Les bonjours et contacts journaliers ddu mois de mars 2016
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Les bonjours et contacts journaliers ddu mois de mars 2016
Rappel du premier message :
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Charles le Bon ainsi que les Carl, Carlos, Charley, Charly, Jaouen et Joévin.
Demain, nous fêterons les Guénolé.
Le 2 mars est le 61e jour de l'année du calendrier grégorien, le 62e en cas d'année bissextile. Il reste 304 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 12e jour du mois de ventôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de l'orme.
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à Marseille :
le soleil se lève à 7h 12
le soleil se couche à 18h 29
durée d’ensoleillement : 11h 16 (+3mn)
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Citation du jour :
« Il y a de bons mariages, mais il n'y en a point de délicieux. »
Duc François de La Rochefoucauld
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Dicton du jour :
« Si mars commence en courroux, il finira tout doux, tout doux. »
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Proverbe du jour :
« Les années en savent plus que les livres. »
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Événement du jour :
1991 : Serge Gainsbourg, 62 ans, est retrouvé mort à son domicile parisien. Son premier album lui a valu le prix de l'Académie Charles Cros. Compositeur à la mode dans la France des années 60, il a écrit pour Brigitte Bardot, Juliette Gréco, Petula Clark, Régine et France Gall. En 1968 il rencontre l'actrice anglaise Jane Birkin ; c'est le début d'une union qui durera 12 ans. L'année suivante le couple enregistre la chanson Je t'aime moi non plus, qui fera scandale dans toute l'Europe. Les excès qui ont contribué à sa notoriété, l'alcool et le tabac notamment, auront finalement raison de celui qui avait subi un grave infarctus en 1973 et une intervention chirurgicale au foie en 1989.
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L'historiette :
Tête qui roule n'amasse pas foule de Rodrigue Céleste
C'était une église. Elle se trouvait au centre du village. Quand la religion catholique était placée au centre de tout et de tous. La rue étroite qui y menait était pavée de bonnes intentions et de carreaux de grès mal dégrossis. Elle était surtout bordée de bistrots, d'autres temples où il était question de foie, mais qu'on sollicitait à longueur de journée dans ce patelin. Dans le village de Sainte-Marguerite-Sur-Mer, les bras des machines à pression étaient plus accueillants que ceux de Dieu, et seules les villageoises, la date de péremption passée de longue date, assistaient encore à la messe dominicale de neuf heures et usaient leur tablier à motif floral sur les bancs de l'église.
[hide="Lire la suite"]Quand l'inconnu déboula dans la rue Alphonse Boudard, tout de noir vêtu, les quelques villageois qui l'aperçurent, furent étonnés autant de sa présence mais plus encore qu'il marche sans hésitation en direction de l'entrée du lieu saint, sans même s'arrêter pour boire un coup. Pour ceux qui l'avaient vu passer d'un pas décidé devant les vitres maculés de crasse des quatre bars de la rue, ce qui était le plus étonnant, c'était son accoutrement. Le type semblait ne pas avoir plus d'une trentaine d'années, et la nuit l’habillait. De ces chaussures montantes en cuir sombre, au pantalon de jais, jusqu'à sa grande veste de cuir noir boutonnée jusqu'au menton, l'inconnu trimbalait une dégaine d'enterrement à faire passer un croque-mort pour un joyeux drille. On discernait mal ses traits derrière ses larges lunettes de soleil. Ses longs cheveux aile de corbeau étaient attachés en catogan. Le plus étrange restait malgré tout le long sabre qu'il serrait dans sa main droite.
Quand le curé Dumont vit l'olibrius passer l'entrée de son église, il n'arrêta pas pour autant son prêche. Il avait passé toute la soirée à l'écrire, presque excité par les mots qu'il employait au sujet des pédés, ce ramassis de dégénérés qui pouvaient dorénavant se marier grâce à ce gouvernement de gauchistes et bientôt adopter des gosses. Sa diatribe faisait sensation sur les rombières venues assister à la messe. La peur de l'autre, de ce qu'on ne connaissait pas, faisait toujours un tabac dans ce genre d'antre. Il ne put malgré tout terminer sur sa grandiloquente lancée. L'homme en noir, après avoir marqué un temps d'hésitation, venait vers lui. Et si le curé ne voyait pas ce qu'il lui voulait, le sabre qu'il tenait à la main, ce n'était pas pour couper des rondelles de saucisson. Il mit moins d'une minute à le rejoindre sur l'autel. Et le curé moins de temps que cela pour comprendre que quelque chose de grave allait se produire.
— Qui... ? Mais qui êtes-vous nom de Dieu ? Et qu'est-ce que vous me voulez ? balbutia-t-il, plus à l'aise avec la question du mariage pour tous qu'avec un inconnu armé d'un sabre.
Les bigotes retinrent leur souffle. Anne-Marie, la plus fervente catholique de l'assistance, ne releva même pas le juron du curé. Pour une fois qu'elles ne s'emmerdaient pas à la messe. Elles étaient aux anges. Et surtout aux premières loges !
Le type en noir répondit oralement à la première question et physiquement à la seconde. Il avait une drôle de voix rauque.
— Salut le curé ! Tu me remets pas ?
Il remonta ses lunettes d'aviateur jusqu'au sommet de son crâne.
— C'est moi. Thomas ! Le petit Thomas Séguin ! Remember ?
Les yeux horrifiés du curé Dumont valaient toutes les réponses du monde. En anglais ou non, les femmes comprirent qu'il le connaissait mais que ça ne lui faisait pas plus plaisir que ça de l'avoir remis. Quand le dénommé Thomas leva son bras droit tenant le sabre au-dessus de la tête du curé, et que sa main gauche alla enserrer l'autre autour du manche, les femmes ne purent contenir un glapissement apeuré. Puis, quand d'un geste expert, l'homme au catogan étêta le curé Dumont et que sa tête roula jusqu'à leurs pieds, ce fut la panique totale. Elles s'envolèrent de l'église en poussant des hurlements.
Le maire du village apprit très vite la nouvelle, puisque lui aussi passait ses dimanches avec ses ouailles, exerçant sa passion des bars parallèles avec une rigueur et une abnégation légendaire. Il se trouvait au comptoir des « Six Rosés » lorsque le petit Jeannot entra dans le bouge en criant que le curé Dumont venait de se faire raccourcir pour de bon.
Il finit tranquillement son énième Côtes-du-Rhône. Il éructa et prononça ces paroles devenues mythiques :
— Si maintenant on se met à trancher les têtes de tous les curés pédophiles, qu'est-ce que vont foutre nos bonnes femmes le dimanche matin ? [/hide]
Bonne journée à toutes et tous
Quelles giboulées déjà s'annoncent
les prémices du printemps sont là
quelques jonquilles déjà dans les champs et les jardins
Vive le printemps, ah !!! que les filles sont jolies
dès que le printemps arrive, dès que le printemps est là.
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Charles le Bon ainsi que les Carl, Carlos, Charley, Charly, Jaouen et Joévin.
Demain, nous fêterons les Guénolé.
Le 2 mars est le 61e jour de l'année du calendrier grégorien, le 62e en cas d'année bissextile. Il reste 304 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 12e jour du mois de ventôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de l'orme.
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à Marseille :
le soleil se lève à 7h 12
le soleil se couche à 18h 29
durée d’ensoleillement : 11h 16 (+3mn)
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Citation du jour :
« Il y a de bons mariages, mais il n'y en a point de délicieux. »
Duc François de La Rochefoucauld
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« Si mars commence en courroux, il finira tout doux, tout doux. »
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« Les années en savent plus que les livres. »
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Événement du jour :
1991 : Serge Gainsbourg, 62 ans, est retrouvé mort à son domicile parisien. Son premier album lui a valu le prix de l'Académie Charles Cros. Compositeur à la mode dans la France des années 60, il a écrit pour Brigitte Bardot, Juliette Gréco, Petula Clark, Régine et France Gall. En 1968 il rencontre l'actrice anglaise Jane Birkin ; c'est le début d'une union qui durera 12 ans. L'année suivante le couple enregistre la chanson Je t'aime moi non plus, qui fera scandale dans toute l'Europe. Les excès qui ont contribué à sa notoriété, l'alcool et le tabac notamment, auront finalement raison de celui qui avait subi un grave infarctus en 1973 et une intervention chirurgicale au foie en 1989.
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L'historiette :
Tête qui roule n'amasse pas foule de Rodrigue Céleste
C'était une église. Elle se trouvait au centre du village. Quand la religion catholique était placée au centre de tout et de tous. La rue étroite qui y menait était pavée de bonnes intentions et de carreaux de grès mal dégrossis. Elle était surtout bordée de bistrots, d'autres temples où il était question de foie, mais qu'on sollicitait à longueur de journée dans ce patelin. Dans le village de Sainte-Marguerite-Sur-Mer, les bras des machines à pression étaient plus accueillants que ceux de Dieu, et seules les villageoises, la date de péremption passée de longue date, assistaient encore à la messe dominicale de neuf heures et usaient leur tablier à motif floral sur les bancs de l'église.
[hide="Lire la suite"]Quand l'inconnu déboula dans la rue Alphonse Boudard, tout de noir vêtu, les quelques villageois qui l'aperçurent, furent étonnés autant de sa présence mais plus encore qu'il marche sans hésitation en direction de l'entrée du lieu saint, sans même s'arrêter pour boire un coup. Pour ceux qui l'avaient vu passer d'un pas décidé devant les vitres maculés de crasse des quatre bars de la rue, ce qui était le plus étonnant, c'était son accoutrement. Le type semblait ne pas avoir plus d'une trentaine d'années, et la nuit l’habillait. De ces chaussures montantes en cuir sombre, au pantalon de jais, jusqu'à sa grande veste de cuir noir boutonnée jusqu'au menton, l'inconnu trimbalait une dégaine d'enterrement à faire passer un croque-mort pour un joyeux drille. On discernait mal ses traits derrière ses larges lunettes de soleil. Ses longs cheveux aile de corbeau étaient attachés en catogan. Le plus étrange restait malgré tout le long sabre qu'il serrait dans sa main droite.
Quand le curé Dumont vit l'olibrius passer l'entrée de son église, il n'arrêta pas pour autant son prêche. Il avait passé toute la soirée à l'écrire, presque excité par les mots qu'il employait au sujet des pédés, ce ramassis de dégénérés qui pouvaient dorénavant se marier grâce à ce gouvernement de gauchistes et bientôt adopter des gosses. Sa diatribe faisait sensation sur les rombières venues assister à la messe. La peur de l'autre, de ce qu'on ne connaissait pas, faisait toujours un tabac dans ce genre d'antre. Il ne put malgré tout terminer sur sa grandiloquente lancée. L'homme en noir, après avoir marqué un temps d'hésitation, venait vers lui. Et si le curé ne voyait pas ce qu'il lui voulait, le sabre qu'il tenait à la main, ce n'était pas pour couper des rondelles de saucisson. Il mit moins d'une minute à le rejoindre sur l'autel. Et le curé moins de temps que cela pour comprendre que quelque chose de grave allait se produire.
— Qui... ? Mais qui êtes-vous nom de Dieu ? Et qu'est-ce que vous me voulez ? balbutia-t-il, plus à l'aise avec la question du mariage pour tous qu'avec un inconnu armé d'un sabre.
Les bigotes retinrent leur souffle. Anne-Marie, la plus fervente catholique de l'assistance, ne releva même pas le juron du curé. Pour une fois qu'elles ne s'emmerdaient pas à la messe. Elles étaient aux anges. Et surtout aux premières loges !
Le type en noir répondit oralement à la première question et physiquement à la seconde. Il avait une drôle de voix rauque.
— Salut le curé ! Tu me remets pas ?
Il remonta ses lunettes d'aviateur jusqu'au sommet de son crâne.
— C'est moi. Thomas ! Le petit Thomas Séguin ! Remember ?
Les yeux horrifiés du curé Dumont valaient toutes les réponses du monde. En anglais ou non, les femmes comprirent qu'il le connaissait mais que ça ne lui faisait pas plus plaisir que ça de l'avoir remis. Quand le dénommé Thomas leva son bras droit tenant le sabre au-dessus de la tête du curé, et que sa main gauche alla enserrer l'autre autour du manche, les femmes ne purent contenir un glapissement apeuré. Puis, quand d'un geste expert, l'homme au catogan étêta le curé Dumont et que sa tête roula jusqu'à leurs pieds, ce fut la panique totale. Elles s'envolèrent de l'église en poussant des hurlements.
Le maire du village apprit très vite la nouvelle, puisque lui aussi passait ses dimanches avec ses ouailles, exerçant sa passion des bars parallèles avec une rigueur et une abnégation légendaire. Il se trouvait au comptoir des « Six Rosés » lorsque le petit Jeannot entra dans le bouge en criant que le curé Dumont venait de se faire raccourcir pour de bon.
Il finit tranquillement son énième Côtes-du-Rhône. Il éructa et prononça ces paroles devenues mythiques :
— Si maintenant on se met à trancher les têtes de tous les curés pédophiles, qu'est-ce que vont foutre nos bonnes femmes le dimanche matin ? [/hide]
Bonne journée à toutes et tous
Quelles giboulées déjà s'annoncent
les prémices du printemps sont là
quelques jonquilles déjà dans les champs et les jardins
Vive le printemps, ah !!! que les filles sont jolies
dès que le printemps arrive, dès que le printemps est là.
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Invité- Invité
Re: Les bonjours et contacts journaliers ddu mois de mars 2016
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Amédée de Savoie.
Demain, nous fêterons les Benjamin ainsi que les Amos, Babine, Balbine et Benjamine.
Le 30 mars est le 89e jour de l'année du calendrier grégorien, le 90e en cas d'année bissextile. Il reste 276 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 10e jour du mois de germinal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du Greffoir.
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à Marseille :
le soleil se lève à 7h 23
le soleil se couche à 20h 03
durée d'ensoleillement : 12h 39 (+3mn)
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Citation du jour :
« Plus le visage est sérieux, plus le sourire est beau. »
François René de Chateaubriand
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Dicton du jour :
« Souvent la Saint-Amédée du jour :est de mars la plus belle journée. »
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Proverbe du jour :
« Celui qui n'a pas d'ennemis, n'a pas d'amis. »
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Événement du jour :
1981 : Le président Ronald Reagan est victime d'un attentat, alors que 6 balles sont tirées à bout portant dans sa direction par un jeune homme de 22 ans du nom de John Warnock Hinckley, originaire du Colorado. Atteint au thorax par un seul des projectiles, le président pourra reprendre peu à peu ses activités normales quelques jours plus tard.
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L'historiette :
Stoppé net de Zutalor !
C'est l’histoire d'un homme toujours en mouvement. D'habitude, il est très entouré. Ce matin, il a insisté pour qu’on le laisse seul. Il veut marcher, réfléchir en marchant, sans que quiconque interfère dans ses réflexions.
Sa mère vient de mourir. Sa femme attend un autre enfant.
Sa femme va bien, il la rejoindra tout à l’heure.
L’homme laisse l’image de sa mère s'installer dans son esprit. Une femme dominante, madrilène, musicienne, orgueilleuse et stricte. Exilée à Paris, elle n’avait rien trouvé de mieux que de tomber amoureuse d’un émigré, portant beau mais piètre mari. Et père pire encore.
Sur le Pont de Neuilly, l’homme s’arrête, laisse errer un moment son regard sur l'eau grondeuse du fleuve, puis se retourne. Evidemment, on n’a pas respecté ses consignes.
Bonne journée à toutes et tous
Le ciel est gris est ce des entrées maritimes ?
ou la pluie qui s'annonce au menu du jour ?
De toute façon ma Miss viendra manger avec moi
et ce sera comme tous les mercredi un jour merveilleux.
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Amédée de Savoie.
Demain, nous fêterons les Benjamin ainsi que les Amos, Babine, Balbine et Benjamine.
Le 30 mars est le 89e jour de l'année du calendrier grégorien, le 90e en cas d'année bissextile. Il reste 276 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 10e jour du mois de germinal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du Greffoir.
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à Marseille :
le soleil se lève à 7h 23
le soleil se couche à 20h 03
durée d'ensoleillement : 12h 39 (+3mn)
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Citation du jour :
« Plus le visage est sérieux, plus le sourire est beau. »
François René de Chateaubriand
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Dicton du jour :
« Souvent la Saint-Amédée du jour :est de mars la plus belle journée. »
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Proverbe du jour :
« Celui qui n'a pas d'ennemis, n'a pas d'amis. »
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Événement du jour :
1981 : Le président Ronald Reagan est victime d'un attentat, alors que 6 balles sont tirées à bout portant dans sa direction par un jeune homme de 22 ans du nom de John Warnock Hinckley, originaire du Colorado. Atteint au thorax par un seul des projectiles, le président pourra reprendre peu à peu ses activités normales quelques jours plus tard.
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L'historiette :
Stoppé net de Zutalor !
C'est l’histoire d'un homme toujours en mouvement. D'habitude, il est très entouré. Ce matin, il a insisté pour qu’on le laisse seul. Il veut marcher, réfléchir en marchant, sans que quiconque interfère dans ses réflexions.
Sa mère vient de mourir. Sa femme attend un autre enfant.
Sa femme va bien, il la rejoindra tout à l’heure.
L’homme laisse l’image de sa mère s'installer dans son esprit. Une femme dominante, madrilène, musicienne, orgueilleuse et stricte. Exilée à Paris, elle n’avait rien trouvé de mieux que de tomber amoureuse d’un émigré, portant beau mais piètre mari. Et père pire encore.
Sur le Pont de Neuilly, l’homme s’arrête, laisse errer un moment son regard sur l'eau grondeuse du fleuve, puis se retourne. Evidemment, on n’a pas respecté ses consignes.
- Lire la suite :
- Ils ont l’air gênés, ces abrutis, ricane-t-il.
Il reprend sa marche. L’important est qu’on le laisse cheminer seul.
Le vent qui ride la Seine ravive des souvenirs froids. Les récits maternels de promenades obligatoires au bord du Manzanares les dimanches d'hiver lui glaçaient le cœur.
L’homme se revoit enfant, accélérant au piano le tempo de la partition du jour. Tout le contraire de ce que lui a demandé sa mère.
Vêtue d’une robe rouge sang, elle ne le quitte pas des yeux, des yeux dans lesquels l’enfant peut lire, lorsqu’il ose les croiser, l’exaspération, une exaspération qui gagne bientôt la bouche, cette bouche dans ce visage tant aimé qui se déforme en un rictus de renoncement. Un geste sec. L'aridité du congédiement.
— Va jouer, mon fils, va jouer maintenant.
L’enfant descend du tabouret. Il se rend compte du terrible effort que fait sa mère. Elle contient sa fureur, se retient de le frapper avec l’éventail dont elle ne se sépare jamais.
L’homme évacue ses pénibles pensées, aspirant goulûment l’air frais qui souffle de l’intérieur des terres. Bah, pense-t-il, je n’étais pas doué pour me plier à la discipline du piano. Rester assis pendant des heures à enchaîner des gammes, qu'est-ce que ça m’emmerdait ! Je finissais par avoir envie de tout casser ! C'est sûr que la légèreté, la grâce, de La lettre à Elise, ce n'était pas pour ma pomme.
L'homme repense au plaisir brutal qu’il a pris, il y a deux jours, à chanter à tue-tête avec ses copains – tous des grandes gueules – une version détournée de La lettre. Sourire. Ça dégoulinait de trivialité. Elise et moi, Elysée-moi, Réélisez-moi...
L’homme sifflote sa rengaine. Les juges n'ont rien pu prouver. Sa campagne de com' marche du tonnerre de dieu.
L'homme a parcouru les deux tiers de la longueur du Pont. Derrière lui, la Grande Arche de la Défense ; devant, la perspective de l’Arc de Triomphe jusqu’à la Concorde ; sur sa gauche, la masse imposante du bâtiment du Palais des Congrès de la Porte Maillot.
Dans sa poche, l’homme tripote le ruban de la Légion d’Honneur qu’il a pris soin de dégrafer du revers de sa veste lorsqu’il a exigé de descendre de voiture. Il savoure d’être né en France. Ici, on ne s’oppose pas au désir du roi. Alors qu’à Washington... Les gars du FBI n’auraient rien voulu savoir. Poliment, ils auraient refusé. Et les portes de la limousine blindée seraient restées verrouillées.
L’homme a oublié sa mère. Il chantonne de plus belle sa rengaine. Comme n’importe quel quidam heureux et libre de musarder à dix heures du matin. Au bout du Pont, il lèvera le bras. Un claquement de doigt et ils accourront.
Les carrosseries des voitures en route vers l'ouest réverbèrent avec dureté les rayons du soleil, aveuglent le piéton solitaire. L’homme tapote sa poitrine, n'y trouve pas ses Raybans. Il devine, dix mètres en arrière, les silhouettes des gardes sur le qui-vive. L'homme fait signe qu'on le rejoigne. Les silhouettes se précipitent.
— Passez-moi vos lunettes, ordonne l'homme à l’un des officiers de sécurité.
Ce sera son dernier caprice, sa dernière instruction de roi déchu des Français de ce premier quart du XXIe siècle.
Du haut de la Tour de l’Hôtel La Fayette, trois éclairs silencieux ont jailli, trois coups de feu ont déchiré l’air.
Au milieu de deux malabars en noir, sidérés, l’homme qui, tout à l’heure, a remisé dans sa poche le ruban de la Légion d’Honneur s’effondre, touché en pleine nuque par un tir groupé de toute beauté.
Le lendemain, les journaux du monde entier titreront sous la photo de l’homme qui avait voulu marcher seul : « PAS DE DEUXIÈME RÈGNE POUR L'ANCIEN ROI ».
Bonne journée à toutes et tous
Le ciel est gris est ce des entrées maritimes ?
ou la pluie qui s'annonce au menu du jour ?
De toute façon ma Miss viendra manger avec moi
et ce sera comme tous les mercredi un jour merveilleux.
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Invité- Invité
Re: Les bonjours et contacts journaliers ddu mois de mars 2016
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Benjamin ainsi que les Аmοs, Bаbinе, Balbine et Benjamine.
Demain nous fêterons les Hugues, Huguette et Valèry
Le 31 mars est le 90e jour de l’année du calendrier grégorien, le 91e en cas d’année bissextile. Il reste 275 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 11e jour du mois de germinal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la pervenche.
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à Marseille :
le soleil se lève à 7h 26
le soleil se couche à 20h 06
durée d'ensoleillement : 12h 5-42 (+3mn)
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Citation du jour :
On a dit que l'amour qui ôtait l'esprit à ceux qui en avаient еn dοnnаit à сеux qui n'еn аvаiеnt раs.
Denis Diderot
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Proverbe du jour :
C'est par des chutes qu'on apprend à marcher
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Dicton du jour :
A la Saint Benjamin, le mauvais temps prend fin.
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Évènement du jour :
1889 : Inauguration de la tour Eiffel à Pаris. Hаutе dе З20 mètrеs рοur 8860 tοnnеs, elle est l'oeuvre de l'ingénieur Gustave Eiffel.
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L'historiette :
E-ner-vé de Sonia
E-ner-vé.
Je suis énervé.
J’ai comme une grosse pelote de fil barbelé entortillée au niveau de l’estomac. J’ai beau essayer de ne pas y penser, ça ne change rien. Elle est là, bien accrochée.
Pourquoi ?
Si je le savais, j’imagine que j’essaierais de défaire les nœuds, de m’en dépêtrer un peu pour respirer plus facilement. Mais non, je ne sais pas pourquoi.
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Bonne journée à toutes et tous
Nous visons le dernier jour de mars
déjà trois mois de l'année 2016 de passés
Et voilà que nous ouvrons la porte à Avril
et que nous pensons à toutes les festivités de l'été
et principalement à la villégiature des vacances
où irons nous traine nos guêtres...
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Benjamin ainsi que les Аmοs, Bаbinе, Balbine et Benjamine.
Demain nous fêterons les Hugues, Huguette et Valèry
Le 31 mars est le 90e jour de l’année du calendrier grégorien, le 91e en cas d’année bissextile. Il reste 275 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 11e jour du mois de germinal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la pervenche.
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à Marseille :
le soleil se lève à 7h 26
le soleil se couche à 20h 06
durée d'ensoleillement : 12h 5-42 (+3mn)
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Citation du jour :
On a dit que l'amour qui ôtait l'esprit à ceux qui en avаient еn dοnnаit à сеux qui n'еn аvаiеnt раs.
Denis Diderot
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Proverbe du jour :
C'est par des chutes qu'on apprend à marcher
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Dicton du jour :
A la Saint Benjamin, le mauvais temps prend fin.
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Évènement du jour :
1889 : Inauguration de la tour Eiffel à Pаris. Hаutе dе З20 mètrеs рοur 8860 tοnnеs, elle est l'oeuvre de l'ingénieur Gustave Eiffel.
- L'historique de la Tour Eiffel :
- La tour Eiffel (Prononciation du titre dans sa version originale Écouter) est une tour de fer puddlé de 324 mètres de hauteur (avec antennes) située à Paris, à l’extrémité nord-ouest du parc du Champ-de-Mars en bordure de la Seine dans le 7e arrondissement. Construite par Gustave Eiffel et ses collaborateurs pour l’Exposition universelle de Paris de 1889, et initialement nommée « tour de 300 mètres », ce monument est devenu le symbole de la capitale française, et un site touristique de premier plan : il s’agit du second site culturel français payant le plus visité en 2011, avec 7,1 millions de visiteurs dont 75 % d'étrangers en 2011, la cathédrale Notre-Dame de Paris étant en tête des monuments à l'accès libre avec 13,6 millions de visiteurs estimésmais il reste le monument payant le plus visité au monde,. Elle a accueilli son 250 millionième visiteur en 2010.
D’une hauteur de 312 mètres à l’origine, la tour Eiffel est restée le monument le plus élevé du monde pendant 41 ans. Le second niveau du troisième étage, appelé parfois quatrième étage, situé à 279,11 m, est la plus haute plateforme d'observation accessible au public de l'Union européenne et la deuxième plus haute d'Europe, derrière la Tour Ostankino à Moscou culminant à 337 m. La hauteur de la tour a été plusieurs fois augmentée par l’installation de nombreuses antennes. Utilisée dans le passé pour de nombreuses expériences scientifiques, elle sert aujourd’hui d’émetteur de programmes radiophoniques et télévisés.(Wikipédia)
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L'historiette :
E-ner-vé de Sonia
E-ner-vé.
Je suis énervé.
J’ai comme une grosse pelote de fil barbelé entortillée au niveau de l’estomac. J’ai beau essayer de ne pas y penser, ça ne change rien. Elle est là, bien accrochée.
Pourquoi ?
Si je le savais, j’imagine que j’essaierais de défaire les nœuds, de m’en dépêtrer un peu pour respirer plus facilement. Mais non, je ne sais pas pourquoi.
- Lire la suite de l'historiette :
- Ce matin, j’ai allumé la radio en déjeunant. Avant que la tartine ne fasse le grand saut vers le carrelage où elle s’est étalée comme une crêpe – à l’envers – j’ai tenté de remettre les choses en perspective en m’abreuvant des nouvelles les plus terribles de la planète. En vain. Je continuais à considérer mon nombril du petit bout de ma lorgnette. C’est dommage, je sais.
Aux toilettes, j’ai emprunté le livre de méditation zen de ma femme. J’ai lu en entier le premier chapitre sur la respiration puis, on a frappé à la porte et j’ai entendu le cri de Jocelyne, pas zen du tout. Alors je suis sorti.
La grosse pelote de fil barbelée était toujours bien en place et je ne me sentais toujours pas zen du tout.
J’ai fait part de ma déception à Jocelyne qui m’a répondu qu’elle n’avait pas le temps.
En retard moi aussi, j’ai sorti la voiture du garage avec précipitation, les mains vissées au volant. J’ai remarqué que les articulations de mes phalanges étaient blanches et que je ressentais une tension terrible au cœur de mes paumes. J’aurais volontiers étranglé le volant mais ce dernier ne semblait pas vouloir se laisser faire. C’est dommage, encore.
Dans la circulation, des nuées de pensées noires traversaient la route.
Le paysage était moche.
Les gens indisciplinés.
Un tracteur s’introduisit sur la chaussée juste après le feu rouge qui était pourtant vert et à ce moment précis, je sus de manière certaine que la tension au creux de mes paumes n’allait pas s’estomper tout de suite.
Rapidement, un bouchon se créa : le tracteur ne parvenait pas à contourner le rond-point. Trop étroit, saleté de rond-point !
C’est à cet instant que je me souvins des conseils de notre psychothérapeute de couple qui ne cessait de prôner les vertus de l’écrit pour l’évacuation des peurs et des inquiétudes. Si la chance me souriait, il était possible que cela fonctionne pour la colère. Je me penchai vers la boite à gants, trouvai une feuille – miracle – mais... pas de crayon. La pelote de barbelés grossissait dans mon estomac. Je le sentais très nettement. J’avais même l’impression de me transformer en dynamo avec toute cette tension et ces fils ! Je n’allais pas tarder à exploser si je ne trouvais pas rapidement une solution pour évacuer tout ça.
Je me ressaisis du papier sur le siège passager et, comme la file de voitures à l’arrêt devant moi ne laissait présager que de peu d’espoir de repartir sous un délai raisonnable, j’entrepris de froisser la feuille. D’une main d’abord, puis des deux. Avec méthode d’abord, avec confusion ensuite. Avec une force modérée d’abord. Avec violence pour finir. La boule de papier était devenue très compacte et avec elle, mes tensions semblaient enfin s’atténuer. Ce fichu psychothérapeute avait donc raison. Je jubilais. De joie, j’ouvris grand ma fenêtre et, tel un lanceur de disque, j’envoyais dans les airs ma boule de papier avec toute la force encore contenue dans la vilaine pelote de barbelés piquante.
La boule de papier s’éleva vers le ciel limpide, transperça comme des bulles de savon toutes les nuées de pensées noires qui flottaient encore autour de moi. Elle vola haut. Elle vola loin. Elle vola même extrêmement loin. Il faut croire qu’il y en avait de la force dans ma mauvaise humeur. Elle vola tellement loin qu’elle tomba précisément dans l’habitacle du tracteur qui bloquait la chaussée et sur le crâne chauve de son conducteur, un paysan d’une cinquantaine d’années. Lorsqu’il descendit du tracteur, je remarquai instantanément sa carrure d’athlète, rompu aux tâches agricoles. Epaules larges, torse massif, cou de taureau.
Et là, la pelote dans mon estomac s’évanouit comme neige au soleil en voyant l’homme rouge de fureur se diriger vers moi.
Pa-ni-qué.
Je me sens paniqué !
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Bonne journée à toutes et tous
Nous visons le dernier jour de mars
déjà trois mois de l'année 2016 de passés
Et voilà que nous ouvrons la porte à Avril
et que nous pensons à toutes les festivités de l'été
et principalement à la villégiature des vacances
où irons nous traine nos guêtres...
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Invité- Invité
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