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Folle est la brebis qui au loup se confesse

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Folle est la brebis qui au loup se confesse Empty Folle est la brebis qui au loup se confesse

Message par Opaline Ven 10 Jan 2020 - 20:20

Se dit d’une femme taxée de folie lorsqu’elle prend pour confident intime un homme qui ne peut chercher, dans les confidences qu’elle lui fait, que des moyens de la tromper et de la perdre.

On dit aussi : folle est la poule qui au renard se confesse, et ce proverbe paraît préférable au premier ; car l’idée d’artifice, d’hypocrisie et de séduction — également indiquée dans l’un et dans l’autre —, convient moins au caractère du loup qu’à celui du renard ; d’ailleurs le rôle de confesseur est attribué beaucoup plus naturellement à ce dernier animal auquel la tradition proverbiale a toujours fait jouer divers rôles semblables, par exemple, celui de prédicateur : témoin le dicton le renard prêche aux poules, très usité en parlant d’un imposteur qui endoctrine des personnes simples et ignorantes dont il veut faire ses dupes.
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Nous rappellerons en quelques mots les faits analogues qui se trouvent dans la Procession du renard, farce jouée à Paris lors des démêlés de Philippe le Bel avec le pape Boniface VIII. L’acteur principal se montrait sur la scène revêtu d’une peau de renard avec un surplis par-dessus, chantait l’épître, paraissait ensuite sous le costume papal, la tiare en tête, et finissait par courir, ainsi costumé, après les poules qu’il étranglait.

Ajoutons que la substitution du renard et de la poule au loup et à la brebis n’apporte pas le moindre changement dans la signification d’un proverbe qu’illustra le célèbre abbé François-Timoléon de Choisy par ses succès de libertin. Fils d’un conseiller d’État, et petit-fils d’un receveur général des finances, il vivait retiré dans le fond du Berry, habillé en femme, sous le nom de comtesse des Barres, et à l’aide de ce travestissement, il abusa de plusieurs demoiselles de condition. Lui-même a écrit ses aventures, imprimées à Bruxelles en 1736, sous le titre de Mémoires de madame la comtesse des Barres.

france-pittoresque


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Message par Simone Mer 15 Jan 2020 - 11:23

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 Marceline Desbordes-Valmore

(1786-1859)
L'absence.

 

Quand je me sens mourir du poids de ma pensée, 

Quand sur moi tout mon sort assemble sa rigueur, 

D'un courage inutile affranchie et lassée, 

Je me sauve avec toi dans le fond de mon cœur !

Tu grondes ma tristesse, et, triste de mes larmes, 

De tes plus doux accents tu me redis les charmes : 

J'espère ! ... car ta voix, plus forte que mon sort, 

De mes chagrins profonds triomphe sans effort.

Je ne sais ; mais je crois qu'à tes regrets rendue, 

Dans ces seuls entretiens tu m'as tout entendue. 

Tu ne dis pas : « Ce soir ! » Tu ne dis pas : « Demain ! » 

Non, mais tu dis : « Toujours ! » en pleurant sur ma main.

Marceline Desbordes-Valmore.


« La vie est l'école de l'absence. On apprend à vivre sans les autres, sans ceux qui nous ont aimés et que nous avons aimés.  »

Christian Authier

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Dors !

L'orage de tes jours a passé sur ma vie ;
 J'ai plié sous ton sort, j'ai pleuré de tes pleurs ;
 Où ton âme a monté mon âme l'a suivie ;
 Pour aider tes chagrins, j'en ai fait mes douleurs.
 
Mais, que peut l'amitié ? l'amour prend toute une âme !
 Je n'ai rien obtenu ; rien changé ; rien guéri :
 L'onde ne verdit plus ce qu'a séché la flamme,
 Et le cœur poignardé reste froid et meurtri.
 
Moi, je ne suis pas morte : allons ! moi, j'aime encore ;
 J'écarte devant toi les ombres du chemin :
 Comme un pâle reflet descendu de l'aurore,
 Moi, j'éclaire tes yeux ; moi, j'échauffe ta main.
 
Le malade assoupi ne sent pas de la brise
 L'haleine ravivante étancher ses sueurs ;
 Mais un songe a fléchi la fièvre qui le brise ;
 Dors ! ma vie est le songe où Dieu met ses lueurs.
 
Comme un ange accablé qui n'étend plus ses ailes,
 Enferme ses rayons dans sa blanche beauté,
 Cache ton auréole aux vives étincelles :
 Moi je suis l'humble lampe émue à ton côté.

Marceline Desbordes-Valmore

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S'il l'avait su

S'il avait su quelle âme il a blessée,
Larmes du coeur, s'il avait pu vous voir,
Ah ! si ce coeur, trop plein de sa pensée,
De l'exprimer eût gardé le pouvoir,
Changer ainsi n'eût pas été possible ;
Fier de nourrir l'espoir qu'il a déçu :
A tant d'amour il eût été sensible,
S'il avait su.

S'il avait su tout ce qu'on peut attendre
D'une âme simple, ardente et sans détour,
Il eût voulu la mienne pour l'entendre,
Comme il l'inspire, il eût connu l'amour.
Mes yeux baissés recelaient cette flamme ;
Dans leur pudeur n'a-t-il rien aperçu ?
Un tel secret valait toute son âme,
S'il l'avait su.

Si j'avais su, moi-même, à quel empire
On s'abandonne en regardant ses yeux,
Sans le chercher comme l'air qu'on respire,
J'aurais porté mes jours sous d'autres cieux.
Il est trop tard pour renouer ma vie,
Ma vie était un doux espoir déçu.
Diras-tu pas, toi qui me l'as ravie,
Si j'avais su !

Marceline Desbordes-Valmore


Souvent au cours d'une vie d'adulte, on se dit : "Si j'avais su" et il arrive que l'on dise "S'il avait su..."

Et alors, si le chemin suivi avait été différent, c'est toute une vie, peut-être deux qui auraient été différentes...

Et de ce fait, des destins différents...

On peut le penser mais pas le ressasser car les regrets n'apportent qu'amertume et tristesse.
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Message par Opaline Mer 15 Jan 2020 - 22:32

Merci Simone Folle est la brebis qui au loup se confesse 281228855


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Message par Simone Ven 24 Avr 2020 - 11:51

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Si .....Rose


Si j'avais été une rose,
Vous m'auriez cueillie de vos mains,
Sur votre table je le suppose,
Vous m'auriez mise un beau matin.


Ma robe de pourpre au grand jour,
Vous aurait qui sait fait penser
A un vif et ardent amour
Comme sont pour vous mes pensées.


Vous m'auriez beaucoup admirée,
Peut-être même dessinée,
Puis habilement coloriée
Pour me fixer pour des années.


Mes pétales seraient tombés
Un par un, si vite fanés,
Mes pétales seraient tombés
Un par un, en une journée.


Mais si ... Rose j'avais été,
J'aurai vécu mon plus beau jour
Si vous m'aviez alors portée
A vos lèvres, avec amour !


:copyright: Arlette Février-Muzard




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Aux Hirondelles ...


 
De l’aile effleurant mon visage,
Volez, doux oiseaux de passage,
Volez sans peur tout près de moi !
Avec amour je vous salue ;
Descendez du haut de la nue,
Volez, et n’ayez nul effroi !


Des mois d’or aux heures légères,
Venez, rapides messagères,
Venez, mes sœurs, je vous attends !
Comme vous je hais la froidure,
Comme vous j’aime la verdure,
Comme vous j’aime le printemps !


Vous qui des pays de l’aurore
Nous arrivez tièdes encore,
Dites, les froids vont donc finir !
Ah ! contez-nous de jeunes choses,
Parlez-nous de nids et de roses,
Parlez-nous d’un doux avenir !


Parlez-moi de soleil et d’ondes,
D’épis flottants, de plaines blondes,
De jours dorés, d’horizons verts ;
De la terre enfin réveillée,
Qui se mourait froide et mouillée
Sous le dais brumeux des hivers.


L’hiver, c’est le deuil de la terre !
Les arbres n’ont plus leur mystère ;
Oiseaux et bardes sont sans toits ;
Une bise à l’aile glacée
A nos fronts tarit la pensée,
Tarit la sève au front des bois.


Le ciel est gris, l’eau sans murmure,
Et tout se meurt ; sur la nature
S’étend le linceul des frimas.
Heureux, alors, sur d’autres plages,
Ceux qui vont chercher les feuillages
Et les beaux jours des beaux climats !


O très heureuses hirondelles !
Si comme vous j’avais des ailes,
J’irais me baigner d’air vermeil ;
Et, loin de moi laissant les ombres,
Je fuirais toujours les cieux sombres
Pour toujours suivre le soleil !


(Auguste Lacaussade, Poèmes et Paysages, 1897)
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Message par Simone Mar 28 Avr 2020 - 21:00

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Le temps de novembre


Ses pluies et son vent


Tous les arbres tremblent


Sous le froid mordant


 


Les feuilles sont mortes


Les fleurs sont fanées


Parapluies de toutes sortes


Commencent leur défilé


 


L'automne s'est installée


Avec son ciel gris


Effaçant l'été


Et le soleil aussi


 


Vient le temps des flambées


Des soupes et des bouillons


Des châtaignes grillées


Allons cueillir les champignons


 


Le temps de novembre


Ses pluies et son vent


En attendant décembre


Et son manteau blanc










====
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Il y a parfois des jours où je voudrais faire une pause


Aller faire un tour, voir simplement autre chose


Marre des ces villes bétonnées où les arbres se meurent


Sous les épaisses fumées des usines, des moteurs


 


Je voudrais partir loin, je voudrais m'échapper


De ce tumulte quotidien où je me retrouve coincée


Marre de ces visages sans sourire défilant comme des robots


Sagement programmés pour obéir aux normes d'une société mégalo


 


Je voudrais mettre de la fantaisie, voir la vie en couleur


Échapper à la routine et l'ennui, réaliser mes envies à toute heure


Marre de toujours devoir paraître pour plaire à tout ces gens


Rentrer dans le moule, ne pas être, devenir un pantin insignifiant


 


Je voudrais nager avec les poissons, voler avec les oiseaux lyres


Vivre d'amour et de passion, simplement, me faire plaisir


Marre d'avoir peur du lendemain, de ne pas avoir de place


Dans ce monde où l'humain n'est plus qu'une valeur en disgrâce


 


Je voudrais tout plaquer, sans me soucier de rien


Laisser derrière moi le passé pour construire mes lendemains


Marre de toujours repartir pour commettre les mêmes erreurs


De toujours devoir courir après les chimères et simili de bonheur


 


Je voudrais voyager, voir toutes ces différences


Apprendre, partager, approfondir mes connaissances


Marre des convenances à deux balles, des esprits étriqués


Des stéréotypes, des leçons de morale, des codes imposés


 


je voudrais faire mes bagages, faire bouger l'horizon


Voguer vers de nouveaux rivages, escalader tous les monts


Marre de rester là,sans bouger et d'attendre je ne sais quoi


De subir sans discuter, rester à sa place, pas le choix


 


Alors oui il y a parfois des jours où je voudrais faire une pause


Pour aller faire un tour, voir simplement autre chose


Vivre libre, être moi, écrire ma vie en lettres capitales


Je veux de l'amour, de la joie, un simple bonheur qui s'étale
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Message par Simone Dim 21 Juin 2020 - 17:37

L’email a bien été copié



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 Le retour du printemps



A l'heure où le soleil jette ses premiers rayons

Et finit par triompher des brumes matinales

Le ciel se teinte d'orange et de vermillon

Et les premières fleurs défroissent leurs pétales

 

Sur la campagne endormie souffle une brise fainéante

Secouant les dernières larmes de rosée

Accompagnant les vols planés des hirondelles élégantes

Annonçant, du doux printemps, l'arrivée

 

Les saules pleureurs frémissent sous le vent

Les roseaux se penchent sous les bourrasques fébriles

Sur le lac, quelques canards cancanent joyeusement

Bercés par le clapotis des vaguelettes fébriles

 

Les premiers papillons commencent à danser

Par dessus les jonquilles, violettes et primevères

Évitant prudemment les toiles d'araignées

Pièges tendus entre les feuilles des fougères

 

Les maisons ouvrent doucement leur volets

Pour mieux laisser entrer la pâle lumière

De ce timide soleil encore tout ensommeillé

Alors que les rues s'animent sous la douceur printanière


===

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Coucou,c'est fou !!!!

La grive en a pris un petit coup dans l'aile

Faire le tour des grands ducs, le hibou trouve ça chouette

Mais il est où le coucou ? Demande alors l'hirondelle

La corneille en baillant : Dans le nid de l'alouette

 

La pie dit alors au corbeau

N'en fait pas tout un fromage

Si le coucou fait le beau

Et que dans le nid, il fait des ravages

 

Revoilà le coucou, il rentre sansonnet

Mais l'alouette n'est pas bécasse

Elle lui vole dans les plumes pour le chasser

Dans son nid, le squatteur n'a pas sa place

 

Dans le canard, en grosses lettres

Ce matin, les oiseaux lyrent :

On a plumé l'alouette

Et le coucou a pu s'enfuir

 

Dans la « gazza ladra », le dernier cancan

D'après le merle moqueur, le pinson serait gay

Le coucou trouvait dans son nid serait son amant

C'est là bas qu'on l'aurait surpris à roucouler

 

Le flamant fait l'autruche et le paon n'est pas fier

La blanche colombe n'est pas si innocente que ça

Car le coucou est en Suisse, il aurait passer la frontière

A l'heure qu'il est, il ne reviendra pas

 

Le rossignol n'a plus le cœur à rire à la claire fontaine

Le coucou si malin les aurait tous pigeonné

Pourquoi le héron fait le pied de grue sous le chêne ?

Dans cette forêt lointaine, les oiseaux sont tous perchés
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Message par Simone Mer 13 Jan 2021 - 20:25

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Je suis un mot gentil dit et répété
Par la voix de la Nature;
Je suis une étoile tombée de la
Tente bleue sur le tapis vert.
Je suis la fille des éléments
Avec lesquels l'hiver a procréé;
À qui le Printemps a donné naissance; je fus
Érigée dans le giron de l'été et je
Me suis endormie dans le lit de l'automne
À l’aube, je m’unis à la brise
Pour annoncer la venue de la lumière;
Le soir, je rejoins les oiseaux
Dans leur salut à la lumière.
Les plaines sont ornées de
Mes belles couleurs, et l’air
Est embaumé par mon parfum.
Quand j’étreins le Soleil, les yeux de
La nuit me regardent, et quand je
M’éveille, je regarde le soleil, qui est
L’œil unique du jour.
Je bois la rosée comme du vin, je prête l’oreille
Aux voix des oiseaux et je danse
Sur le mouvement rythmé de l’herbe.
Je suis le cadeau de l’amant; je suis la guirlande des noces;
Je suis le souvenir d’un moment de bonheur;
Je suis le dernier cadeau du vivant au mort;
Je suis une part de joie et une part de chagrin.
Mais je regarde vers le haut pour ne voir que la lumière,
Et ne regarde jamais vers le bas pour voir mon ombre.
C’est une sagesse que l’homme devrait apprendre.




Khalil Gibran






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Paroles du ruisseau




J’entendis au milieu des rochers un ruisseau chanter :
La vie n’est pas dans le bien être,
Mais elle est désir et aspiration.
La mort n’est pas dans l’enchantement,
Mais elle est désespérance et souffrance.




La sagesse n’est pas dans la parole,
Mais dans le secret qui se cache sous les mots.
La grandeur n’est pas dans le prestige,
La gloire réside plutôt en celui qui refuse tout honneur.o
La noblesse n’est pas dans les ancêtres,
Car nombreux sont les nobles victimes des aïeux.
L’humiliation n’est pas dans les chaînes,
Une chaîne peut être plus sublime qu’une rivière de diamant.
Le paradis n’est pas dans la récompense,
L’éden est plutôt dans un cœur pur.
L’enfer n’est pas dans la torture,
Il est même plutôt dans un cœur sec.0




La richesse n’est pas dans l’or,
Car nombre d’errants sont plus riches que les plus fortunés du monde.
La pauvreté n’est pas dans la misère,
Car la richesse du monde tient dans une miche de pain et un simple habit.
La beauté n’est pas dans le visage,
Elle est cette lumière émanant du cœur.
La perfection n’est pas dans l’intégrité,
Car il est parfois du mérite dans certains péchés.
Voilà ce que disait ce ruisseau aux rochers
et tous ses dires ne sont que quelques secrets du lointain océan.










G.KH.Gibran
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Message par Simone Jeu 14 Jan 2021 - 12:05

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La légende des chrysanthèmes




C’était il y a bien longtemps, lorsque les médicaments se trouvaient dans les prés ou au pied d’un autel… un pauvre homme qui ne possédait pas grand-chose, sinon une vilaine masure branlante, une carriole prête à s’effondrer, un âne qui se nourrissait de l’herbe des bords de route l’été et d’un peu de foin l’hiver. Il possédait aussi quelque chose d’une grande valeur, unique et rare ; il possédait l’amour de sa femme.






Cependant, après le froid rigoureux que le printemps essayait de faire oublier, celle-ci tomba malade. Le médecin voulut bien venir jusqu’à elle, mais avoua son ignorance dans les soins à lui apporter. Il le prit à part et lui dit : « Je n’ai rien à lui apporter. Il faut s’attendre au pire et prier… » L’homme devint si blanc que l’homme de sciences lui demanda de s’asseoir. Le paysan tout loqueteux qu’il était aimait son épouse, car le sentiment n’a rien à voir avec les biens, tout au contraire !


Il prit la résolution de lui apporter chaque jour des fleurs cueillies dans les champs. Elle le vit revenir ainsi tous les soirs, son bouquet maladroitement mais fraîchement cueilli qu’il posait dans un bocal à hauteur de son visage, de façon à ce qu’elle puisse le voir. « Je sais que je vais mourir », lui dit-elle. « Car sinon, pourquoi m’apportes-tu chaque jour que Dieu fait des fleurs ?» Et elle le regardait tout en lui souriant avec douceur, creusant ainsi un peu plus ses joues pâles. « Un mari n’a-t-il donc plus le droit de faire plaisir à sa femme ? » répondit-il avec humeur, tout en s’éloignant afin qu’elle ne vit pas sa peine.






En allant dans les prés pour surveiller les bêtes qu’on lui donnait à garder, il cherchait du regard s’il apercevait quelques tiges surmontées de corolles. Il passait ainsi tout le jour à rassembler des fleurs sur lesquelles il pouvait verser des larmes sans être vu. Il se rendait pratiquement toujours là où il savait où les trouver. Les pétales mouillés de son chagrin finirent par prendre des couleurs vives. Certains finirent même par se multiplier étrangement.


Il s’aperçut un beau jour que de nouvelles variétés semblaient miraculeusement se créer sous le sel de sa peine. Il en fut si étonné qu’il décida d’en rassembler beaucoup entre elles et de les ramener à sa dulcinée. La gerbe était si grosse qu’il en souriait par avance de sa surprise !


Il poussa vivement la pauvre porte, s’approcha du lit et chercha des yeux le regard de son aimée.
En ne rencontrant que les paupières closes, il en lâcha les tiges qui s’entrecroisèrent sur le corps devenu froid, le parsemant des couleurs du printemps bien avancé.


Depuis, à chaque Toussaint, la tradition veut qu’on offre des chrysanthèmes aux disparus,
mais qui se rappelle pourquoi ?




====




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" Une  légende raconte que le rouge-gorge chercha un arbre pour s’abriter du froid pour l’hiver.
Tous les arbres lui refusèrent l’hospitalité sauf le houx. Le rouge-gorge se blessa avec ses feuilles piquantes, colorant ainsi son plumage en rouge.
Depuis lors, comme par punition tous les arbres perdent leurs feuilles en hiver sauf le houx qui avait accepté de donner un abri au rouge-gorge.
En souvenir de cette histoire, le houx portent toujours des baies rouges."




 


Dans le langage des fleurs, le chrysanthème représente la joie et l'optimiste, l'abondance et la santé.


Les chrysanthèmes rouges symbolisent l'amour, les jaunes de nouvelles opportunités, et les blanches, la sincérité.
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Message par Simone Mar 16 Fév 2021 - 10:44

bonjour pour vous je pense bien a vous


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Message par Simone Lun 15 Mar 2021 - 12:01

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Les envoyés de l'hiver
C’était un matin de novembre.
Ce matin là, comme tous les matins, Ginette se rend au parc qui jouxte sa maison. Elle a dans sa main des morceaux de pain qu’elle destine aux oiseaux.
Lorsqu’elle arrive, ce jour là, tout est calme silencieux. Il n’y a pas d’oiseaux sur les branches nues des arbres. Seules quelques feuilles brunies crissent sous ses pas. Les oiseaux sont partis. La plupart vers les pays du soleil, vers le Sud et les autres, ceux qui restent, se cachent à l’abri du froid.
Ginette est bien seule.
Elle voit soudain apparaître au dessus du vieil orme, un oiseau magnifique. Ses ailes sont blanches, bordées de rouge. Son corps est bleu et son bec est doré. Jamais elle n’a vu plus bel oiseau. Délicatement, il se pose sur une branche, un peu comme une plume se pose sur le sol. Ginette surprise n'arrive plus à respirer. Elle est émerveillée.
- Bonjour ! entend-elle.
Mais d'où peut bien provenir cette voix ? Elle se retourne. Il n’y a personne. L’oiseau ouvre ses ailes et des flocons de neige tombent sur le sol.
- Je suis, l'envoyée de la neige. Je m'appelle Nixia. Je fais tomber les flocons.
En ouvrant ses ailes, l'oiseau fait naître une vraie chute de neige tout autour de l’arbre où il s'était posé.
- Alors, tu fais l’hiver !
- Oui et non. enfin, ce n’est pas moi toute seule. Si tu veux, je vais te raconter comment vient l’hiver.
Dans le Nord du pays, vit Monsieur Hiver. Chaque année, à cette même époque, il nous envoie dans toutes les régions pour y apporter son message. Nous sommes trois envoyés : moi, Nixia ; mon ami, Brrr, l'envoyé du froid et Blizz, l'envoyé du vent du Nord. C'est à trois que nous faisons l’hiver. J’arrive toujours la première. Tu sais bien que le froid et le vent, sans la neige, c’est triste. Lorsque j'arrive, les gens sont contents ; la neige est douce et réjouit leur cœur. Les enfants sortent dans les rues. C'est un peu comme une fête.
- Oh ! mais c'est super ! J'aime tant la neige. Jamais je n'aurais imaginé. Tu en as de la chance.
- C’est vrai, moi, j'ai le beau rôle mais Brrr, lui, il n’est pas aimé du tout ...
Au même moment, un souffle glacé fait frissonner Ginette et un oiseau vert vient se poser à côté de Nixia dans un bruit sec de glaçon qui craque.
- Toi, je parie que tu es Brrr, dit Ginette.
- Bien vu, je suis l'envoyé du froid.
- Alors, c’est toi qui fait les glaçons ? J’aimerais bien en avoir un gros sur le bord de ma fenêtre.
- Pas de problème, je vais t’en faire un mais avant, il faut que je gèle les cours d’eau, les patinoires et que je mette du givre aux carreaux. Tu sais ces étoiles qui t’empêchent de voir dehors et t’obligent à souffler sur la vitre pour apercevoir un bout de ciel. Allons, je parle, je parle, il est grand temps que je me mette au travail. Attention, je vais te frigorifier.
Ginette enfonce ses mains dans ses poches, mais ses petits doigts s’engourdissent. Son nez devient tout rouge. Il est l'heure de rentrer. Sa maman va s’inquiéter. Le coeur gros, elle quitte ses nouveaux amis très heureuse pourtant d’avoir fait une rencontre si extraordinaire. En chemin, elle se dit que peut-être demain, elle verra le troisième envoyé. Ce sera alors vraiment l’hiver. Il est donc grand temps qu'elle sorte ses gants, sa tuque, son écharpe multicolore et son anorak à capuchon fourré.
Le lendemain, lorsqu’elle se réveille, Ginette se rend vite compte que l'envoyé du vent du Nord est arrivé à son tour. On l’entend qui siffle à travers les fentes du toit et de la cheminée. Elle enfile ses vêtements et se dirige vers le parc. Dans l’orme, il n’y a qu’un seul oiseau ; très grand et tout gris. Ses plumes sont toutes ébouriffées.
Dès qu'il aperçoit Ginette il lui crie : " Veux-tu une tempête, un ouragan, un cyclone, une tornade... " je suis Blizz, l'envoyé du vent. Ne sais-tu pas où sont mes amis ?
Au moment où il pose sa question, Brrr arrive et se pose sur la même branche que celle d'hier. Il a l’air inquiet. Visiblement, il cherche quelque chose ... ou quelqu’un. Il se met à siffler.
- As-tu vu Nixia ?demande-t-il à Ginette. Où peut-elle donc être passée ?
Ginette sent dans cette voix, toute la tristesse du monde. A son tour, elle se met à être triste et inquiète. Oh non, s’il fallait que la neige ne revienne pas, ce serait épouvantable... Elle entend un bruit qui provient de sa maison.
- Toc toc toc toc.
Un éclair bleu traverse la fenêtre du grenier. Martine a compris aussitôt. Elle se précipite chez elle, grimpe quatre à quatre les escaliers et arrive au grenier. En ouvrant la porte, elle n'est pas surprise de trouver Nixia. Elle lui ouvre la fenêtre.
- Merci de me secourir. La fenêtre était ouverte hier soir alors je suis entrée pour me reposer. Le vent l’a refermée et je ne pouvais plus sortir.
Et Nixia s’envole en direction du grand orme.
Lorsque Ginette revient dans le parc, les trois oiseaux sont réunis et font leur plan pour la journée.
- Je propose de faire une énorme tempête...
Ginette se permet d'intervenir :
- J’ai quelque chose à vous demander. Comme tous les enfants, j’aime la neige mais trop de froid, trop de vent nous empêche de jouer. Trop de neige aussi bloque les routes et nos parents sont alors de méchante humeur. Un peu des trois, ce serait parfait. Juste pour cet hiver, ne pourriez-vous vous entendre ?
Les trois oiseaux se regardent et opinent du chef.
- D'accord, on va te faire le plus beau des hivers : pas trop de froid, pas trop de vent, avec juste assez de neige.
Personne n’a jamais su pourquoi, cette année là, l’hiver a été si doux.
Personne ?
Si.
Il y a eu Ginette et puis, il y a vous.




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contes , fables et légendes
Les petites graines du bonheur.....


 
Il y a très très longtemps, dans un pays baigné par la mer et le soleil, vivait un riche seigneur très puissant. Son peuple lui était fidèle et le respectait ou plutôt il le craignait. Ce seigneur possédait tout ce qu’un seigneur peut posséder et pourtant, il n’était pas heureux. Son malheur venait de son mauvais caractère. Il se mettait en colère pour des riens, n’était jamais satisfait, n’aimait rien et ne désirait rien. Bien plus, il terrorisait ses domestiques et se montrait souvent sans cœur pour son bon peuple.
Mais en plus d’être colérique, il était belliqueux et il attaquait ses voisins sans raison. Un matin, il décida de partir en guerre contre son voisin du Sud. Ses troupes étaient nombreuses et bien armées et elles eurent tôt fait de gagner la bataille et d’agrandir la terre du seigneur qui n’en avait pourtant pas besoin. Malgré cette victoire, le seigneur n’était toujours pas heureux.
Les troupes revinrent au pays. Elles furent acclamées par la foule. Les rues avaient été décorées de guirlandes de fleurs et de papier pour l’occasion. Les fanfares jouaient au coin de chaque rue. Les femmes et les enfants dansaient sur les places. Et le soir, un immense feu d’artifice fut tiré depuis les hauteurs de la ville. C’était le plus beau feu d’artifice qu’on n’ait jamais vu de mémoire d’homme. Le peuple était heureux. Mais le seigneur, loin de se réjouir gardait la mine renfermée et n’était toujours pas heureux.
Le peuple se posait bien des questions sur son seigneur triste. A force de le voir, le visage fermé et d’entendre ses soupirs, chaque habitant se sentit lui aussi gagné par la tristesse. Le seigneur s’en redit compte et il ne comprenait pas pourquoi ses sujets affichaient des regards tristes. Il fit seller son plus beau cheval et parcouru toutes les rues de la ville. Chaque fois qu’il rencontrait quelqu’un, il lui demandait : "- Dis-moi : qu’est-ce qui ne va pas ? Parle, je te l’ordonne."
L’homme courbait le dos mais n’osait avouer la cause de sa tristesse. Ils craignait la colère du seigneur s’il lui disait la vérité. Tout les gens étaient fatigués de se battre sans raison, d’attaquer sans être provoqué, de vaincre des voisins qui quelques temps plus tôt étaient des amis et de trembler à chaque instant dans la peur de ne pas satisfaire le seigneur.
Irrité par le silence de son peuple, le seigneur cravacha son cheval et s’en fut dans la campagne. Il galopa longtemps, longtemps, quand soudain, il entendit un bruit étrange. Ce bruit ressemblait au clapotis de l’eau mais il n’y avait pas d’eau à cet endroit. Intrigué, il arrêta sa monture et tendit l’oreille pour mieux percevoir le frémissement sonore.
A quelques pas de lui, un petit garçon aux cheveux châtains foncés et à la peau matte était agenouillé sur le sol. Il était tellement occupé par son travail qu’il ne remarqua même pas la présence du seigneur. Une à une, le petit garçon plantait des petite graines qu’il sortait d’un petit sac en jute. Il chantonnait une chanson très douce qui ressemblait à l’eau qui caresse les pierres.
En le voyant ainsi affairé, le seigneur sentit monter en lui une grosse colère. C’était bien la première fois que quelqu’un ne faisait pas attention à lui. Il se contint cependant car il était intrigué par la chanson. Au bout de quelques minutes, le seigneur qui n’était pas patient, se mit à toussoter et le petit garçon le regarda un sourire sur les lèvres. Ses grands yeux croisèrent ceux du seigneur qui sous le poids du regard de l’enfant sentit fondre sa colère comme par enchantement. Le petit garçon s’inclina respectueusement et tendit au seigneur son petit sac de jute contenant les graines. Il s’en empara et sans même le remercier cravacha son cheval et s’en retourna vers son palais.
Quand le soir arriva, il posa le sachet de graines à côté de son oreiller et s’endormit. Au matin, il s’éveilla plein de force et d’énergie comme les matins où il décide de partir à la guerre. Mais aujourd’hui, pas de guerre ! Il avait une bien meilleure idée. Il descendit dans son jardin et se mit à labourer la terre.
Vous imaginez sans peine la surprise de ses sujets. Le seigneur travaillait dans les jardins du palais en suant sous le soleil. Jour après jour, mois après mois, par tous les temps, la pluie, la neige, le gel, il laboura, sema, nettoya les jardins en ne ménageant pas ses efforts.
Un matin, le printemps apparu. L’air embaumait d’une senteur nouvelle. Les oiseaux dans le ciel chantaient des mélodies aux accents inconnus. Dans les rues, sous les rayons du soleil, les gens se parlaient en riant. Mais le seigneur ? Où était le seigneur ? Pourquoi ne se réjouissait-il pas avec ses sujets ?
Il se tenait tout seul, à l’écart de tous. Dans sa main, il tenait un petit bouquet de fleurs et de grosses larmes coulaient le long de ses joues. Il était triste de ne pas savoir pourquoi il était triste. Partout autour de lui, ce n’était que joie et bonheur mais dans son cœur, la peine était encore plus grande qu’à l’habitude. Il avait tant travaillé pour donner un superbe jardin au palais. Il avait cru qu’en se dépensant sans compter, il trouverait enfin la clé qui mène à la joie. Hélas ! Mille fois hélas !
Il se désespérait lorsqu’il vit arriver à ses côtés le petit garçon. Il avait bien un peu grandi depuis le jour où il l’avait rencontré dans la campagne mais il le reconnut sans peine à ses grands yeux et ses cheveux foncés.
- "Bonjour, dit l’enfant. Je m’appelle Jeremy. Regarde autour de toi, Seigneur. Regarde avec ton cœur : l’herbe, les fleurs, les oiseaux, les papillons, les gens. Tu sais, c’est là le secret du bonheur".
Il ouvrit les yeux et pour la première fois de sa vie, le seigneur vit les choses et les êtres comme jamais il ne les avait vus auparavant. Il remarqua les couleurs, entendit les chants, sentit les odeurs et la joie emplit son cœur. Il éprouva à cet instant un amour sincère pour son peuple et il se dit qu’il était grand temps de songer à se marier et à fonder une famille. En regardant Jeremy, il pensa que ce serait merveilleux d’avoir un petit garçon comme lui. Il lui prit la main et l’emmena dans son palais.
Quelques temps plus tard, le seigneur se maria et on raconte qu’il a eu de nombreux enfants et a vécut très heureux car il avait compris que le bonheur vivait dans les choses les plus simples qu’on a bien souvent à portée de la main.
Simone
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