donnait une chance de s’en sortir.
Serrant son bras contre lui, il n’avait plus qu’une seule idée en tête – atteindre la grille. C’était sa seule chance.
Malgré les ténèbres, il la vit soudain. Là, juste à quelques mètres.
Sans ralentir, il se jeta dessus.
L’escalader ne fut pas une mince affaire avec un seul bras valide.
Alors que sa main tentait de s’accrocher pour ne pas tomber, il sentit le métal froid pénétrer sa chair. Des barbelés.
Comment avait-il pu les oublier ? Mais à présent, il n’avait le temps ni de les couper ni de les contourner.
Essayant de faire abstraction de la douleur qui se répandait à présent dans son autre bras, il réussit à basculer de l’autre côté. Sa jambe se prit dans les crocs de métal et il sentit sa chair se déchirer alors qu’il chutait de trois bons mètres.
Il se releva tant bien que mal. Il devait continuer. Ne pas s’arrêter.
Mais sa jambe blessée ne voulait pas avancer.
Il s’arrêta un instant. Un infime instant. Juste le temps de faire taire la souffrance. Mais ce temps ne fut bien sûr pas suffisant. Les dents serrées, il reprit sa course claudicante et arriva enfin à atteindre le petit bosquet qui se trouvait là.
Derrière, il entendait les aboiements des chiens lancés à ses trousses.
Avancer.
Il savait que juste devant, une voiture devait l’attendre. Mais il fallait encore arriver jusque là.
Pourquoi les arbres n’en finissaient-ils pas ?
Enfin, il crut distinguer une obscurité moins compacte que la broussaille alentour. Et il entendit les chiens se rapprocher.
En mobilisant ses dernières forces, il accéléra la cadence, ignorant son corps qui hurlait de douleur. Et il sortit enfin de l’abri des arbres.
Là, une route de terre battue s’étendait à n’en plus finir, bordée de part et d’autre par des champs. Et rien d’autre. Pas de voiture.
Le désespoir le fit s’arrêter net. Il en oublia même que son corps n’était plus que douleur.
Il était fini. Plus aucun moyen de s’en tirer. Continuer à courir ne servirait à rien. Les chiens le rattraperaient en moins de temps qu’il ne faudrait pour le dire.
La seule chose qu’il pouvait faire était attendre la mort.
Il se retourna vers le bosquet et les ténèbres.
Aux aboiements étaient venus s’ajouter des voix humaines. Il vit la lumière des torches déchirer l’obscurité, se braquer sur lui.
Il ne fit pas un mouvement pour esquiver la balle qui l’atteignit à la tempe.
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pour tout le weekend, la pluie fera du bien à la nature
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