j'aime lire sur ma liseuse
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Roy Jacobsen
304 pages
Résumé :
Finn, le narrateur du Prodige, est encore un petit garçon quand sa vie bascule brutalement. Sa mère lui annonce l’arrivée d’une demi-sœur dont il ignorait l’existence. Il n’a en fait même pas le moindre souvenir de son père, qui avait quitté le foyer pour vivre avec une autre femme avant de mourir dans un accident. Alors, comment comprendre cette petite fille étrange de six ans qui s’installe tout à coup avec lui et sa mère dans leur modeste appartement de la banlieue d’Oslo ? Linda parle à peine, et il faut en plus louer une chambre à un inconnu pour faire face aux dépenses supplémentaires... Entre la présence de cet homme, Kristian, et celle de la petite sœur, Finn change de regard sur le monde qui l’entoure. Sans forcément le comprendre, il est en train de laisser son enfance derrière lui.
Dans un roman de formation juste et émouvant, Roy Jacobsen parvient non seulement à prêter sa voix à un garçon au seuil de l’adolescence, mais il nous fait aussi revivre les années soixante, et les changements de société de cette époque dont nous sommes encore les héritiers aujourd’hui.
Roy Jacobsen
304 pages
Résumé :
Finn, le narrateur du Prodige, est encore un petit garçon quand sa vie bascule brutalement. Sa mère lui annonce l’arrivée d’une demi-sœur dont il ignorait l’existence. Il n’a en fait même pas le moindre souvenir de son père, qui avait quitté le foyer pour vivre avec une autre femme avant de mourir dans un accident. Alors, comment comprendre cette petite fille étrange de six ans qui s’installe tout à coup avec lui et sa mère dans leur modeste appartement de la banlieue d’Oslo ? Linda parle à peine, et il faut en plus louer une chambre à un inconnu pour faire face aux dépenses supplémentaires... Entre la présence de cet homme, Kristian, et celle de la petite sœur, Finn change de regard sur le monde qui l’entoure. Sans forcément le comprendre, il est en train de laisser son enfance derrière lui.
Dans un roman de formation juste et émouvant, Roy Jacobsen parvient non seulement à prêter sa voix à un garçon au seuil de l’adolescence, mais il nous fait aussi revivre les années soixante, et les changements de société de cette époque dont nous sommes encore les héritiers aujourd’hui.
Simone- Messages : 253
Date d'inscription : 27/11/2019
Age : 83
Localisation : le bar sur loup 06620 region paca
contes gabonais
BONJOUR
Quand plusieurs routes s’offriront à toi et que tu ne sauras pas laquelle choisir, n’en prends pas une au hasard, mais assieds-toi et attends, respire profondément avec confiance, sans te laisser distraire par rien, attends encore et encore, ne bouge pas, tais-toi et écoute ton cœur, puis quand il te parle, lève toi et va où il te porte (Susana Tamaro)
« Être philosophe, ce n’est pas seulement avoir des pensées subtiles, ni même fonder une école, c’est aimer la sagesse à tel point que l’on vit selon ses exigences : une vie de simplicité, d’indépendance, de générosité, de confiance. C’est résoudre quelques-uns des problèmes de la vie, non seulement en théorie, mais aussi en pratique.(Thoreau)
« Rien ne doit troubler le rythme de ton pas. Si ton pas est sûr, qu’elle que soit la nature du sol, ta progression sera irrésistible. La chose est vraie dans toute action. De même dans toute pensée ; si tu sais dompter tes émotions et unifier tes tendances contraires pour les ramener au juste sentiment, la souffrance et la joie se rejoindront dans l’imperturbable sérénité ».
(François Garagnon)
=====
Contes Gabonais
Les Animaux et le Manguier sauvage
Un jour, en parcourant la forêt, Mbani le piégeur découvrit un Manguier sauvage chargé de fruits. D'autres fruits, tombés de l'arbre, étaient répandus ça et là. Chaque jour, des bandes d'animaux venaient les manger.
Il entoura donc le Manguier d'une palissade et tendit des pièges tout autour. Quand il eut fini, il s'en retourna au village.
A peine était-il parti que les Animaux accoururent en foule, depuis les plus gros jusqu'à la petite antilope-souris (sèti).
En apercevant les pièges, celle-ci dit : « Vous voyez ce que font les hommes et vous restez encore ici à manger des mangues ! »
— « Et après ? »
— « Moi, je m'en défie, je rentre chez moi, car j'ai le pressentiment qu'il nous arrivera un malheur. »
Le lendemain Mbani le piégeur se leva, prit ses sagaies et son grand couteau, et dit : « Je vais visiter mes pièges dans la forêt. »
En arrivant, il trouve un phacochère pris dans un piège ; plus loin, une antilope prise de même. Il les transperce de part en part avec ses sagaies et retourne chercher des hommes pour découper le gibier et transporter les quartiers de viande au village.
Morale.— L'intelligence ne se mesure pas à la taille. Si les Animaux avaient écouté la petite antilope sèti, il ne leur serait pas arrivé malheur.
La Chauve-souris et l’écureuil
La Chauve-souris, se promenant au crépuscule, rencontra l'Ecureuil qui se tenait au faîte d'un palmier, en train de manger des noix de palme.
— « Que fais-tu là ? » lui demanda-t-elle.
— « Et toi, d'où viens-tu ainsi ? » interrogea l'Ecureuil à son tour.
— « Je me promène, répondit la Chauve-souris. Si tu veux bien, nous irons nous promener ensemble jusqu'à ma plantation. »
— « Non, je ne veux pas me promener avec un sale individu comme toi, qui lâche ses excréments partout et empeste tous les lieux où il passe. Va en avant, je te suivrai après, je sais bien où se trouve ta plantation. »
La Chauve-souris partit donc la première. Mais au lieu de la suivre, l'Ecureuil courut vers le repaire de la Vipère.
— « Chère amie, lui dit-il, ne pourrais-tu pas aller t'enrouler au fond de la caverne où loge la Chauve-souris ? »
— « Ah ça ! non, répondit la Vipère. Car la Chauve-souris est mon amie. Pas plus longtemps que ce matin, elle m'a dit que tu m'avais insultée. Toi, Ecureuil, tu es un vilain personnage. Tu veux me pousser à tuer la Chauve-souris. Je ne t'aime pas beaucoup, tu sais. Tu es bien fier avec ta queue en panache. Tu te crois au-dessus de tous les animaux. »
Ce disant, la Vipère mord l'Ecureuil et le tue
Sur le coup. Après quoi, elle va le dire à la Chauve-souris.
Mais la Chauve-souris, qui a bon cœur, se montre fort mécontente et la blâme d'avoir tué l'Écureuil sans raison. Elle lui fait faire ensuite des funérailles solennelles où sont invités les singes et tous les animaux qui gambadent sur les arbres.
A partir de ce jour-là l'Ecureuil ne peut plus voir une Vipère sans jeter les hauts cris. Et celle-ci s'enfuit aussitôt qu'elle entend crier : « Mulosi ! Mulosi ! a ne myangala ni dikundu ! — Le Sorcier ! Voilà le Sorcier ! qui empoisonne les gens avec son venin ! »
Morale. — Mieux vaut être laid de visage et avoir bon cœur comme la Chauve-souris que d'avoir un beau visage et un mauvais cœur comme l'Ecureuil.
Quand plusieurs routes s’offriront à toi et que tu ne sauras pas laquelle choisir, n’en prends pas une au hasard, mais assieds-toi et attends, respire profondément avec confiance, sans te laisser distraire par rien, attends encore et encore, ne bouge pas, tais-toi et écoute ton cœur, puis quand il te parle, lève toi et va où il te porte (Susana Tamaro)
« Être philosophe, ce n’est pas seulement avoir des pensées subtiles, ni même fonder une école, c’est aimer la sagesse à tel point que l’on vit selon ses exigences : une vie de simplicité, d’indépendance, de générosité, de confiance. C’est résoudre quelques-uns des problèmes de la vie, non seulement en théorie, mais aussi en pratique.(Thoreau)
« Rien ne doit troubler le rythme de ton pas. Si ton pas est sûr, qu’elle que soit la nature du sol, ta progression sera irrésistible. La chose est vraie dans toute action. De même dans toute pensée ; si tu sais dompter tes émotions et unifier tes tendances contraires pour les ramener au juste sentiment, la souffrance et la joie se rejoindront dans l’imperturbable sérénité ».
(François Garagnon)
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Contes Gabonais
Les Animaux et le Manguier sauvage
Un jour, en parcourant la forêt, Mbani le piégeur découvrit un Manguier sauvage chargé de fruits. D'autres fruits, tombés de l'arbre, étaient répandus ça et là. Chaque jour, des bandes d'animaux venaient les manger.
Il entoura donc le Manguier d'une palissade et tendit des pièges tout autour. Quand il eut fini, il s'en retourna au village.
A peine était-il parti que les Animaux accoururent en foule, depuis les plus gros jusqu'à la petite antilope-souris (sèti).
En apercevant les pièges, celle-ci dit : « Vous voyez ce que font les hommes et vous restez encore ici à manger des mangues ! »
— « Et après ? »
— « Moi, je m'en défie, je rentre chez moi, car j'ai le pressentiment qu'il nous arrivera un malheur. »
Le lendemain Mbani le piégeur se leva, prit ses sagaies et son grand couteau, et dit : « Je vais visiter mes pièges dans la forêt. »
En arrivant, il trouve un phacochère pris dans un piège ; plus loin, une antilope prise de même. Il les transperce de part en part avec ses sagaies et retourne chercher des hommes pour découper le gibier et transporter les quartiers de viande au village.
Morale.— L'intelligence ne se mesure pas à la taille. Si les Animaux avaient écouté la petite antilope sèti, il ne leur serait pas arrivé malheur.
La Chauve-souris et l’écureuil
La Chauve-souris, se promenant au crépuscule, rencontra l'Ecureuil qui se tenait au faîte d'un palmier, en train de manger des noix de palme.
— « Que fais-tu là ? » lui demanda-t-elle.
— « Et toi, d'où viens-tu ainsi ? » interrogea l'Ecureuil à son tour.
— « Je me promène, répondit la Chauve-souris. Si tu veux bien, nous irons nous promener ensemble jusqu'à ma plantation. »
— « Non, je ne veux pas me promener avec un sale individu comme toi, qui lâche ses excréments partout et empeste tous les lieux où il passe. Va en avant, je te suivrai après, je sais bien où se trouve ta plantation. »
La Chauve-souris partit donc la première. Mais au lieu de la suivre, l'Ecureuil courut vers le repaire de la Vipère.
— « Chère amie, lui dit-il, ne pourrais-tu pas aller t'enrouler au fond de la caverne où loge la Chauve-souris ? »
— « Ah ça ! non, répondit la Vipère. Car la Chauve-souris est mon amie. Pas plus longtemps que ce matin, elle m'a dit que tu m'avais insultée. Toi, Ecureuil, tu es un vilain personnage. Tu veux me pousser à tuer la Chauve-souris. Je ne t'aime pas beaucoup, tu sais. Tu es bien fier avec ta queue en panache. Tu te crois au-dessus de tous les animaux. »
Ce disant, la Vipère mord l'Ecureuil et le tue
Sur le coup. Après quoi, elle va le dire à la Chauve-souris.
Mais la Chauve-souris, qui a bon cœur, se montre fort mécontente et la blâme d'avoir tué l'Écureuil sans raison. Elle lui fait faire ensuite des funérailles solennelles où sont invités les singes et tous les animaux qui gambadent sur les arbres.
A partir de ce jour-là l'Ecureuil ne peut plus voir une Vipère sans jeter les hauts cris. Et celle-ci s'enfuit aussitôt qu'elle entend crier : « Mulosi ! Mulosi ! a ne myangala ni dikundu ! — Le Sorcier ! Voilà le Sorcier ! qui empoisonne les gens avec son venin ! »
Morale. — Mieux vaut être laid de visage et avoir bon cœur comme la Chauve-souris que d'avoir un beau visage et un mauvais cœur comme l'Ecureuil.
Simone- Messages : 253
Date d'inscription : 27/11/2019
Age : 83
Localisation : le bar sur loup 06620 region paca
mes poesies
Il y a des heures, il a des secondes
Où vous aimeriez pouvoir fuir ce monde
Oublier cette fatalité qui vous colle à la peau
Genou à terre, trop lourd est votre fardeau
Il y a des pluies fines, il y a des orages
Éclaboussant vos rêves, lessivant votre courage
La bataille est si rude et vos efforts sont vains
Vous tombez dans un gouffre qui n'aurait pas de fin
Il y a des nuits blanches, il y des jours gris
Où les espoirs s'envolent, plus aucune envie
Les portes qui se ferment, des voies sans issues
Pris au piège, vos dernières forces ont disparu
Il y a des tornades, des vents si puissants
Emportant votre âme pour l'offrir à Satan
Le serpent vous étrangle, la pomme est pourrie
les flammes de l'enfer ont cramé votre pseudo paradis
Il y a des mois, il a des semaines
Des instants de doute, des moments de peine
Où tout devient noir, sans aucun horizon
Seul le néant semble être votre destination
==
C'est comme une plume sans encrier
Gravant des mots invisibles sur le papier
Où le silence hurle entre les guillemets
Rimes balayées par des virgules indisciplinées
C'est comme un crayon à la mine cassée
Des rêves dessinés en pâles pointillés
La gomme effaçant des espoirs esquissés
Laissant les traces d'une âme égarée
C'est comme un pinceau sans gouache
Aquarelles baveuses aux tristes reflets
Voici dessinés des décors dégradés
Dégoulinant sur des toiles élimées
C'est comme une musique sans portée
Les notes grésillent en tristes mélopées
Les rondes et croches bousculent le do des clés
Sur une partition aux mesures disloquées
C'est comme un socle sans sculpture à exposer
Un bloc de marbre oublié dans un recoin d'atelier
Seule un voile de poussière grise vient se poser
Sur les cadavres d'argile restés inachevés
Simone- Messages : 253
Date d'inscription : 27/11/2019
Age : 83
Localisation : le bar sur loup 06620 region paca
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