Les bonjours et contacts journaliers ddu mois de mars 2016
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Les bonjours et contacts journaliers ddu mois de mars 2016
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Charles le Bon ainsi que les Carl, Carlos, Charley, Charly, Jaouen et Joévin.
Demain, nous fêterons les Guénolé.
Le 2 mars est le 61e jour de l'année du calendrier grégorien, le 62e en cas d'année bissextile. Il reste 304 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 12e jour du mois de ventôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de l'orme.
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à Marseille :
le soleil se lève à 7h 12
le soleil se couche à 18h 29
durée d’ensoleillement : 11h 16 (+3mn)
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Citation du jour :
« Il y a de bons mariages, mais il n'y en a point de délicieux. »
Duc François de La Rochefoucauld
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Dicton du jour :
« Si mars commence en courroux, il finira tout doux, tout doux. »
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Proverbe du jour :
« Les années en savent plus que les livres. »
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Événement du jour :
1991 : Serge Gainsbourg, 62 ans, est retrouvé mort à son domicile parisien. Son premier album lui a valu le prix de l'Académie Charles Cros. Compositeur à la mode dans la France des années 60, il a écrit pour Brigitte Bardot, Juliette Gréco, Petula Clark, Régine et France Gall. En 1968 il rencontre l'actrice anglaise Jane Birkin ; c'est le début d'une union qui durera 12 ans. L'année suivante le couple enregistre la chanson Je t'aime moi non plus, qui fera scandale dans toute l'Europe. Les excès qui ont contribué à sa notoriété, l'alcool et le tabac notamment, auront finalement raison de celui qui avait subi un grave infarctus en 1973 et une intervention chirurgicale au foie en 1989.
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L'historiette :
Tête qui roule n'amasse pas foule de Rodrigue Céleste
C'était une église. Elle se trouvait au centre du village. Quand la religion catholique était placée au centre de tout et de tous. La rue étroite qui y menait était pavée de bonnes intentions et de carreaux de grès mal dégrossis. Elle était surtout bordée de bistrots, d'autres temples où il était question de foie, mais qu'on sollicitait à longueur de journée dans ce patelin. Dans le village de Sainte-Marguerite-Sur-Mer, les bras des machines à pression étaient plus accueillants que ceux de Dieu, et seules les villageoises, la date de péremption passée de longue date, assistaient encore à la messe dominicale de neuf heures et usaient leur tablier à motif floral sur les bancs de l'église.
[hide="Lire la suite"]Quand l'inconnu déboula dans la rue Alphonse Boudard, tout de noir vêtu, les quelques villageois qui l'aperçurent, furent étonnés autant de sa présence mais plus encore qu'il marche sans hésitation en direction de l'entrée du lieu saint, sans même s'arrêter pour boire un coup. Pour ceux qui l'avaient vu passer d'un pas décidé devant les vitres maculés de crasse des quatre bars de la rue, ce qui était le plus étonnant, c'était son accoutrement. Le type semblait ne pas avoir plus d'une trentaine d'années, et la nuit l’habillait. De ces chaussures montantes en cuir sombre, au pantalon de jais, jusqu'à sa grande veste de cuir noir boutonnée jusqu'au menton, l'inconnu trimbalait une dégaine d'enterrement à faire passer un croque-mort pour un joyeux drille. On discernait mal ses traits derrière ses larges lunettes de soleil. Ses longs cheveux aile de corbeau étaient attachés en catogan. Le plus étrange restait malgré tout le long sabre qu'il serrait dans sa main droite.
Quand le curé Dumont vit l'olibrius passer l'entrée de son église, il n'arrêta pas pour autant son prêche. Il avait passé toute la soirée à l'écrire, presque excité par les mots qu'il employait au sujet des pédés, ce ramassis de dégénérés qui pouvaient dorénavant se marier grâce à ce gouvernement de gauchistes et bientôt adopter des gosses. Sa diatribe faisait sensation sur les rombières venues assister à la messe. La peur de l'autre, de ce qu'on ne connaissait pas, faisait toujours un tabac dans ce genre d'antre. Il ne put malgré tout terminer sur sa grandiloquente lancée. L'homme en noir, après avoir marqué un temps d'hésitation, venait vers lui. Et si le curé ne voyait pas ce qu'il lui voulait, le sabre qu'il tenait à la main, ce n'était pas pour couper des rondelles de saucisson. Il mit moins d'une minute à le rejoindre sur l'autel. Et le curé moins de temps que cela pour comprendre que quelque chose de grave allait se produire.
— Qui... ? Mais qui êtes-vous nom de Dieu ? Et qu'est-ce que vous me voulez ? balbutia-t-il, plus à l'aise avec la question du mariage pour tous qu'avec un inconnu armé d'un sabre.
Les bigotes retinrent leur souffle. Anne-Marie, la plus fervente catholique de l'assistance, ne releva même pas le juron du curé. Pour une fois qu'elles ne s'emmerdaient pas à la messe. Elles étaient aux anges. Et surtout aux premières loges !
Le type en noir répondit oralement à la première question et physiquement à la seconde. Il avait une drôle de voix rauque.
— Salut le curé ! Tu me remets pas ?
Il remonta ses lunettes d'aviateur jusqu'au sommet de son crâne.
— C'est moi. Thomas ! Le petit Thomas Séguin ! Remember ?
Les yeux horrifiés du curé Dumont valaient toutes les réponses du monde. En anglais ou non, les femmes comprirent qu'il le connaissait mais que ça ne lui faisait pas plus plaisir que ça de l'avoir remis. Quand le dénommé Thomas leva son bras droit tenant le sabre au-dessus de la tête du curé, et que sa main gauche alla enserrer l'autre autour du manche, les femmes ne purent contenir un glapissement apeuré. Puis, quand d'un geste expert, l'homme au catogan étêta le curé Dumont et que sa tête roula jusqu'à leurs pieds, ce fut la panique totale. Elles s'envolèrent de l'église en poussant des hurlements.
Le maire du village apprit très vite la nouvelle, puisque lui aussi passait ses dimanches avec ses ouailles, exerçant sa passion des bars parallèles avec une rigueur et une abnégation légendaire. Il se trouvait au comptoir des « Six Rosés » lorsque le petit Jeannot entra dans le bouge en criant que le curé Dumont venait de se faire raccourcir pour de bon.
Il finit tranquillement son énième Côtes-du-Rhône. Il éructa et prononça ces paroles devenues mythiques :
— Si maintenant on se met à trancher les têtes de tous les curés pédophiles, qu'est-ce que vont foutre nos bonnes femmes le dimanche matin ? [/hide]
Bonne journée à toutes et tous
Quelles giboulées déjà s'annoncent
les prémices du printemps sont là
quelques jonquilles déjà dans les champs et les jardins
Vive le printemps, ah !!! que les filles sont jolies
dès que le printemps arrive, dès que le printemps est là.
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Charles le Bon ainsi que les Carl, Carlos, Charley, Charly, Jaouen et Joévin.
Demain, nous fêterons les Guénolé.
Le 2 mars est le 61e jour de l'année du calendrier grégorien, le 62e en cas d'année bissextile. Il reste 304 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 12e jour du mois de ventôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de l'orme.
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à Marseille :
le soleil se lève à 7h 12
le soleil se couche à 18h 29
durée d’ensoleillement : 11h 16 (+3mn)
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Citation du jour :
« Il y a de bons mariages, mais il n'y en a point de délicieux. »
Duc François de La Rochefoucauld
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Dicton du jour :
« Si mars commence en courroux, il finira tout doux, tout doux. »
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« Les années en savent plus que les livres. »
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Événement du jour :
1991 : Serge Gainsbourg, 62 ans, est retrouvé mort à son domicile parisien. Son premier album lui a valu le prix de l'Académie Charles Cros. Compositeur à la mode dans la France des années 60, il a écrit pour Brigitte Bardot, Juliette Gréco, Petula Clark, Régine et France Gall. En 1968 il rencontre l'actrice anglaise Jane Birkin ; c'est le début d'une union qui durera 12 ans. L'année suivante le couple enregistre la chanson Je t'aime moi non plus, qui fera scandale dans toute l'Europe. Les excès qui ont contribué à sa notoriété, l'alcool et le tabac notamment, auront finalement raison de celui qui avait subi un grave infarctus en 1973 et une intervention chirurgicale au foie en 1989.
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L'historiette :
Tête qui roule n'amasse pas foule de Rodrigue Céleste
C'était une église. Elle se trouvait au centre du village. Quand la religion catholique était placée au centre de tout et de tous. La rue étroite qui y menait était pavée de bonnes intentions et de carreaux de grès mal dégrossis. Elle était surtout bordée de bistrots, d'autres temples où il était question de foie, mais qu'on sollicitait à longueur de journée dans ce patelin. Dans le village de Sainte-Marguerite-Sur-Mer, les bras des machines à pression étaient plus accueillants que ceux de Dieu, et seules les villageoises, la date de péremption passée de longue date, assistaient encore à la messe dominicale de neuf heures et usaient leur tablier à motif floral sur les bancs de l'église.
[hide="Lire la suite"]Quand l'inconnu déboula dans la rue Alphonse Boudard, tout de noir vêtu, les quelques villageois qui l'aperçurent, furent étonnés autant de sa présence mais plus encore qu'il marche sans hésitation en direction de l'entrée du lieu saint, sans même s'arrêter pour boire un coup. Pour ceux qui l'avaient vu passer d'un pas décidé devant les vitres maculés de crasse des quatre bars de la rue, ce qui était le plus étonnant, c'était son accoutrement. Le type semblait ne pas avoir plus d'une trentaine d'années, et la nuit l’habillait. De ces chaussures montantes en cuir sombre, au pantalon de jais, jusqu'à sa grande veste de cuir noir boutonnée jusqu'au menton, l'inconnu trimbalait une dégaine d'enterrement à faire passer un croque-mort pour un joyeux drille. On discernait mal ses traits derrière ses larges lunettes de soleil. Ses longs cheveux aile de corbeau étaient attachés en catogan. Le plus étrange restait malgré tout le long sabre qu'il serrait dans sa main droite.
Quand le curé Dumont vit l'olibrius passer l'entrée de son église, il n'arrêta pas pour autant son prêche. Il avait passé toute la soirée à l'écrire, presque excité par les mots qu'il employait au sujet des pédés, ce ramassis de dégénérés qui pouvaient dorénavant se marier grâce à ce gouvernement de gauchistes et bientôt adopter des gosses. Sa diatribe faisait sensation sur les rombières venues assister à la messe. La peur de l'autre, de ce qu'on ne connaissait pas, faisait toujours un tabac dans ce genre d'antre. Il ne put malgré tout terminer sur sa grandiloquente lancée. L'homme en noir, après avoir marqué un temps d'hésitation, venait vers lui. Et si le curé ne voyait pas ce qu'il lui voulait, le sabre qu'il tenait à la main, ce n'était pas pour couper des rondelles de saucisson. Il mit moins d'une minute à le rejoindre sur l'autel. Et le curé moins de temps que cela pour comprendre que quelque chose de grave allait se produire.
— Qui... ? Mais qui êtes-vous nom de Dieu ? Et qu'est-ce que vous me voulez ? balbutia-t-il, plus à l'aise avec la question du mariage pour tous qu'avec un inconnu armé d'un sabre.
Les bigotes retinrent leur souffle. Anne-Marie, la plus fervente catholique de l'assistance, ne releva même pas le juron du curé. Pour une fois qu'elles ne s'emmerdaient pas à la messe. Elles étaient aux anges. Et surtout aux premières loges !
Le type en noir répondit oralement à la première question et physiquement à la seconde. Il avait une drôle de voix rauque.
— Salut le curé ! Tu me remets pas ?
Il remonta ses lunettes d'aviateur jusqu'au sommet de son crâne.
— C'est moi. Thomas ! Le petit Thomas Séguin ! Remember ?
Les yeux horrifiés du curé Dumont valaient toutes les réponses du monde. En anglais ou non, les femmes comprirent qu'il le connaissait mais que ça ne lui faisait pas plus plaisir que ça de l'avoir remis. Quand le dénommé Thomas leva son bras droit tenant le sabre au-dessus de la tête du curé, et que sa main gauche alla enserrer l'autre autour du manche, les femmes ne purent contenir un glapissement apeuré. Puis, quand d'un geste expert, l'homme au catogan étêta le curé Dumont et que sa tête roula jusqu'à leurs pieds, ce fut la panique totale. Elles s'envolèrent de l'église en poussant des hurlements.
Le maire du village apprit très vite la nouvelle, puisque lui aussi passait ses dimanches avec ses ouailles, exerçant sa passion des bars parallèles avec une rigueur et une abnégation légendaire. Il se trouvait au comptoir des « Six Rosés » lorsque le petit Jeannot entra dans le bouge en criant que le curé Dumont venait de se faire raccourcir pour de bon.
Il finit tranquillement son énième Côtes-du-Rhône. Il éructa et prononça ces paroles devenues mythiques :
— Si maintenant on se met à trancher les têtes de tous les curés pédophiles, qu'est-ce que vont foutre nos bonnes femmes le dimanche matin ? [/hide]
Bonne journée à toutes et tous
Quelles giboulées déjà s'annoncent
les prémices du printemps sont là
quelques jonquilles déjà dans les champs et les jardins
Vive le printemps, ah !!! que les filles sont jolies
dès que le printemps arrive, dès que le printemps est là.
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Invité- Invité
Re: Les bonjours et contacts journaliers ddu mois de mars 2016
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Guénolé.
Demain, nous fêterons les Casimir.
Le 3 mars est le 62e jour de l'année du calendrier grégorien, le 63e en cas d'année bissextile. Il reste 303 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 13e jour du mois de ventôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la fumeterre.
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à Marseille :
le soleil se se lève à 7h 10
le soleil se couche à 18h 30
durée d'ensoleillement : 11h 19 (+3mn)
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Citation du jour :
« Dans une grande âme tout est grand. »
Blaise Pascal
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Dicton du jour :
« S'il gèle à la Saint-Guénolé, au taureau ferme le pré. »
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Proverbe du jour :
« Le monde entier, fût-il ligué contre toi, ne peut te faire le quart du mal que tu te fais à toi-même. »
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Événement du jour :
1983 : Tintin et son chien Milou, le capitaine Haddock, le professeur Tournesol et les Dupond-Dupont sont orphelins. Hergé vient de perdre son combat contre le cancer, à l'âge de 75 ans. De son vrai nom Georges Rémi, il avait trouvé son nom d'auteur en inversant ses initiales. Hergé avait publié ses premières histoires en 1923. Les aventures du reporter Tintin ont été publiées dans 27 langues et tirées à 60 millions d'exemplaires pour la seule langue française.
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L'historiette :
Ballades nocturnes de Thibaut78
Étendu dans le noir, seul dans mon lit, j'écoute les bruits de la ville qui me parviennent par la fenêtre entrouverte de mon appartement.
Mélopée dissonante.
J'aime la nuit.
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Bonne journée à toutes et tous
La nuit nous enveloppe encore, le ciel est mitigé
mais j'ai l'impression, juste une impression,
que la journée sera belle et annonce les beaux jours
le printemps qui s'en vient, la nature qui l'attend
avec une grande impatience... la vie est belle
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Guénolé.
Demain, nous fêterons les Casimir.
Le 3 mars est le 62e jour de l'année du calendrier grégorien, le 63e en cas d'année bissextile. Il reste 303 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 13e jour du mois de ventôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la fumeterre.
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à Marseille :
le soleil se se lève à 7h 10
le soleil se couche à 18h 30
durée d'ensoleillement : 11h 19 (+3mn)
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« Dans une grande âme tout est grand. »
Blaise Pascal
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Dicton du jour :
« S'il gèle à la Saint-Guénolé, au taureau ferme le pré. »
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Proverbe du jour :
« Le monde entier, fût-il ligué contre toi, ne peut te faire le quart du mal que tu te fais à toi-même. »
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Événement du jour :
1983 : Tintin et son chien Milou, le capitaine Haddock, le professeur Tournesol et les Dupond-Dupont sont orphelins. Hergé vient de perdre son combat contre le cancer, à l'âge de 75 ans. De son vrai nom Georges Rémi, il avait trouvé son nom d'auteur en inversant ses initiales. Hergé avait publié ses premières histoires en 1923. Les aventures du reporter Tintin ont été publiées dans 27 langues et tirées à 60 millions d'exemplaires pour la seule langue française.
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L'historiette :
Ballades nocturnes de Thibaut78
Étendu dans le noir, seul dans mon lit, j'écoute les bruits de la ville qui me parviennent par la fenêtre entrouverte de mon appartement.
Mélopée dissonante.
J'aime la nuit.
- Lire la suite de l'historiette:
- Les premiers signes de son arrivée surviennent lorsque le crépuscule commence à peindre la citée de ses longs doigts d'obscurité.
Les silhouettes se mélangent, se confondent, avant de s'évanouir au coin des rues comme des mirages gris.
Peu à peu, tout devient plus sombre, plus flou, plus fou.
J'aime la ville la nuit.
Il n'y a rien de comparable à flâner sur les grands axes bondés qui s'illuminent aux couleurs polychromes des néons des panneaux publicitaires, puis longer les ruelles tortueuses et sombres occupées par des putes et des maquereaux, avant de s'engouffrer dans un rade crade et puant où l'alcool coule à flot et exacerbe les pires comportements humains.
Non, rien de tel que de traverser des parcs lugubres ou prospèrent des dealers de poudre et autres marchands de sommeil sans retour, avant de contempler du pont des suicidés les eaux glauques et polluées du fleuve qui veine la ville.
J'aime respirer, surgir, disparaître dans la nuit.
J'ai ça dans la peau.
Je suis enquêteur à la criminelle.
Il est 23h00, je fixe le lambris écaillé de mon plafond sans parvenir à trouver le sommeil.
Je pense au monstre qui assassine toutes ces femmes entre minuit et six heures.
7 victimes. 7 gorges tranchées, mutilées avec une arme contondante.
7 dossiers effroyables qui hantent mes jours et dévorent mes nuits.
L’œuvre d'un détraqué.
Je dois penser à autre chose.
Dehors, la citée hurle mon nom.
Le sexe, la drogue, le son des machines à sous, les sirènes de secours, la fumée et les relents qui dégueulent des égouts, l'éclat terne du béton, le sourire morne de la lune, les poubelles éventrées, les rats qui grouillent, les cris, la pisse, les porte-jarretelles, les bagarres, la vie, la mort...
J'aime les ballades nocturnes.
Je me lève, m'habille, enfile veste et gants en cuir.
Sur la commode ; mon flingue et ma plaque.
Pas ce soir.
Je suis de repos.
Je sors.
Déambule.
La nuit est noire : les âmes aussi.
Le long couteau dans ma poche intérieure me consume.
Au détour d’une rue déserte, je croise un éphémère papillon de nuit.
Mes mains tremblent.
J'avance vers elle.
Elle recule d'un pas lorsqu'elle aperçoit la lame.
Puis crie.
Oh mon amour...
Un éclair d'argent illumine les ténèbres.
J'aime tant quand leurs sourires se fanent...
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Bonne journée à toutes et tous
La nuit nous enveloppe encore, le ciel est mitigé
mais j'ai l'impression, juste une impression,
que la journée sera belle et annonce les beaux jours
le printemps qui s'en vient, la nature qui l'attend
avec une grande impatience... la vie est belle
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Invité- Invité
Re: Les bonjours et contacts journaliers ddu mois de mars 2016
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Olive ainsi que les Olivette et Olivia.
Demain, nous fêterons les Colette Boylet ainsi que les Nicole et Nicoletta.
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Célébrations de demain :
• Fête des grand-mères
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Le 5 mars est le 64e jour de l'année du calendrier grégorien, le 65e en cas d'année bissextile. Il reste 301 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 15e jour du mois de ventôse, dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la chèvre.
C'est la "Journée Lei Feng" en République Populaire de Chine.
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à Marseille :
le soleil se lève à 7h 07
le soleil se couche à 18h 32
durée d'ensoleillement : 11h 25 (+3mn)
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Citation du jour :
« Une bonne confession vaut mieux qu'une mauvaise excuse. »
Jean Hamon
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Dicton du jour :
« Quand en mars il pleut dru et que tout le monde crie : Tout est perdu !, il n'a pas encore assez plu. »
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Proverbe du jour :
« La clarté est la politesse des professeurs. »
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Événement du jour :
1953 : Joseph Staline, victime d'une attaque cérébrale 3 jours plus tôt, meurt à l'âge de 74 ans. Nommé secrétaire général du comité central du Parti communiste en 1922, il a éliminé systématiquement tous les autres prétendants à la succession de Lénine. On estime que le régime de terreur qu'il a maintenu au cours de son règne a fait environ un million de fusillés et quelque 9 millions de prisonniers dans les camps de concentration.
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L'historiette :
Play de Pierre Colombel
Antoine
Lidia, Eric et Antoine viennent à la maison nous montrer un film vidéo de leurs premiers pas ensemble, de leurs premières baignades dans une immense piscine qui semble avoir été remplie d’eau rien que pour eux.
Leur hôtel semble vide. L’image tremble un peu.
Antoine est ce petit garçon assis entre son papa et maman sur notre canapé rouge, la famille se regarde nager cinq ou six ans plus tôt sur l’écran bleu. Notre première rencontre avec Antoine et ses parents date de quelques années. Ils habitaient alors à quelques dizaines de kilomètres de chez nous dans la vallée, ce fut une doctoresse que tu voyais pour la première fois qui te raconta leur histoire. Tu appelas Lidia le lendemain je crois. Le Destin.
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Bonne journée à toutes et tous
C'est sous la pluie que nous nous levons
On avait prévu sur le port une journée oursinades
avec musique et compagnie et quelques stands
je crois que ça va être partie remise...
On verra bien c'est le ciel qui décide
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Olive ainsi que les Olivette et Olivia.
Demain, nous fêterons les Colette Boylet ainsi que les Nicole et Nicoletta.
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C'était généralement le 15e jour du mois de ventôse, dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la chèvre.
C'est la "Journée Lei Feng" en République Populaire de Chine.
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« Une bonne confession vaut mieux qu'une mauvaise excuse. »
Jean Hamon
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« Quand en mars il pleut dru et que tout le monde crie : Tout est perdu !, il n'a pas encore assez plu. »
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« La clarté est la politesse des professeurs. »
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Événement du jour :
1953 : Joseph Staline, victime d'une attaque cérébrale 3 jours plus tôt, meurt à l'âge de 74 ans. Nommé secrétaire général du comité central du Parti communiste en 1922, il a éliminé systématiquement tous les autres prétendants à la succession de Lénine. On estime que le régime de terreur qu'il a maintenu au cours de son règne a fait environ un million de fusillés et quelque 9 millions de prisonniers dans les camps de concentration.
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L'historiette :
Play de Pierre Colombel
Antoine
Lidia, Eric et Antoine viennent à la maison nous montrer un film vidéo de leurs premiers pas ensemble, de leurs premières baignades dans une immense piscine qui semble avoir été remplie d’eau rien que pour eux.
Leur hôtel semble vide. L’image tremble un peu.
Antoine est ce petit garçon assis entre son papa et maman sur notre canapé rouge, la famille se regarde nager cinq ou six ans plus tôt sur l’écran bleu. Notre première rencontre avec Antoine et ses parents date de quelques années. Ils habitaient alors à quelques dizaines de kilomètres de chez nous dans la vallée, ce fut une doctoresse que tu voyais pour la première fois qui te raconta leur histoire. Tu appelas Lidia le lendemain je crois. Le Destin.
- Lire la suite de l'historiette du jour :
- Papiers.
Il faut faire des papiers, des attestations, voir un psychiatre et un médecin alors que nous ne sommes pas malades. Boire le thé avec des assistantes sociales, répondre à des questions posées sur toi, sur moi, sur Nous, nos parents, nos sœurs et nos frères, en parler au travail, prévenir qu’un jour nous partirons sans prévenir, nous ne savons pas quand exactement, c’est l’attente, nous sommes sur une liste d’attente qui dort, quelque part très loin d’ici, dans une armoire, un fichier Excel, une base de données, nous ne savons pas.
Attente.
Nous apprenons l’attente.
Je savais attendre un train, une petite amie, la quille, une récréation, les vacances, la fin des vacances...
Cette attente n’est pas une attente comme les autres. Elle n’en est pas une souffrance pour autant. Cette attente nous apprend sur nous-mêmes et elle nous construit.
Nous avons maintenant un autre rapport au temps.
Montagnes.
Pendant l’attente, randonner à ski dans les hautes montagnes nous fait du bien. Nous faisons des rencontres, un groupe d’amis se constitue, Niels, Pascal, les filles de Grenoble, notre guide Dominique. Nous nous retrouvons chaque hiver ou presque pour vivre ce qui nous semble être des aventures.
Dominique vit comme nous en Ardèche mais il voyage toute l’année. Il accompagne des candidats à l’aventure dans toutes les montagnes du monde. Il nous parle quelques fois de l’Amérique du Sud, des Andes. Du Népal aussi. Les Népalais l’ont marqué par leur rapport au temps et aux choses. Dominique de par sa morphologie ressemble à un Népalais. Un Sherpa, pour être précis.
Imaginer.
Nous imaginons un pays.
Nous achetons une carte routière de ce pays. Nous connaissons ses frontières, l’emplacement de ses villes, le dessin de ses cours d’eau. Son anatomie.
Nous trouvons quelques livres avec des photos. Il y a des photos d’enfants, noirs, métis, blancs. Nous imaginons.
Des couleurs et des visages, des odeurs inconnues.
Espagnol.
J’apprends quelques mots d’espagnol.
Je les marque sur des feuilles de papier à petits carreaux.
Je te les récite le soir à table. Je saisis une fourchette et je dis « el tenedor ».
Tu parles espagnol fluently. Je confonds des mots entre eux. Nous rions de mes confusions.
Notre maison.
Un jour nous décidons de préparer la chambre de notre enfant. Rose ou bleu la couleur du papier ?
Nous faisons goudronner le chemin. De notre terrasse nous regardons la ligne blanche du Vercors.
Pulsations.
Un soir de décembre tu restes à ton travail plus tard que d’habitude. Je rentre à la maison le premier, j’allume les lumières du couloir et de la salle à manger et je dépose ma sacoche sur une chaise. Il y a cette petite lumière rouge qui clignote sur notre répondeur.
Je pense à des pulsations.
Pola.
J’appuie sur la touche PLAY du répondeur et je reconnais dès les premières syllabes la voix de Pola, une voix délicieuse et sucrée qui depuis plusieurs années nous fait voyager, attendre, rire, pleurer et rêver.
Depuis que Lidia nous a donné son numéro de téléphone, nous n’avons jamais rencontré Pola.
Pola est la sœur de notre avocate en Colombie. Nous appelons souvent Pola pendant l’attente.
Pola vit dans la froide Franche-Comté, bien loin de son pays d’origine.
J’imagine une femme aux formes généreuses portant des robes à fleurs, les cheveux noirs, la peau très mate, marchant dans les rues blanches d’une ville blanche, l’hiver.
Je te téléphone, tu dis que tu ne vas pas tarder à rentrer, je te dis que Pola a laissé un message. Silence. Étonnement.
— Tu ne l’as pas rappelée ?
— Je t’attendais.
C’est un garçon. Il a trois ans. Nous ne connaissons pas son prénom. Nous recevrons un dossier dans quelques semaines.
Une autre attente commence. Nous imaginons.
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Bonne journée à toutes et tous
C'est sous la pluie que nous nous levons
On avait prévu sur le port une journée oursinades
avec musique et compagnie et quelques stands
je crois que ça va être partie remise...
On verra bien c'est le ciel qui décide
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Invité- Invité
Re: Les bonjours et contacts journaliers ddu mois de mars 2016
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Colette Boylet ainsi que les Nicole et Nicoletta.
Demain, nous fêterons les Félicité ainsi que les Félicie et Perpétue.
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Célébrations :
• Fête des grand-mères
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Le 6 mars est le 65e jour de l'année du calendrier grégorien, le 66e en cas d'année bissextile. Il reste 300 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 16e jour du mois de ventôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de l'épinard.
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à Marseille :
le soleil se lève à 7h 05
le soleil se couche à 18h 34
durée d'ensoleillement : 11h 28 (+3mn)
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Citation du jour :
« Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui. »
Proverbe chinois
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Dicton du jour :
« Au jour de Sainte-Colette, commence à chanter l'alouette. »
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Proverbe du jour :
« L'homme absurde est celui qui ne change jamais. »
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Événement du jour :
1980 : L'écrivain Marguerite Yourcenar est la première femme élue à l'Académie française. L'événement historique constitue le dénouement d'une des plus grandes batailles de l'histoire de l'Académie, les pour et les contre s'étant longuement affrontés.
Marguerite Yourcenar, née Marguerite Antoinette Jeanne Marie Ghislaine Cleenewerck de Crayencour le 8 juin 1903 à Bruxelles et morte le 17 décembre 1987 à Bar Harbor, dans l'État du Maine (États-Unis), est une femme de lettres française naturalisée américaine en 1947, auteur de romans et de nouvelles « humanistes », ainsi que de récits autobiographiques. Elle fut aussi poète, traductrice, essayiste et critique littéraire.
Elle fut la première femme élue à l'Académie française, le 6 mars 1980, grâce au soutien actif de Jean d'Ormesson, qui prononça le discours de sa réception, le 22 janvier 1981.
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L'historiette :
Sans bavure de Stéphanie Lepage
— Regarde, c’est Madame Pascano. Fait peur à voir, la pauv’ dame. L’a déjà perdu sa vieille mère et v’là que son fils, l’disparaît. L’a vraiment pas d’bol.
— Ouais, mais moi, c’que j’en dis, c’est qu’y a pas d’fumée sans feu.
— Qu’est-ce qu’tu racontes, là ?
— T’écoutes pas c’que les gens disent ? Maltraitance, qu’ils disent. Sur sa vieille mère. Les flics, ils te la lâchent pas, la Pascano. Sûr que son fils s’est fait la malle, le gueux. Ou p’t’être qu’elle l’a refroidi. Comme sa vieille mère.
— Mais écoutez-moi-le, çui-là ! Tu vas finir par t’étouffer avec tous ces p’tains de ragots !
— Ragots toi-même. J’ai l’pif, pour ces choses-là. Moi j’dis que la Pascano, elle est pas nette.
— Mouais. Et moi j’dis qu’on f’rait p’t’être mieux de s’occuper d’nos oignons, tiens !
— T’es vraiment rabat-joie, toi !
[hide="Lire la suite de l'historiette"]Elle abandonne les deux petits vieux qui jacassent sur leur banc favori, près du carrefour et poursuit sa route. Elle aperçoit un moment l’ombre pathétique de Madame Pascano qui rase les vitrines avant de s’engouffrer dans une rue désertée.
Elle hausse les épaules. Il s’en passe de drôles de choses, en ce moment, dans leur petite ville de banlieue. Des choses plutôt inquiétantes, des disparitions. Un climat délétère englue les habitants qui vont jusqu’à se méfier de leur propre famille.
Mathilde hausse de nouveau les épaules. Toutes ces histoires ne la concernent pas. Son esprit est accaparé par un sujet bien plus important.
L’homme qu’elle doit rencontrer l’attend sur un banc du parc public miséreux qui forme l’angle de deux rues à la circulation chaotique. Avachi sur un banc dont la peinture verte s’écaille, il donne mollement à manger aux pigeons des bouts détrempés de son sandwich poulet-crudités imbibé de mayonnaise. Son faciès rébarbatif n’incite guère à venir s’installer à ses côtés.
Mathilde, engoncée dans une doudoune noire et un bonnet rabattu sur les yeux, se laisse tomber à côté de lui. Pas trop près, cependant. Les contacts humains ne sont nullement son genre.
— C’est pour demain, dit-elle entre ses dents, les mains dans les poches.
Le tueur à gages ne fait pas mine d’avoir entendu. Il poursuit sa morne tâche, inondant les pigeons de miettes visqueuses.
— Le travail doit être net, propre et rapide, continue la jeune femme sur le même ton. Sans bavure. Voici l’heure et le lieu. Et un acompte.
Elle fait rapidement glisser jusqu’à lui une mince enveloppe puis se lève d’un bond et s’en retourne comme elle est venue.
Le tueur empoche prestement l’enveloppe, sans même un regard pour la silhouette boudinée qui s’éloigne.
Le lendemain.
À 8h45, Mathilde sort de son minuscule appartement au rez-de-chaussée, invariablement enveloppée dans sa familière doudoune noire.
Mathilde est une jeune femme d’habitudes. Sans emploi, elle a mis en place un rituel bien rôdé qui découpe ses journées en tranches horaires précises et rassurantes. Chaque commerçant pourrait donc savoir à quel moment exact Mathilde visite leur modeste boutique. Sauf que la jeune femme est à ce point passe-partout qu’elle a fini par devenir transparente. Demandez au boulanger de vous décrire Mathilde : il froncera les sourcils en vous interrogeant « Qui ? ». Certains des habitants de son immeuble sont même encore persuadés que l’appartement droite du rez-de-chaussée est toujours inoccupé.
À 09h03 précises, Mathilde s’apprête à traverser d’un bon pas le passage encaissé entre deux hauts murs de briques, parcouru de mauvaises herbes et qui mène, en un raccourci, jusqu’au centre commercial.
À peine y est-elle engagée qu’une ombre surgit, vient à sa rencontre et lève à bout de bras une arme à feu munie d’un silencieux.
Alors que retentit, à quelques pas, le rire clair et joyeux d’une petite fille insouciante, l’homme fait feu une seule fois. La tête de Mathilde part brusquement en arrière, entraînant son corps qui s’abat avec un bruit mat sur le sol broussailleux.
— Net, propre et rapide, lâche le tueur en s’abaissant pour fouiller le corps de ses doigts gantés de noir.
Là, dans une poche extérieure, il s’empare du reste de son salaire. Le contrat a été rempli.
Il s’éclipse rapidement, ombre parmi les ombres. Il abandonne Mathilde à la solitude qui a toujours été la sienne.
Le comble : qu’elle ait dû payer pour atteindre cet isolement définitif.[/hide]
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Bonne journée à toutes et tous
Tout d'abord bonne fête à toutes les grands-mères du forum
Quelques jonquilles, un petit repas en famille
et ce sera une journée heureuse, une journée de bonheur.
Pour moi cela se passera aux oursinades sur le Port
Un moment chaleureux avec ma fille et ma petite fille
Un bon repas fait de coquillages et de poissons,
un peu de musique, une bonne ambiance.
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Colette Boylet ainsi que les Nicole et Nicoletta.
Demain, nous fêterons les Félicité ainsi que les Félicie et Perpétue.
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Célébrations :
• Fête des grand-mères
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Le 6 mars est le 65e jour de l'année du calendrier grégorien, le 66e en cas d'année bissextile. Il reste 300 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 16e jour du mois de ventôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de l'épinard.
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à Marseille :
le soleil se lève à 7h 05
le soleil se couche à 18h 34
durée d'ensoleillement : 11h 28 (+3mn)
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Citation du jour :
« Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui. »
Proverbe chinois
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Dicton du jour :
« Au jour de Sainte-Colette, commence à chanter l'alouette. »
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Proverbe du jour :
« L'homme absurde est celui qui ne change jamais. »
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Événement du jour :
1980 : L'écrivain Marguerite Yourcenar est la première femme élue à l'Académie française. L'événement historique constitue le dénouement d'une des plus grandes batailles de l'histoire de l'Académie, les pour et les contre s'étant longuement affrontés.
Marguerite Yourcenar, née Marguerite Antoinette Jeanne Marie Ghislaine Cleenewerck de Crayencour le 8 juin 1903 à Bruxelles et morte le 17 décembre 1987 à Bar Harbor, dans l'État du Maine (États-Unis), est une femme de lettres française naturalisée américaine en 1947, auteur de romans et de nouvelles « humanistes », ainsi que de récits autobiographiques. Elle fut aussi poète, traductrice, essayiste et critique littéraire.
Elle fut la première femme élue à l'Académie française, le 6 mars 1980, grâce au soutien actif de Jean d'Ormesson, qui prononça le discours de sa réception, le 22 janvier 1981.
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L'historiette :
Sans bavure de Stéphanie Lepage
— Regarde, c’est Madame Pascano. Fait peur à voir, la pauv’ dame. L’a déjà perdu sa vieille mère et v’là que son fils, l’disparaît. L’a vraiment pas d’bol.
— Ouais, mais moi, c’que j’en dis, c’est qu’y a pas d’fumée sans feu.
— Qu’est-ce qu’tu racontes, là ?
— T’écoutes pas c’que les gens disent ? Maltraitance, qu’ils disent. Sur sa vieille mère. Les flics, ils te la lâchent pas, la Pascano. Sûr que son fils s’est fait la malle, le gueux. Ou p’t’être qu’elle l’a refroidi. Comme sa vieille mère.
— Mais écoutez-moi-le, çui-là ! Tu vas finir par t’étouffer avec tous ces p’tains de ragots !
— Ragots toi-même. J’ai l’pif, pour ces choses-là. Moi j’dis que la Pascano, elle est pas nette.
— Mouais. Et moi j’dis qu’on f’rait p’t’être mieux de s’occuper d’nos oignons, tiens !
— T’es vraiment rabat-joie, toi !
[hide="Lire la suite de l'historiette"]Elle abandonne les deux petits vieux qui jacassent sur leur banc favori, près du carrefour et poursuit sa route. Elle aperçoit un moment l’ombre pathétique de Madame Pascano qui rase les vitrines avant de s’engouffrer dans une rue désertée.
Elle hausse les épaules. Il s’en passe de drôles de choses, en ce moment, dans leur petite ville de banlieue. Des choses plutôt inquiétantes, des disparitions. Un climat délétère englue les habitants qui vont jusqu’à se méfier de leur propre famille.
Mathilde hausse de nouveau les épaules. Toutes ces histoires ne la concernent pas. Son esprit est accaparé par un sujet bien plus important.
L’homme qu’elle doit rencontrer l’attend sur un banc du parc public miséreux qui forme l’angle de deux rues à la circulation chaotique. Avachi sur un banc dont la peinture verte s’écaille, il donne mollement à manger aux pigeons des bouts détrempés de son sandwich poulet-crudités imbibé de mayonnaise. Son faciès rébarbatif n’incite guère à venir s’installer à ses côtés.
Mathilde, engoncée dans une doudoune noire et un bonnet rabattu sur les yeux, se laisse tomber à côté de lui. Pas trop près, cependant. Les contacts humains ne sont nullement son genre.
— C’est pour demain, dit-elle entre ses dents, les mains dans les poches.
Le tueur à gages ne fait pas mine d’avoir entendu. Il poursuit sa morne tâche, inondant les pigeons de miettes visqueuses.
— Le travail doit être net, propre et rapide, continue la jeune femme sur le même ton. Sans bavure. Voici l’heure et le lieu. Et un acompte.
Elle fait rapidement glisser jusqu’à lui une mince enveloppe puis se lève d’un bond et s’en retourne comme elle est venue.
Le tueur empoche prestement l’enveloppe, sans même un regard pour la silhouette boudinée qui s’éloigne.
Le lendemain.
À 8h45, Mathilde sort de son minuscule appartement au rez-de-chaussée, invariablement enveloppée dans sa familière doudoune noire.
Mathilde est une jeune femme d’habitudes. Sans emploi, elle a mis en place un rituel bien rôdé qui découpe ses journées en tranches horaires précises et rassurantes. Chaque commerçant pourrait donc savoir à quel moment exact Mathilde visite leur modeste boutique. Sauf que la jeune femme est à ce point passe-partout qu’elle a fini par devenir transparente. Demandez au boulanger de vous décrire Mathilde : il froncera les sourcils en vous interrogeant « Qui ? ». Certains des habitants de son immeuble sont même encore persuadés que l’appartement droite du rez-de-chaussée est toujours inoccupé.
À 09h03 précises, Mathilde s’apprête à traverser d’un bon pas le passage encaissé entre deux hauts murs de briques, parcouru de mauvaises herbes et qui mène, en un raccourci, jusqu’au centre commercial.
À peine y est-elle engagée qu’une ombre surgit, vient à sa rencontre et lève à bout de bras une arme à feu munie d’un silencieux.
Alors que retentit, à quelques pas, le rire clair et joyeux d’une petite fille insouciante, l’homme fait feu une seule fois. La tête de Mathilde part brusquement en arrière, entraînant son corps qui s’abat avec un bruit mat sur le sol broussailleux.
— Net, propre et rapide, lâche le tueur en s’abaissant pour fouiller le corps de ses doigts gantés de noir.
Là, dans une poche extérieure, il s’empare du reste de son salaire. Le contrat a été rempli.
Il s’éclipse rapidement, ombre parmi les ombres. Il abandonne Mathilde à la solitude qui a toujours été la sienne.
Le comble : qu’elle ait dû payer pour atteindre cet isolement définitif.[/hide]
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Bonne journée à toutes et tous
Tout d'abord bonne fête à toutes les grands-mères du forum
Quelques jonquilles, un petit repas en famille
et ce sera une journée heureuse, une journée de bonheur.
Pour moi cela se passera aux oursinades sur le Port
Un moment chaleureux avec ma fille et ma petite fille
Un bon repas fait de coquillages et de poissons,
un peu de musique, une bonne ambiance.
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Invité- Invité
Re: Les bonjours et contacts journaliers ddu mois de mars 2016
Bonjour tout le monde,
Une belle journée qui s'annonce. Il y a plein de soleil et pas un nuage à l'horizon.
Les enfants vont venir souhaiter l'anniversaire de l'ours.
J'espère qu'Océane va mieux, la pauvre petite puce attrape tout ce qui passe quand elle va à l'école
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Une belle journée qui s'annonce. Il y a plein de soleil et pas un nuage à l'horizon.
Les enfants vont venir souhaiter l'anniversaire de l'ours.
J'espère qu'Océane va mieux, la pauvre petite puce attrape tout ce qui passe quand elle va à l'école
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Re: Les bonjours et contacts journaliers ddu mois de mars 2016
Bon du coté d'Etupes ce matin c'est plutôt frisquet, les pares brises ressemble au museau des moutons de l'image,
moi toujours a la bourre, mais ça viens,
Mercredi je vais rechercher le Portable auquel on a changé le disque dur et réinstallé Windows 7 ,
La base est en traitement elle aussi pour essayer d'enlever un logiciel malveillant qui bloque tout,
espérons que ça marchera sans trop de bobos sur les fichiers enregistrés...merci a l'enfoiré qui m'a envoyé çà
Allez, bonne journée les amis
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Re: Les bonjours et contacts journaliers ddu mois de mars 2016
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Françoise Romaine ainsi que les Fanchon, France, Franceline, Francette, Francine et Paquita.
Demain, nous fêterons les Vivien ainsi que les Anastasie.
Le 9 mars est le 68e jour de l'année du calendrier grégorien, le 69e en cas d'année bissextile. Il reste 297 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 19e jour du mois de ventôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du cerfeuil.
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à Marseille :
le soleil se lève à 7h 00
le soleil se couche à 18h 37
durée d'ensoleillement : 11h 37 (+3mn)
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Citation du jour :
« On a beau faire croître l'effort, [...] il n'en résulte jamais qu'une évidence qui est l'impossibilité de séparer l'observateur de la chose observée. »
Paul Valéry
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Dicton du jour :
« Quand en mars il pleut, sois heureux tant que tu peux. »
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Proverbe du jour :
« Déshabiller saint Pierre pour habiller saint Paul. »
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Événement du jour :
1959 : Barbie, la plus célèbre poupée de l'histoire, voit le jour. Elle a été créée par Ruth Handler, fondatrice en 1945 de Mattel Creations avec son mari Elliot Handler. La poupée est tout d'abord présentée comme un mannequin adolescent. En 1961 apparaît Barbie au travail ; elle deviendra tour à tour ballerine, infirmière, hôtesse de l'air, puis astronaute, athlète olympique, diplomate, ambassadrice de l'UNICEF, étoile du rock, vétérinaire et médecin. La poupée Barbie s'est vendue, avec les membres de sa famille et ses copains, à plus de 800 millions d'exemplaires dans 140 pays.
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L'historiette :
Sur la route de Ernest Fourachault
Je roule sur cette route depuis toujours. Je longe une rivière. Route de levée à peine sinueuse. Quelques villages à traverser. Après mon travail, le soir, je sais que j'ai encore une heure à rouler ainsi avant d’être chez moi. Et je longe encore et encore cette rivière.
Une fois il y a eu une voiture retournée dans le fossé, en contrebas. Cela venait de se produire, j'ai vu le conducteur sortir par la fenêtre cassée. Je ne me suis pas arrêté, il y avait déjà quelqu'un. J'ai hoché la tête. Faut faire attention, parfois. Il y a des virages où il ne faut pas arriver trop vite.
Le matin je roule vers l'Est, j'ai le soleil levant devant moi. Je mets le pare-soleil pour ne pas être aveuglé.
Le soir, je roule vers l'Ouest. Le plus souvent, il ne fait pas trop beau. Je passe mon temps à contempler tous ces nuages au-dessus de la rivière.
L'hiver, l'eau est haute. Des fois je vois des troncs d'arbres descendre le courant. L'été, sur les berges sèches, des hérons se promènent.
Je roule sur cette route depuis toujours. Un jour je travaillerai ailleurs, je sais que je quitterai cette route. Mais ce n'est pas ce soir ni demain. Je roule, je roule sans m'en rendre compte.
Je rentre toujours à la même heure. Comme ce soir. Et quand je roule le long de la rivière, j'oublie mon travail.
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Bonne journée à toutes et tous
C'est mercredi jour des enfants
pour ma part j'aurai ma puce
et nous offrirons le restau en tête à tête
un grand moment de plaisir, de complicité
Bon mercredi à vous le forum.
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Françoise Romaine ainsi que les Fanchon, France, Franceline, Francette, Francine et Paquita.
Demain, nous fêterons les Vivien ainsi que les Anastasie.
Le 9 mars est le 68e jour de l'année du calendrier grégorien, le 69e en cas d'année bissextile. Il reste 297 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 19e jour du mois de ventôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du cerfeuil.
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à Marseille :
le soleil se lève à 7h 00
le soleil se couche à 18h 37
durée d'ensoleillement : 11h 37 (+3mn)
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Citation du jour :
« On a beau faire croître l'effort, [...] il n'en résulte jamais qu'une évidence qui est l'impossibilité de séparer l'observateur de la chose observée. »
Paul Valéry
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Dicton du jour :
« Quand en mars il pleut, sois heureux tant que tu peux. »
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Proverbe du jour :
« Déshabiller saint Pierre pour habiller saint Paul. »
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Événement du jour :
1959 : Barbie, la plus célèbre poupée de l'histoire, voit le jour. Elle a été créée par Ruth Handler, fondatrice en 1945 de Mattel Creations avec son mari Elliot Handler. La poupée est tout d'abord présentée comme un mannequin adolescent. En 1961 apparaît Barbie au travail ; elle deviendra tour à tour ballerine, infirmière, hôtesse de l'air, puis astronaute, athlète olympique, diplomate, ambassadrice de l'UNICEF, étoile du rock, vétérinaire et médecin. La poupée Barbie s'est vendue, avec les membres de sa famille et ses copains, à plus de 800 millions d'exemplaires dans 140 pays.
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L'historiette :
Sur la route de Ernest Fourachault
Je roule sur cette route depuis toujours. Je longe une rivière. Route de levée à peine sinueuse. Quelques villages à traverser. Après mon travail, le soir, je sais que j'ai encore une heure à rouler ainsi avant d’être chez moi. Et je longe encore et encore cette rivière.
Une fois il y a eu une voiture retournée dans le fossé, en contrebas. Cela venait de se produire, j'ai vu le conducteur sortir par la fenêtre cassée. Je ne me suis pas arrêté, il y avait déjà quelqu'un. J'ai hoché la tête. Faut faire attention, parfois. Il y a des virages où il ne faut pas arriver trop vite.
Le matin je roule vers l'Est, j'ai le soleil levant devant moi. Je mets le pare-soleil pour ne pas être aveuglé.
Le soir, je roule vers l'Ouest. Le plus souvent, il ne fait pas trop beau. Je passe mon temps à contempler tous ces nuages au-dessus de la rivière.
L'hiver, l'eau est haute. Des fois je vois des troncs d'arbres descendre le courant. L'été, sur les berges sèches, des hérons se promènent.
Je roule sur cette route depuis toujours. Un jour je travaillerai ailleurs, je sais que je quitterai cette route. Mais ce n'est pas ce soir ni demain. Je roule, je roule sans m'en rendre compte.
Je rentre toujours à la même heure. Comme ce soir. Et quand je roule le long de la rivière, j'oublie mon travail.
- Lire la suite de l'historiette :
- C'est là que je l'ai vu. Il était sur un parking le long de la route à côté de sa voiture en panne. Il faisait du stop. Je l'ai fait monter. Il a dit :
— Je vais à la prochaine ville.
— Pas de problème, j'ai dit.
Après il s'est tu. J'ai dit :
— Qu'est-ce qu'elle a votre voiture ?
— Je sais pas, il a répondu.
J'ai hoché la tête.
— Je touche du bois, j'ai dit. Pour l'instant, j’ai jamais eu de problème.
— Ça prévient pas quand ça arrive, a-t-il dit.
Je ne l'ai pas trouvé très sympathique de dire ça, mais je le comprenais, après ce qui lui était arrivé. J'ai dit :
— Vous venez souvent par ici ?
— Ça m'arrive. C'est pas la première fois.
— Moi je connais bien. Tous les jours. Deux fois. Matin et soir.
Et j'ai poussé un soupir. Il m'a regardé d'un drôle d'air, un peu de côté.
— Pourquoi vous poussez un soupir ? a-t-il dit.
— Parce que je commence à connaître, j'ai dit. Parce qu'il n'y a rien qui change. Parce que c'est toujours pareil. Parce que la rivière est toujours là. Regardez, vous la voyez ?
Il hocha la tête plusieurs fois.
— J'en ai marre de ce trajet, je dis.
— Je peux comprendre, il dit. À un moment, il y a des choses qui deviennent tellement insupportables.
Je lui ai jeté un regard en coin. Il a dit :
— Des fois tout est insupportable. Je suis d'accord avec vous. Moi une fois ça m'est arrivé d'exploser. Il y a longtemps. J'ai cassé la figure à un type qui n'a rien compris. Pauvre vieux ! Il a rien vu venir ! Je me suis senti mieux après.
— Je vois ce que vous voulez dire, j'ai dit.
— Pas sûr, il a dit. Ça s'appelle être poussé à bout. Votre vie fout le camp. Vous avez besoin de crier un grand coup. Faut bien choisir son endroit. Que ça tombe sur n'importe qui, le premier venu. Et, au bon moment, sortir une arme et le tuer. Ça c'est un fantasme, non ? N'importe qui, n'importe où ! Bien choisir sa route, juste assez passante. Il y aura bien quelqu'un qui va s'arrêter. Ce sera lui. Voilà pourquoi je suis là !
Il a attendu un peu avant de continuer:
— Je vais vous demander de vous arrêter au prochain parking.
Sa voix avait un peu forci. J'ai réfléchi.
— Oui, j'ai dit, c'est un sacré fantasme. On pourrait imaginer qu'un auto-stoppeur, par exemple, monte dans la première voiture qui voudrait bien s'arrêter. Ce serait ce conducteur-là et pas un autre ! Je comprends bien, je dis. On pourrait imaginer bien des choses. On pourrait dire aussi qu'un conducteur, n'importe qui, cherche à prendre un auto-stoppeur dans sa voiture, n'importe lequel, il n'y en a pas des masses. Qu'une fois dans sa voiture, il trouverait bien une excuse pour s'arrêter sur un parking et tuer l'auto-stoppeur. Ce serait un conducteur qui connaît bien la route et un auto-stoppeur qu'il verrait pour la première fois.
— Et pourquoi il ferait ça ? dit le passager en hésitant.
— Parce que, je dis, depuis le temps qu'il a accumulé toutes ses pensées, il faut bien que ça sorte. En tuant un inconnu, le conducteur tue ses problèmes. Je crois assez en ça.
Je le regardais. Il avait un peu pâli.
— Vous croyez en ça ? Mais alors, vous m'avez fait monter pour...
— Bien entendu, qu'est-ce que vous croyez ! Malheureusement l'effet de surprise n'a pas marché. Je constate que choisir le premier inconnu ne fonctionne pas, il me ressemble trop ! Je vais effectivement vous arrêter au parking suivant et nous en resterons là car ce n'est pas ce que nous voulions, ni l'un ni l'autre. Je veux tuer un inconnu. Pas un tueur. Qu'en pensez-vous ?
Il reprenait ses esprits, doucement.
— Et qu'est-ce qui me prouve que vous aviez la même idée que moi ? dit-il.
Je tapotais la poche intérieure de ma veste qui était légèrement boursouflée, et je dis:
— À vous de voir.
— OK, il dit, arrêtez-moi là.
Je stoppais la voiture sur le bas-côté.
Il remuait la tête en tout sens. Il descendit.
— Pas de chance, il dit. Vous étiez ma première voiture. J'ai vraiment cru que...
— Moi aussi, vous savez...
Dans mon rétroviseur, je le regardais qui diminuait de taille pendant que j'accélérais. Je tapotais ma poche boursouflée. J'y plongeais ma main droite, en sortais mon téléphone portable que je posais sur le tableau de bord.
L'idée ferait son chemin, je me connais. Le long de la rivière, tout au long de cette route, je n'aurai de cesse avant d'avoir retrouvé mon auto-stoppeur. Mais j'aurai alors échangé mon téléphone portable contre un revolver. Je le retrouverai, oui ! Et je tuerai cet homme ! Je le retrouverai et je le tuerai. Mais s'il a à ce moment échangé son revolver contre un téléphone portable, on ne sait jamais, que ferai-je alors ? Je ne le sais pas. Pas encore.
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Bonne journée à toutes et tous
C'est mercredi jour des enfants
pour ma part j'aurai ma puce
et nous offrirons le restau en tête à tête
un grand moment de plaisir, de complicité
Bon mercredi à vous le forum.
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Invité- Invité
Re: Les bonjours et contacts journaliers ddu mois de mars 2016
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Vivien ainsi que les Anastasie.
Demain, nous fêterons les Rosine ainsi que les Rosanna.
Le 10 mars est le 69e jour de l'année du calendrier grégorien, le 70e en cas d'année bissextile. Il reste 296 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 20e jour du mois de ventôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du cordeau.
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à Marseille :
le soleil se lève à 6h 58
le soleil se couche à 18h 39
durée d'ensoleillement 11h 40 (+3mn)
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Citation du jour :
« Des goûts et des couleurs il ne faut pas discuter. »
Anonyme
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Dicton du jour :
« Mars avec ses manteaux, dans leur mère tuent les veaux. »
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Proverbe du jour :
« Ciel rouge au soir, blanc au matin, c'est la journée du pèlerin. »
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Événement du jour :
1876 : Alexander Graham Bell parle à son assistant dans ce qu'on considère être la première conversation téléphonique de l'histoire.
Alexander Graham Bell (3 mars 1847 à Édimbourg en Écosse - 2 août 1922 à Beinn Bhreagh au Canada) est un scientifique, un ingénieur et un inventeur britanno-canadien, qui est surtout connu pour l'invention du téléphone, pour laquelle l'antériorité d'Antonio Meucci a depuis été officiellement reconnue le 11 juin 2002 par la Chambre des représentants des États-Unis. Il a été lauréat de la Médaille Hughes en 1913.
La mère et la femme (Mabel Gardiner Hubbard) d'Alexander Bell étaient sourdes, ce qui a sans nul doute encouragé Bell à consacrer sa vie à apprendre à parler aux sourds. Il était professeur de diction à l'université de Boston et un spécialiste de l'élocution, on dirait aujourd'hui phonologue ou phoniatre. Le père, le grand-père et le frère de Bell se sont joints à son travail sur l'élocution et la parole. Ses recherches sur l'audition et la parole l'ont conduit à construire des appareils auditifs, dont le couronnement aurait été le premier brevet pour un téléphone en 1876. Bell considéra par la suite son invention la plus connue comme une intrusion dans son travail de scientifique et refusa d'avoir un téléphone dans son laboratoire.
D'autres inventions marquèrent la vie d'Alexander Graham Bell : les travaux exploratoires en télécommunications optiques, l'hydroptère en aéronautique. En 1888, il devint l'un des membres fondateurs de la National Geographic Society.
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L'historiette :
Blaxploitation de Donald Ghautier
Des sirènes de pompiers, ou la police, trahissaient quelque chose de pas net dans cette rue d’habitude si tranquille. Malcolm se fondit au décor environnant ; son rendez-vous avec Martha supposait de la discrétion. Il contourna l’immeuble de brique rouge et se dirigea vers le portail du local pour les vélos ; il le crocheta rapidement et s’ouvrit l’entrée à tous les logements sociaux. Il arriva rapidement à destination et frappa trois coups secs à la porte.
— Qui c’est ? demanda une voix de femme.
— Ton cousin d’Amérique, répondit Malcolm.
— J’arrive.
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Bonne journée à toutes et tous
Travailleuses, travailleurs vous tenez le bon bout
le weekend approche et le repas dominical en famille
et la sacré sainte balade toujours en famille
Le faites-vous encore ?
Petite, les weekend ou maman ne travaillait pas
on se réunissait en famille autour d'un bon repas
et ensuite longue promenade digestive
que de souvenirs finalement...
bon jeudi tout simplement.
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Vivien ainsi que les Anastasie.
Demain, nous fêterons les Rosine ainsi que les Rosanna.
Le 10 mars est le 69e jour de l'année du calendrier grégorien, le 70e en cas d'année bissextile. Il reste 296 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 20e jour du mois de ventôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du cordeau.
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Anonyme
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Événement du jour :
1876 : Alexander Graham Bell parle à son assistant dans ce qu'on considère être la première conversation téléphonique de l'histoire.
Alexander Graham Bell (3 mars 1847 à Édimbourg en Écosse - 2 août 1922 à Beinn Bhreagh au Canada) est un scientifique, un ingénieur et un inventeur britanno-canadien, qui est surtout connu pour l'invention du téléphone, pour laquelle l'antériorité d'Antonio Meucci a depuis été officiellement reconnue le 11 juin 2002 par la Chambre des représentants des États-Unis. Il a été lauréat de la Médaille Hughes en 1913.
La mère et la femme (Mabel Gardiner Hubbard) d'Alexander Bell étaient sourdes, ce qui a sans nul doute encouragé Bell à consacrer sa vie à apprendre à parler aux sourds. Il était professeur de diction à l'université de Boston et un spécialiste de l'élocution, on dirait aujourd'hui phonologue ou phoniatre. Le père, le grand-père et le frère de Bell se sont joints à son travail sur l'élocution et la parole. Ses recherches sur l'audition et la parole l'ont conduit à construire des appareils auditifs, dont le couronnement aurait été le premier brevet pour un téléphone en 1876. Bell considéra par la suite son invention la plus connue comme une intrusion dans son travail de scientifique et refusa d'avoir un téléphone dans son laboratoire.
D'autres inventions marquèrent la vie d'Alexander Graham Bell : les travaux exploratoires en télécommunications optiques, l'hydroptère en aéronautique. En 1888, il devint l'un des membres fondateurs de la National Geographic Society.
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L'historiette :
Blaxploitation de Donald Ghautier
Des sirènes de pompiers, ou la police, trahissaient quelque chose de pas net dans cette rue d’habitude si tranquille. Malcolm se fondit au décor environnant ; son rendez-vous avec Martha supposait de la discrétion. Il contourna l’immeuble de brique rouge et se dirigea vers le portail du local pour les vélos ; il le crocheta rapidement et s’ouvrit l’entrée à tous les logements sociaux. Il arriva rapidement à destination et frappa trois coups secs à la porte.
— Qui c’est ? demanda une voix de femme.
— Ton cousin d’Amérique, répondit Malcolm.
— J’arrive.
- Lire la suite de l'histoire :
- Il entendit des pas sourds derrière la porte puis un bruit de clé ; l’appartement se dévoila dans la pénombre avec, en point d’orgue au crépuscule, une grande et sculpturale silhouette féminine. Malcolm entra ; il était inutile de s’embarrasser de présentations ou de formules de politesse dans son monde, aussi s’assit-il directement dans le canapé miteux situé au milieu de la pièce principale. Martha, car c’était elle, beauté nocturne, le toisa fièrement puis entama la conversation.
— C’est quoi ce bordel dehors ?
— Qu’est-ce que j’en sais, répondit Malcolm. Pas la peine d’aboyer, je ne suis pas de ton coin et on ne se connaît pas, alors revenons en à nos affaires.
Il regarda de plus près l’insolente ; elle affichait un style résolument années soixante-dix, avec une coupe Afro, des vêtements colorés et un maquillage psychédélique. « Encore une de ses frappées d’Anglaises qui se fait un film sur Harlem et la Blaxploitation » se dit l’Américain. Il n’avait peut-être pas tort ; Martha semblait faire partie d’un groupe de nostalgiques de Tamla Motown et des films où les Noirs tenaient des premiers rôles tragiques, enfin de cette Amérique qui croyait encore en l’égalité des chances pour tous et avalait les couleuvres de Dick le tricheur. Ce qui faisait vraiment rire Malcolm, c’était que ladite Martha n’était même pas née à l’époque et n’avait certainement jamais quitté le sol de son Royaume-Uni natal.
Après ces considérations sociologiques, Malcolm se recentra sur la raison de sa visite ; il servait d’intermédiaire entre les riches clients de Martha et les siens.
— Je ne vais pas te servir le discours commercial des vendeurs de soupe en boite, commença l’Américain. J’ai ce qu’il te faut, sois en sûre. Le tout est de savoir si ta clientèle a les moyens de lâcher beaucoup d’oseille ; il s’agit de premier choix et non de la camelote que n’importe quel abruti pourrait se fournir à Amsterdam ou ailleurs.
— Mon chou, tu joues dans la cour des grands, répliqua la belle Noire. Mes clients sont des petits Blancs en rébellion avec Papa et Maman ; ils ont les dents propres et le portefeuille bien garni. Traiter avec des noirauds comme toi et moi les fait frémir ; ils ont l’impression de transgresser un million de codes, de rejeter leur éducation bourgeoise et de s’émanciper. Pourquoi crois-tu que je me sape comme ça ?
— Ce n’est pas ta tenue habituelle ?
— Heureusement que non, répondit Martha en riant. Tu m’as pris pour une dingo, c’est ça ?
— Un peu, avoua piteusement Malcolm.
— J’ai appris, il y a très longtemps, que pour vendre il fallait ressembler à ses clients, expliqua la jeune femme. Je n’allais pas m’habiller en haute couture française pour traiter avec ces attaqués du bulbe qui ne jurent que par Martin Luther King, Marvin Gaye et Richard Roundtree.
— Ceci dit, tu es très séduisante dans ce déguisement, osa Malcolm.
— Merci mon coco, répliqua Martha avec un grand sourire. On aura le temps pour la bagatelle après les affaires mais d’abord il faut que je juge du matériel ; et ne t’emballe pas, je ne parle pas de ce que tu as dans le pantalon et qui semble mobiliser un peu trop tes neurones à mon goût.
Malcolm rougit sous l’allusion ; il devait reconnaître que Martha lui faisait de l’effet maintenant qu’il savait qu’elle était une affranchie et non une de ces fondues britanniques en mal de sensations.
Dehors, les sirènes continuaient leur concert ; les fenêtres rougeoyaient de mille feux et le mélange entre son et lumière prenait un air de fin du monde. Excédée par le vacarme, Martha décida de voir de quoi il en retournait ; elle ouvrit la fenêtre et se pencha. Malcolm en profita pour détailler son environnement immédiat, y compris l’anatomie de son hôtesse ; du côté de l’appartement, il conclut rapidement à une planque de passage, sorte de cage à poules impersonnelle et typique des cités londoniennes de la fin du vingtième siècle, quand le Premier Ministre travailliste enfumait les masses populaires avec de coûteux programmes de rénovation. Du côté de son intermédiaire, il procéda à une analyse plus détaillée et aboutit à une note générale de huit sur dix, avec une mention spéciale pour sa croupe ; il s’imaginait bien poursuivre l’étude plus tard, à l’horizontale sur le canapé.
— Attends-moi ici, je vais demander ce qui se passe, dit soudainement Martha.
Malcolm passa du rêve à la réalité en une fraction de seconde ; il eut à peine le temps de voir l’objet de son désir franchir la porte et se précipiter dans le hall. Les minutes suivantes lui parurent des heures ; Martha mettait du temps à revenir et ça ne sentait pas bon. Il alluma une cigarette pour se donner un peu de courage.
Enfin, la jeune femme daigna réapparaître ; elle affichait une mine renfrognée qui inquiéta l’Américain.
— Putain de vieille, grogna-t-elle. Tout ce bordel pour une mémère dont le palpitant vient de lâcher ; on aurait cru que le fantôme de Ben Laden venait de faire surface dans ce quartier pourri.
— Rien de grave alors, dit Malcolm.
— Non, mon chou. On peut revenir à nos affaires.
— Annonce la couleur ; que veulent exactement tes clients ?
— C’est simple : ils recherchent des enregistrements pirates des sessions new-yorkaises d’Isaac Hayes pour le film ’Shaft’ . Tu as ça en stock ?
— Pas de problème, bébé, répondit Malcolm en sortant sa clé USB.
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Bonne journée à toutes et tous
Travailleuses, travailleurs vous tenez le bon bout
le weekend approche et le repas dominical en famille
et la sacré sainte balade toujours en famille
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on se réunissait en famille autour d'un bon repas
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Invité- Invité
Re: Les bonjours et contacts journaliers ddu mois de mars 2016
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Enfin récupéré le portable, le disque dur a été changé, il a été réactivé Windows 7 et ensuite réinitialisé Windows 10, le coût de l'opération : 143 € avec un nouveau disque dur de 950 go, ça tricote sec a présent.
Alors depuis hier après midi je suis en piste pour remettre en place tous les logiciels et dossiers heureusement sauvegardés, c'est presque fini, mais j'ai les yeux bien fatigués.
Donc les affaires vont reprendre normalement en attendant le fixe qui lui n'as pas encore fini de vomir sa bile, alors bonne continuation les amis et a +
Re: Les bonjours et contacts journaliers ddu mois de mars 2016
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Justine ainsi que les Elphège, Maximilien et Pol de Léon.
Demain, nous fêterons les Rodrigue.
Le 12 mars est le 71e jour de l'année du calendrier grégorien, le 72e en cas d'année bissextile. Il reste 294 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 22e jour du mois de ventôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du persil.
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à Marseille :
le soleil se lève à 6h 55
le soleil se couche à 18h 41
durée d'ensoleillement :11h 46 (+3mn)
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Citation du jour :
« La colère est une courte folie. »
Horace
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Dicton du jour :
« Le soleil de mars donne des rhumes tenaces. »
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Proverbe du jour :
« C'est en forgeant qu'on devient forgeron. »
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Événement du jour :
2003 : L'Organisation Mondiale de la Santé lance une alerte concernant un nouveau virus. Baptisé SRAS (pour Syndrome Respiratoire Aigu Sévère) ou pneumopathie atypique, il fera plus de 700 morts et plus de 8.100 malades en quelques semaines, notamment en Chine, point de départ de la pandémie.
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L'historiette :
Sur la route de Zampa Paul Bénézet
— Voilà fiston, me dit le Vieux en me remettant les papiers avec une liasse de billets verts. Oublie ton blaze. A partir d’aujourd’hui tu t’appelles Remy Martin. Français, cinquante berges, représentant de commerce.
Le Vieux, porté sur la bouteille, affectionne les patronymes AOC dont il baptise ses clients en rupture de pedigree – Johnny Walter, Georges Kilian ou même cet Annie Zette qu’il avait imprimé, un jour, par jeu, sur les papelards d’une gonzesse, sans éveiller la moindre suspicion. Fallait le faire, non ?
— Glisse un ou deux dollars dans le passeport, ça facilitera la converse avec les flics de la PAF de ce foutu aéroport de bled pourri. Il t’en restera bien assez pour voir venir.
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Bonne journée à toutes et tous
Le jour se lève mais sur un ciel gris pour le moment
à moins que Mr Soleil daigne venir nous rendre visite
et nous chauffer de ses puissants rayons.
Tout doucement tout le monde se lève
la basse-cour du voisin s'active pour cette nouvelle journée
et mon favori de ce clan donne de la voie...
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Justine ainsi que les Elphège, Maximilien et Pol de Léon.
Demain, nous fêterons les Rodrigue.
Le 12 mars est le 71e jour de l'année du calendrier grégorien, le 72e en cas d'année bissextile. Il reste 294 jours avant la fin de l'année.
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Événement du jour :
2003 : L'Organisation Mondiale de la Santé lance une alerte concernant un nouveau virus. Baptisé SRAS (pour Syndrome Respiratoire Aigu Sévère) ou pneumopathie atypique, il fera plus de 700 morts et plus de 8.100 malades en quelques semaines, notamment en Chine, point de départ de la pandémie.
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L'historiette :
Sur la route de Zampa Paul Bénézet
— Voilà fiston, me dit le Vieux en me remettant les papiers avec une liasse de billets verts. Oublie ton blaze. A partir d’aujourd’hui tu t’appelles Remy Martin. Français, cinquante berges, représentant de commerce.
Le Vieux, porté sur la bouteille, affectionne les patronymes AOC dont il baptise ses clients en rupture de pedigree – Johnny Walter, Georges Kilian ou même cet Annie Zette qu’il avait imprimé, un jour, par jeu, sur les papelards d’une gonzesse, sans éveiller la moindre suspicion. Fallait le faire, non ?
— Glisse un ou deux dollars dans le passeport, ça facilitera la converse avec les flics de la PAF de ce foutu aéroport de bled pourri. Il t’en restera bien assez pour voir venir.
- Lire la suite de l'histoire :
- J’empoche. Les biftons tout neufs sont aussi faux que les fafiots, je parie ! Ça sent l’encre offset. Mais la repro est nickel : George Washington ressemble à lui-même. Le Vieux n’a pas perdu la main. In God we trust !
Il est six heures moins le quart. Un petit jour blême se lève péniblement. Dehors, le thermomètre doit marquer dans les 80°F. Manolo sort pour faire le plein du pickup à la pompe avec l’étoile rouge Texaco. Le vent en rafales arrache des touffes de tumbleweed qui traversent la route en virevoltant. Le zinc pourra-t-il décoller ?
Suspendue à sa potence plantée en bordure de parking, l’enseigne « MOTEL EL RANCHO » couine, lugubre, avec la régularité d’un métronome. Il y a une paye qu’elle n’a pas accueilli de voyageurs ; non plus la flèche mutilée « W LCOME », en néons jaunes, qui clignote sur la façade de bois. A part des clandos, des paumés en cavale, la circulation se fait rare dans ce trou perdu.
— La porte !
Dans la salle qui sert de bar, d’épicerie et de bazar tout à la fois, nous sommes trois, installés autour d’une table en formica poisseuse – Raymond, dit Le Vieux, parigot expatrié de longue date, Baston l’acadien et mézig – tandis que Tony, le taulier, croisé d’indien et de latino, prépare des tortillas derrière son comptoir, honorant de temps à autre le crachoir d’un jet de salive expert. Deux ventilos brassent paresseusement l’air tiède. Nous tirons sur nos clopes en silence.
Manolo revient en s’épongeant le front d’un bout de chiffon crasseux.
— On y va ? Faut compter une bonne heure sur cette p... de route.
— Traînez pas, les gars. Hé, fiston, n’oublie pas...
Le Vieux désigne du menton mon sac de voyage Longchamp (souvenir de mes frimes passées) posé à même la sciure du plancher. « Pour faire les courses ? » il ajoute en s’esclaffant à en perdre la chique.
Je ne comprends pas la vanne. Les deux autres se marraient encore lorsque j’ai claqué la lourde derrière moi.
Le Toyota tangue tant mal que mal dans les ornières creusées par les derniers orages. La radio psalmodie, monotone, la météo marine.
— Mets-nous quelque chose de plus swing. On prend l’avion, pas la mer, j’ajoute finement.
Manolo, que j’aime pas bien, un mec à vous faire des entourloupes dès que vous avez le dos tourné, augmente le son, juste pour me faire bramer. Qu’est-ce que je vous disais ? L’enfoiré !
Coup de frein brutal. A cent mètres au large, un barrage. Trois gus en uniforme. Armés. Leur 4x4 Dodge en travers de la route. Contrôle.
— Avance. T’en fais pas. J’ai des papiers réglo et des arguments verts. Juste qu’il ne faudrait pas trop traîner. On décolle dans une demi-heure.
Le plus âgé des trois s’approche de la cabine, côté conducteur, esquisse un salut décontracté d’un doigt négligemment posé sur une casquette douteuse.
— Papiers, s’vous plaît !
Manolo s’exécute.
Le type fait un tour d’inspection avant de toquer à ma vitre.
— Coupez le moteur.
C’est sec. Pas poli. Suspicieux. Faudra la jouer fine.
— Foutu temps. Pénible non ? J’engage la conversation, histoire de l’empaumer. Pas beaucoup de trafic à cette heure...
Motus. Rien à tirer. J’extirpe mon passeport de la poche de ma chemisette et le lui tend, trois billets en sandwich façon burger de chez Mc Do. Sûr qu’il les a flairés. Mine de rien, il rejoint à pas lents son chef, adossé au capot de leur tire. Ils discutent en jetant des regards obliques dans notre direction, tandis que leur collègue s’empare de nos affaires sur le plateau arrière du Toyota.
« Cherchent de la blanche » souffle Manolo.
— Suivez-moi.
Il nous escorte, avant de déverser le contenu de nos bagages sur le bord de la route. Mon sac... L’inventaire de ma vie s’étale à mes pieds.
Deux photos jaunies, l’une de Maman avant la débine du père, l’autre d’Yvette, la compagne d’un temps.
Une mèche de p’tit Jean, le fils que je ne connais pas, dans une pochette plastique.
La clé du studio, rue Lepic, déserté quand j’ai rejoint fissa la Légion pour me faire oublier.
Le bouquin de Chatwin En Patagonie aux pages écornées, offert par l’aumônier de la prison, deux jours avant de me faire la belle.
Mon carnet de route, témoin de mes vadrouilles, de Valparaiso à Buenos Aires, d’El Calafate à Ushuaia, de Punta Arenas à Chiloe, tour à tour marin, docker, videur de boîte, professeur de tango, ou orejevo – gardien de moutons dans le Rio de la Plata – avant de rallier le Mexique. Pour me tirer en douce avec l’aide d’amis et retrouver Paname. Enfin !
— Señor Martine ?
— Martin !
J’interroge le gradé du regard. Il pose mon passeport sur le capot brûlant.
— Passeport périmé, señor Martine !
Il y a comme de la jubilation dans la voix.
— Périmé ? Pas possible ! Il a moins d’un an ! Je lui montre la date. Là...
— Mouais... De quelle couleur, la couverture ?
Il se fout de moi, ma parole !
— Bleue.
— Bleue ? Mouais... Et celle des passeports de l’UE, adoptés par ton pays en 81 ? A ton avis ?
« Merde... Ils sont grenat ! Le Vieux s’est gouré ! Complètement dépassé par le cours de l’histoire ! »
— Faudra nous expliquer tout ça, señor. Señor qui, en vérité ? Embarquez-le !
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Bonne journée à toutes et tous
Le jour se lève mais sur un ciel gris pour le moment
à moins que Mr Soleil daigne venir nous rendre visite
et nous chauffer de ses puissants rayons.
Tout doucement tout le monde se lève
la basse-cour du voisin s'active pour cette nouvelle journée
et mon favori de ce clan donne de la voie...
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Invité- Invité
Re: Les bonjours et contacts journaliers ddu mois de mars 2016
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Mathilde ainsi que les Maud.
Demain, nous fêterons les Louise de Marillac ainsi que les Lucrèce.
Le 14 mars est le 73e jour de l'année du calendrier grégorien, le 74e en cas d'année bissextile. Il reste 292 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 24e jour du mois de ventôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la pâquerette.
Le 14 mars (3/14 en notation américaine de la date) est donc la journée de pi.
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à Marseille :
le soleil se lève à 6h 51
le soleil se couche à 18h 44
durée d'ensoleillement : 11h 52 (+3mn)
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Citation du jour :
« Tous les hommes sont fous, et qui n'en veut point voir
Doit rester dans sa chambre et casser son miroir. »
Attribué au Marquis de Sade
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Dicton du jour :
« Mars est capable de tuer les bêtes à l'étable. »
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Proverbe du jour :
« Venant de notre pays natal, même le corbeau nous plaît. »
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Événement du jour :
1883 : Karl Marx, philosophe, économiste et théoricien du socialisme, meurt à Londres à l'âge de 65 ans. Il rédige en 1850 Les luttes de classes en France, puis Fondements de la critique de l'économie politique, et jette les bases de son grand ouvrage, Le Capital. En 1864, il est l'un des principaux dirigeants de la 1e Internationale, et lui donne son objectif : l'abolition du capitalisme. C'est contre son gré que la doctrine de Karl Marx a été baptisée le marxisme.
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L'historiette :
La Succube de François Thiery
Tout a commencé par un rêve, monsieur le Juge. La veille ou l'avant-veille, je ne sais plus. J'étais dans un paysage étrange, que je n'avais jamais vu auparavant. Partout à la ronde je ne voyais que des pierres, des pierres lisses, noires et brillantes, des galets de toutes tailles. J'étais moi-même assis sur l'un d'eux, un grand galet plat, un dolmen peut-être. J'étais assis et je regardais, non loin devant moi, une sorte de source, de geyser. Ce n'était pas de l'eau, mais un liquide doré, transparent, qui semblait tiède et onctueux. Moi-même, je ne sais pas comment j'étais habillé, mais je crois que je me voyais encore en pyjama. Il me semble aussi que les pierres étaient chaudes et humides.
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Bonne journée à toutes et tous
Une nouvelle semaine commence
et mars est à sa mi temps
le printemps arrive à grands pas
et l'hiver ne veut pas mourir
il donne encore un peu de voix
Mais profitons des beaux jours
qui arrivent et de la nature qui s'éveille.
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Mathilde ainsi que les Maud.
Demain, nous fêterons les Louise de Marillac ainsi que les Lucrèce.
Le 14 mars est le 73e jour de l'année du calendrier grégorien, le 74e en cas d'année bissextile. Il reste 292 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 24e jour du mois de ventôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la pâquerette.
Le 14 mars (3/14 en notation américaine de la date) est donc la journée de pi.
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le soleil se couche à 18h 44
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« Tous les hommes sont fous, et qui n'en veut point voir
Doit rester dans sa chambre et casser son miroir. »
Attribué au Marquis de Sade
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Dicton du jour :
« Mars est capable de tuer les bêtes à l'étable. »
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Proverbe du jour :
« Venant de notre pays natal, même le corbeau nous plaît. »
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Événement du jour :
1883 : Karl Marx, philosophe, économiste et théoricien du socialisme, meurt à Londres à l'âge de 65 ans. Il rédige en 1850 Les luttes de classes en France, puis Fondements de la critique de l'économie politique, et jette les bases de son grand ouvrage, Le Capital. En 1864, il est l'un des principaux dirigeants de la 1e Internationale, et lui donne son objectif : l'abolition du capitalisme. C'est contre son gré que la doctrine de Karl Marx a été baptisée le marxisme.
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L'historiette :
La Succube de François Thiery
Tout a commencé par un rêve, monsieur le Juge. La veille ou l'avant-veille, je ne sais plus. J'étais dans un paysage étrange, que je n'avais jamais vu auparavant. Partout à la ronde je ne voyais que des pierres, des pierres lisses, noires et brillantes, des galets de toutes tailles. J'étais moi-même assis sur l'un d'eux, un grand galet plat, un dolmen peut-être. J'étais assis et je regardais, non loin devant moi, une sorte de source, de geyser. Ce n'était pas de l'eau, mais un liquide doré, transparent, qui semblait tiède et onctueux. Moi-même, je ne sais pas comment j'étais habillé, mais je crois que je me voyais encore en pyjama. Il me semble aussi que les pierres étaient chaudes et humides.
- Lire la suite de l'histoire ::
- Puis il y eut un battement d'ailes et je la vis. Elle vint se poser à côté de moi. Elle avait l'apparence d'une jeune fille de dix-huit à vingt ans, mince, entièrement nue exceptée un bracelet d'or à la cheville gauche. Elle avait les cheveux blonds mi-longs, liés en une sorte de queue de cheval par un ruban beige. De longues ailes membraneuses, translucides, reliaient ses bras à son torse mince. Elle s'assit, ramenant ses genoux contre sa poitrine nue, cachant à demi son visage mutin. Ses ailes lui firent comme une cape. Dans la lumière ambrée de l'endroit, sa peau paraissait dorée. Ses yeux verts, pailletés d'or, me regardaient d'un air moqueur.
Un désir irrépressible s'empara de moi. Je m'approchai d'elle. J'effleurai sa jambe du bout de mes doigts tremblants. Elle se leva alors, s'envolant lentement, dévoilant son corps. « Cherche-moi, dit-elle, et je t'appartiendrai ».
Le lendemain, je m'éveillai fiévreux et je parcourus la ville en tout sens.
Et je la trouvai.
Elle était debout dans la lumière, près d'un arrêt d'autobus. Son ample robe blanche lui faisait comme des ailes. Je me jetai à ses pieds en pleurant de joie, balbutiant des mots sans suite. Elle paraissait ne pas comprendre. Alors je la pris par les épaules, la secouait, lui rappelai sa promesse. Elle se mit à crier, à appeler au secours. Je n'y tenais plus : je lui fis un bâillon de mes lèvres, j'ouvris ses ailes de mes bras.
Quand vos hommes sont arrivés, monsieur le Juge, tout était fini. Elle était morte nue dans mes bras, je l'avais forcé à tenir sa promesse.
Maintenant vous m'avez fait enfermer dans cette chambre sans fenêtres, aux murs matelassés, et je ne dors plus. Pas à cause de la foule qui crie sa haine, non. A cause de ce rire, ce petit rire cristallin, ce rire de jeune fille aux accents démoniaques. Ce rire qui résonne sur les pierres noires et les ruisseaux dorés, dans cette étrange contrée où je ne retournerai plus.
PRIX HIVER 2015
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Bonne journée à toutes et tous
Une nouvelle semaine commence
et mars est à sa mi temps
le printemps arrive à grands pas
et l'hiver ne veut pas mourir
il donne encore un peu de voix
Mais profitons des beaux jours
qui arrivent et de la nature qui s'éveille.
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Invité- Invité
Re: Les bonjours et contacts journaliers ddu mois de mars 2016
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Louise de Marillac ainsi que les Lucrèce.
Demain, nous fêterons les Bénédicte.
Le 15 mars est le 74e jour de l'année du calendrier grégorien, le 75e en cas d'année bissextile. Il reste 291 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 25e jour du mois de ventôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du thon.
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à Marseille :
le soleil se lève à 6h 50
le soleil se couche à 18h 45
durée d'ensoleillement : 11h 55 (+3mn)
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Citation du jour :
« Les lois sont semblables aux toiles d'araignée, qui attrapent les petites mouches, mais laissent passer guêpes et frelons. »
Jonathan Swift
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Dicton du jour :
« À la mi-mars, le coucou est dans l'épinard. »
et j'ai envie de rajouter... et l'hiver dans la panade.
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Proverbe du jour :
« Tu estimeras ton père le jour où tu seras toi-même père. »
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Événement du jour :
1975 : L'armateur Aristote Onassis, l'homme qui a accumulé une fortune estimée à au moins 600 millions de dollars après être parti avec 60 dollars en poche, meurt des suites d'une infection pulmonaire à l'âge de 69 ans. Profitant de la crise de 1929, Onassis a acheté à bas prix des cargos canadiens. Petit à petit, il s'est retrouvé à la tête d'une trentaine de compagnies maritimes, en plus de posséder la compagnie aérienne Olympic Airways. Il avait eu une longue liaison avec la grande cantatrice Maria Callas. En 1968 il a épousé Jacqueline Kennedy, alors âgée de 39 ans.
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L'historiette :
Personne ne flottait à cet angle-là de Herssé
Personne ne flottait à cet angle-là.
Bi et Bu, bulles nouveaux nés, attendaient patiemment dans la sphère maîtresse. Au troisième degré, elles espéraient la venue du rayon libérateur. C’était ainsi depuis des milliers de périodes : de radians en radians, les bulles naissaient, vivaient et mouraient dans un océan de lumière.
Le flottement se fit plus précis, Bu et Bi frémissaient. Cette tension les rendait plus elliptiques que sphériques, à la limite de la déchirure. Le flottement devint régulier. Les ondes accordées apportaient le souffle de la vie. Une lumière aveuglante : le rayon de la liberté frappa leur surface irisée. L’orifice d’un tunnel sombre apparut et une force d’attraction vertigineuse les emporta violemment. La course fut brève. Déjà la sphère maîtresse disparaissait à leurs yeux, la lumière se fit étincelante, un vent violent les arracha du tunnel et elles s’envolèrent dans un ciel immense sous le regard rieur de l’enfant.
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Bonne journée à toutes et tous
Déjà mardi et la semaine bat son train
et à un train d'enfer, Mr Hiver bientôt
vous ne serez qu'un doux souvenir
place à notre ami le Printemps
qu'on attend avec impatience.
Déjà jacinthes, primevères, pensées
et autres fleurettes sont déjà là.
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Bonjour !
Aujourd'hui, nous fêtons les Louise de Marillac ainsi que les Lucrèce.
Demain, nous fêterons les Bénédicte.
Le 15 mars est le 74e jour de l'année du calendrier grégorien, le 75e en cas d'année bissextile. Il reste 291 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le 25e jour du mois de ventôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du thon.
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le soleil se lève à 6h 50
le soleil se couche à 18h 45
durée d'ensoleillement : 11h 55 (+3mn)
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Citation du jour :
« Les lois sont semblables aux toiles d'araignée, qui attrapent les petites mouches, mais laissent passer guêpes et frelons. »
Jonathan Swift
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Dicton du jour :
« À la mi-mars, le coucou est dans l'épinard. »
et j'ai envie de rajouter... et l'hiver dans la panade.
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Proverbe du jour :
« Tu estimeras ton père le jour où tu seras toi-même père. »
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Événement du jour :
1975 : L'armateur Aristote Onassis, l'homme qui a accumulé une fortune estimée à au moins 600 millions de dollars après être parti avec 60 dollars en poche, meurt des suites d'une infection pulmonaire à l'âge de 69 ans. Profitant de la crise de 1929, Onassis a acheté à bas prix des cargos canadiens. Petit à petit, il s'est retrouvé à la tête d'une trentaine de compagnies maritimes, en plus de posséder la compagnie aérienne Olympic Airways. Il avait eu une longue liaison avec la grande cantatrice Maria Callas. En 1968 il a épousé Jacqueline Kennedy, alors âgée de 39 ans.
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L'historiette :
Personne ne flottait à cet angle-là de Herssé
Personne ne flottait à cet angle-là.
Bi et Bu, bulles nouveaux nés, attendaient patiemment dans la sphère maîtresse. Au troisième degré, elles espéraient la venue du rayon libérateur. C’était ainsi depuis des milliers de périodes : de radians en radians, les bulles naissaient, vivaient et mouraient dans un océan de lumière.
Le flottement se fit plus précis, Bu et Bi frémissaient. Cette tension les rendait plus elliptiques que sphériques, à la limite de la déchirure. Le flottement devint régulier. Les ondes accordées apportaient le souffle de la vie. Une lumière aveuglante : le rayon de la liberté frappa leur surface irisée. L’orifice d’un tunnel sombre apparut et une force d’attraction vertigineuse les emporta violemment. La course fut brève. Déjà la sphère maîtresse disparaissait à leurs yeux, la lumière se fit étincelante, un vent violent les arracha du tunnel et elles s’envolèrent dans un ciel immense sous le regard rieur de l’enfant.
- Lire l'a suite de l'historiette :
- Aux confins de son imagination, l’enfant démiurge inventait de nouveaux mondes où les éléments, les choses s’animaient. Il contrôlait ces univers fabriqués alors qu’il n’exerçait aucune emprise sur son quotidien. Il aurait voulu pouvoir s’échapper comme les bulles de son jouet mais il restait désespérément rivé à la terre, tétanisé par les cris que les murs épais de la maison ne pouvaient contenir.
Si les disputes étaient plus fréquentes, il ne s’habituerait jamais à leur violence et il éprouvait de plus en plus de difficulté à enfouir sa conscience dans son univers onirique protecteur. La violence des voix des deux adultes l’emprisonnait plus sûrement que des chaînes. Il lui fallait attendre l’accalmie qui mettait de plus en plus de temps à venir.
Toujours les yeux, les yeux grands ouverts, fixes, droit devant, les pupilles dilatées, le souffle court, ses mains serraient nerveusement un petit bout de métal chaud et brillant. Longtemps il resta ainsi, assis sur le grand tapis de laine qui couvrait le sol de sa chambre. Les cris s’étaient évanouis comme par magie. Une atmosphère cotonneuse baignait la pièce.
Faisait-il encore jour au dehors ?
Le petit bout de métal habitait toujours le creux de sa main. Maintenant il le caressait du bout des doigts, tranquille, apaisé.
Son regard se porta tout de même sur la porte de sa minuscule chambre car il savait que la tempête se dissimule parfois sous un calme trompeur. Et quand la poignée tournait... Mais, aujourd’hui, il ne serait pas le prétexte de leur acharnement, ils ne se serviraient pas de lui comme une poupée désarticulée qu’ils se disputeraient.
Il entendit la porte du séjour claquer et il put réintégrer son monde intérieur. Il redevenait, pour quelques instants, le maître des songes. Parmi ses sujets, personne n’osait s’élever contre sa volonté et, depuis qu’il avait interdit toute violence, tous les gens de la cour s’appréciaient. Aujourd’hui, grand jour de la cérémonie des bulles, chacun s’extasiait devant la féerie du spectacle avec le secret espoir que la sphère qui les représentait serait celle qui s’approcherait le plus du firmament.
Personne ne flottait à cet angle-là.
Les murs de la chambre devinrent courbes, le sol épousa le plafond. Une myriade de points lumineux sembla naître du néant. Une à une les sphères « deuxième » apparurent et défilèrent sous les yeux de la « maîtresse ». La cérémonie tant attendue commençait enfin ! Le petit bout de métal se mit à vibrer tel un diapason. Les différentes harmoniques sonores excitaient tour à tour chaque sphère et produisaient en leur sein la naissance d’une multitude de minuscules bulles. Bo, Bé, By, Ba, Bë, toutes déclamaient leur appartenance au royaume irréel de l’enfant.
Le silence s’imposa brutalement ! Un froid de ténèbres figea ce monde. L’enfant posa le petit bout de métal sur le plafond tapissé de laine. Plus un souffle, plus une onde, seul son regard donnait une impression de vie. Toujours ses yeux, ses yeux grand ouverts, tournés cette fois vers le firmament. Tout en bas, dans le miroir inversé de son imagination ces sujets attendaient sa décision. Et quelle qu’elle fût, ils l’accepteraient sans mot dire.
— J’ai décidé de quitter la réalité pour ne plus y revenir !
Les sujets restèrent médusés par cette annonce inattendue. Le maître ne s’éternisait jamais dans cet espace hors du temps. Ils n’osaient proclamer leur joie mais leurs regards révélaient tous la même expression de bonheur absolue. L’enfant se délectait du pouvoir sans limite qu’il exerçait sur sa cour. Aussi, quand un sourire éclaira son visage, l’allégresse les gagna, rires et applaudissements remplirent tout l’espace quadridimensionnel.
A une éternité de là, une femme meurtrie escaladait péniblement les escaliers de sa sombre demeure. Elle allait retrouver le seul lien heureux avec son passé, son seul réconfort. Aujourd’hui, elle éprouvait un intense soulagement car elle avait pu le préserver. Mais, quand elle pénétra dans la froideur de la chambre, elle s’effondra en découvrant l’enfant étendu sur le sol, inanimé.
Le visage de l’enfant exprimait la béatitude des anges. A son front perlait une goutte d’eau irisée, on eût dit une minuscule bulle aux couleurs chatoyantes sous le rai d’un soleil.
De sa main tremblante, elle ferma les paupières de ses yeux, toujours ses yeux grands ouverts, grands ouverts sur l’éternité. Un éclat vif accrocha son regard. Sur le tapis de laine un objet de métal brillait. Et c’est à ce moment qu’elle découvrit la tâche rouge sous le cou de l’enfant et ce même rouge... sur l’éclat du couteau.
Plus personne ne flottait à cet angle-là.
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